Perspectives de placement pour votre portefeuille en 2019

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Le cycle est bien avancé, mais l’expansion économique devrait demeurer vigoureuse. Une approche constructive, mais vigilante, des marchés financiers s’impose.

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Les expansions économiques aux États-Unis et à l’échelle mondiale ont entamé leurs dernières étapes. La croissance du produit intérieur brut (PIB) semble appelée à ralentir pour un certain nombre d’économies importantes, dont celles des « trois grands » que sont les États-Unis, l’Europe et la Chine, mais la vigueur sous-jacente des États-Unis pourrait prolonger bien au delà des attentes cette période de croissance déjà très longue. Les banques centrales joueront des rôles cruciaux dans la détermination de la durée du stade avancé. Ce stade avancé du cycle n’exige pas encore de modifications importantes des portefeuilles, à notre avis, mais nous réduisons modérément la part des actions et nous nous tournons vers les zones de valeur du marché, tout en réduisant le risque de crédit des titres à revenu fixe. Vous trouverez ci dessous nos réflexions sur la composition des portefeuilles en 2019.

Prévisions de RBC sur la croissance annuelle du PIB pour les marchés développés
position egard placements chart

2018

2019

Source : RBC Gestion mondiale d’actifs

Titres à revenu fixe

Les banques centrales peuvent adapter leurs politiques différemment selon les étapes variées de l’activité économique. Nous prévoyons une croissance soutenue dans les économies développées et une inflation qui demeure près des cibles. Ce contexte favorisera la poursuite des ajustements graduels à la politique, mais la Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada pourraient s’approcher de leurs cibles du « taux neutre » alors même que la Banque centrale européenne (BCE) commencera à hausser ses taux plus tard en 2019. Le crédit continuera d’offrir des occasions intéressantes, mais les signes de « stade avancé » incitent à s’attarder à la qualité et à la composition des portefeuilles.

États-Unis

Craig Bishop, Minneapolis

La Réserve fédérale prévoit trois hausses de taux en 2019. Elle devrait marquer une pause après les deux premières, lorsque les taux d’intérêt à court terme atteindront leur cible du « taux neutre » de 3 % environ. Les éléments imprévisibles pourraient être l’inflation et la situation commerciale.

À notre avis, la poussée de croissance du PIB durant la deuxième moitié de 2018 cédera le pas à une cadence plus lente à mesure que s’estompera l’effet des mesures de relance. Même en présence d’un repli de la croissance à une valeur de 2,5 % à 3,0 %, les risques de récession demeureraient faibles.

Les taux des obligations du Trésor à 10 ans varient de 3,10 % à 3,40 %, et nous continuons de croire que le taux de 3,50 % constituera sans doute le sommet pour les obligations à 10 ans dans le cycle économique actuel. Les courbes de taux devraient demeurer aplaties sans toutefois s’inverser en 2019 alors que la Réserve fédérale se dirige vers une pause.

Les écarts de taux continueront de dépendre de la volatilité des marchés boursiers. Nous maintiendrons notre légère surpondération pour les titres de catégorie investissement et notre sous-pondération pour les titres à rendement élevé jusqu’au dépassement des écarts moyens sur cinq ans de 125 points de base pour les titres de catégorie investissement et de 435 points de base pour les titres à rendement élevé. Nous recommandons les actions privilégiées pour des rendements intéressants et nous réitérons notre préférence pour les obligations municipales de 15 à 20 ans assorties d’un taux plus élevé.

Canada

Christopher Girdler, Toronto

Il est largement convenu que l’économie canadienne devrait atteindre son plein potentiel ou le dépasser légèrement en 2019. À un moment où l’inflation de base s’approche déjà de la cible de 2 % de la Banque du Canada, le retrait des mesures de stimulation financière devrait se poursuivre.

La Banque du Canada a récemment indiqué que le nombre de hausses après 2019 sera supérieur à ce que s’attend le marché actuellement. Si cette hypothèse devient la plus probable, nous croyons que les rendements augmenteront sur l’ensemble de la courbe des taux. Nous sommes plus à l’aise d’acheter des titres à courte et moyenne échéance qui présentent une moins grande volatilité prévue des rendements, une meilleure liquidité ainsi qu’une occasion de réinvestir à des taux plus intéressants si la banque centrale passe à l’acte.

Nos perspectives de crédit pour le Canada sont contrastées. Les valorisations des obligations de sociétés se sont quelque peu améliorées après avoir atteint les niveaux les plus élevés depuis 10 ans, mais ce constat n’a pas modifié notre avis. Nous continuons de recommander une amélioration de la qualité du crédit et de la liquidité dans les portefeuilles. Les actions privilégiées ont connu des épisodes de volatilité cette année et, en présence de valorisations beaucoup plus raisonnables, nous considérons tout recul comme une occasion d’achat.

Europe et Royaume-Uni

Alastair Whitfield, Londres

Au moment où la BCE arrive à la fin de son programme d’achat, d’autres signes de ralentissement du PIB pourraient ébranler les marchés en 2019, même si le président de la BCE Mario Draghi ne retardera probablement pas le retrait des mesures d’assouplissement monétaire. Pour l’instant, malgré un ralentissement des mesures d’assouplissement quantitatif, l’ensemble des avoirs de la BCE et sa stratégie planifiée de réinvestissement nous semblent toujours soutenir les rendements et les écarts de taux.

Au Royaume-Uni, les attentes de relèvement des taux ont légèrement crû étant donné la possibilité d’un accord entre le gouvernement de la première ministre Theresa May et les dirigeants de l’Union européenne (UE). Nous doutons que la trajectoire des futurs relèvements des taux d’intérêt change de façon importante, étant donné les estimations quant à la baisse du PIB à la fin de 2018 ou au début de 2019. La possibilité d’un vote de défiance au sein du Parti conservateur et d’élections générales constitue un autre risque important qui pourrait se concrétiser après mars 2019. Cette situation pourrait plomber les titres à revenu fixe du Royaume-Uni ; ce sont les secteurs des biens de consommation cycliques et de la finance qui seraient les plus vulnérables.

Asie

Chun-Him Tam, Singapour

La Chine représente la moitié du marché des obligations de sociétés asiatique en dollars américains. À notre avis, les données fondamentales et l’humeur du marché chinois sont deux des trois moteurs essentiels des obligations asiatiques. Le troisième moteur est la politique des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine.

Les liquidités destinées au financement sur le continent chinois sont serrées et les émetteurs ont de la difficulté à refinancer leurs dettes alors que le gouvernement s’engage sur la voie du désendettement. L’importante correction du marché en 2018 a créé certaines occasions de placement, mais nous conservons une approche prudente dans l’ensemble et nous préférons observer une stabilisation des liquidités et de la confiance du marché avant de céder à l’appétit pour le risque.

Nous sommes aussi prudents à l’égard de l’Indonésie et de l’Inde. Ces deux pays affichent un déficit budgétaire et un déficit du compte courant, et ils sont plus sensibles au cycle de resserrement de la Réserve fédérale et à l’appréciation du dollar américain. Nous ne nous attendons pas à un renversement de la vapeur au moins jusqu’à la tenue de leurs élections au cours de la première moitié de 2019.

Notre recommandation consiste à s’en tenir à la qualité et à une surpondération de pays défensifs, comme Singapour, la Corée du Sud et Hong Kong.

Actions

Les corrections survenues en 2018 ont révélé les tensions auxquelles est soumis le marché boursier mondial et ramené les valorisations à des niveaux plus raisonnables. Nous pensons que le marché est en mesure de composer avec le ralentissement économique, les risques actuels quant aux tarifs et le resserrement monétaire, et ce, malgré la volatilité. Notre vision constructive dépend des faibles risques de récession pour les grandes économies, surtout les États-Unis, et de la poursuite probable de la croissance des bénéfices des sociétés. Toutefois, en 2019, les rendements pourraient être modestes et produits de manière inégale ; il convient donc de réduire la part des actions d’une légère surpondération à une pondération neutre dans les portefeuilles mondiaux.

États-Unis Pondération neutre
Kelly Bogdanova, San Francisco
  C/B prévisionnel Moy. 10 ans
S&P 500 15,6 14,8
S&P de 600 sociétés à petite capitalisation 16,3 17,9

Deux facteurs qui influent le plus sur le cours des actions américaines, soit la croissance économique et la croissance des bénéfices, seront vraisemblablement assez solides pour propulser le marché au moins légèrement à la hausse en 2019. Nous pensons que l’économie peut dépasser le taux moyen de 2,3 %. Tous nos indicateurs avancés signalent une poursuite de l’expansion pendant au moins 12 mois.

La croissance des bénéfices devrait ralentir en 2019 parce que l’élan attribuable aux baisses d’impôt ne paraîtra plus dans les données, et les comparaisons d’une année à l’autre avec les taux de croissance vertigineux de 2018 seront difficiles à franchir. En outre, la hausse des prix des entrées en raison des tarifs, de la croissance des salaires et de la vigueur du dollar devrait limiter les marges de profit. Malgré de tels défis, nous pensons que les bénéfices des sociétés de l’indice S&P 500 peuvent croître de 5 % à 10 % en raison de la vigueur de l’économie.

À notre avis, il est fort probable que les marchés se tourneront vers les titres de valeur et délaisseront les titres de croissance. La valeur a tendance à surclasser les autres données lorsque le taux des obligations du Trésor à 10 ans augmente, lorsque plus d’inflation est prévue et lorsque la croissance du PIB se renforce, ainsi qu’à la dernière phase d’un cycle de marché haussier.

Canada Pondération neutre
Patrick McAllister, Toronto
  C/B prévisionnel Moy. 10 ans
S&P/TSX 13,2 14,6

Nous recommandons une pondération neutre des actions canadiennes. Les valorisations des actions canadiennes demeurent inférieures à celles des États-Unis, ce qui, à notre avis, constitue une compensation adéquate pour les risques propres au marché intérieur, à savoir l’incidence de la hausse des taux d’intérêt sur les consommateurs lourdement endettés et le marché du logement, la capacité insuffisante des oléoducs et l’érosion de la compétitivité économique.

La conclusion des négociations sur le libre-échange avec les États-Unis et le Mexique semble en voie de réduire l’incertitude et le risque de baisse de l’économie intérieure. Toutefois, l’accord convenu doit être adopté sous forme de loi par les trois signataires, ce qui ne va pas nécessairement de soi dans le contexte politique houleux actuel.

Nos perspectives pour les principaux secteurs demeurent un peu moins prometteuses. Les valorisations des banques se sont améliorées en chiffres absolus, mais elles demeurent conformes à l’ensemble du marché canadien et des banques américaines. Nous demeurons satisfaits du choix d’une sous-pondération modeste des banques canadiennes compte tenu de nos prévisions de ralentissement de la croissance des bénéfices. Les perspectives du secteur de l’énergie sont assombries par les contraintes liées aux oléoducs et l’autosuffisance grandissante du marché américain du pétrole.

Europe et Royaume-Uni Pondération neutre
Frédérique Carrier, Londres
  C/B prévisionnel Moy. 10 ans
STOXX Europe 600 12,7 12,9
Indice toutes les actions FTSE 11,9 12,5

Les actions européennes devraient encore être soutenues par des données fondamentales en légère amélioration, ce qui comprend un taux de chômage à un creux cyclique et un contexte plus propice aux dépenses en immobilisations et aux prêts, et la faiblesse de la devise devrait favoriser le secteur de l’exportation. L’incertitude suscitée par le budget de l’Italie semble appelée à perdurer, peut-être jusqu’aux élections du Parlement européen en mai, puisque nous pensons que les politiciens européens préféreront éviter les conflits avant ce moment. Les valorisations boursières sont raisonnables, les négociations sont conformes aux moyennes à long terme, et les valorisations restent à des niveaux excessivement faibles par rapport aux valorisations américaines. Nous privilégions les secteurs des soins de santé et des produits industriels, qui tirent parti de tendances structurelles comme les dépenses en infrastructure et la numérisation.

Le sort des actions du Royaume-Uni sera tributaire du résultat des négociations du Brexit. Si le Royaume-Uni conclut une entente qui comprend une période de transition garantissant le statu quo, notre scénario de base, nous nous attendons à une reprise des actions britanniques sur fond de soulagement. Une réévaluation à la hausse sera sans doute à prévoir vu le ratio cours-bénéfice (C/B) de 11,7 pour 2019, et le rendement en dividendes de 4,5 %. En cas d’échec des négociations et d’une sortie du Royaume-Uni de l’UE sans transition, la devise risque de s’affaiblir, même si la relation inverse habituelle avec les actions pourrait se briser. Après tout, les exportateurs perdraient leur accès libre de droits de douane à l’un de leurs plus importants marchés. Nos secteurs de prédilection demeurent ceux de l’énergie et de l’assurance vie, où les flux de trésorerie s’améliorent et les valorisations sont attrayantes.

Asie hors Japon et Japon Pondération neutre ou surpondération
Jay Roberts, Hong Kong
  C/B prévisionnel Moy. 10 ans
Hang Seng 10,0 11,3
Indice composite de la Bourse de Shanghai 9,8 12,0
TOPIX 12,2 14,7

Les actions asiatiques ont traversé une année difficile en 2018, après avoir connu une très bonne année en 2017. Leur recul est surtout attribuable aux marchés de l’Asie du Nord, et plus particulièrement de la Chine.

En 2019, nous nous attendons à ce que le différend commercial, qui ne se limite pas qu’à de simples questions d’échanges, perdure ou s’aggrave, et nous prévoyons qu’il donnera le ton aux marchés asiatiques. Nous nous attendons toutefois à ce que la Chine mette en œuvre des politiques pour soutenir ses marchés et son économie, deux éléments qui ont subi les effets du différend et des vaillants efforts déployés par la Chine afin de resserrer les secteurs plus risqués de la croissance du crédit. Même si les actions chinoises se sont fortement repliées, nous conservons notre approche neutre à l’égard du marché boursier étant donné les risques persistants comme la politique américaine, le ralentissement de l’économie et les préoccupations liées à la devise. À la différence du Japon, les investisseurs ne perçoivent pas favorablement une dépréciation de la devise chinoise.

Nous avons récemment surpondéré les actions japonaises. La sous-évaluation des actions japonaises par rapport à celles d’autres pays est attrayante. Les tendances de l’économie et des bénéfices sont généralement favorables. Nous prévoyons un affaiblissement de la devise, ce qui aidera les actions. Entre-temps, le premier ministre Abe a remporté la course à la direction de son parti en septembre. Nous nous attendons à ce que la Banque du Japon maintienne sa politique très accommodante sur les taux d’intérêt. La vigueur de la devise et l’effet des hausses de la TVA prévues plus tard en 2019 font partie des risques possibles.

Devises

Laura Cooper, Londres

Dollar américain – vigueur économique encore possible

La hausse des taux aux États-Unis en raison du resserrement monétaire a été le principal facteur de la remontée du dollar américain en 2018, et l’atténuation du goût du risque en raison de l’intensification des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine s’est aussi avérée favorable. Pour 2019, les facteurs qui favoriseront la vigueur continue du dollar au début de l’année demeurent les mêmes, à notre avis. Une croissance économique soutenue dans des conditions tendues sur le marché du travail révèle la nécessité pour la Réserve fédérale d’augmenter encore les taux. L’attrait du dollar américain qui en découle pourrait toutefois s’estomper plus tard en 2019, lorsque les banques centrales d’autres pays sembleront en voie de retirer les mesures de relance des politiques accommodantes.

Euro – bas plus longtemps

L’atténuation de l’appétit pour le risque dans la foulée des événements politiques de 2018 devrait probablement s’estomper ; nous sommes toutefois d’avis que la pression exercée sur l’euro pourrait perdurer en 2019. Les signes de ralentissement de la croissance dans la région en raison de la montée du protectionnisme et de la faiblesse de l’inflation de base semblent indiquer que la Banque centrale européenne ne modifiera sa politique monétaire actuelle que plus tard en 2019, selon toute vraisemblance. Voilà pourquoi les taux directeurs devraient demeurer les mêmes jusqu’au troisième trimestre de 2019, et l’augmentation des écarts de taux en faveur du dollar américain annonce une faiblesse persistante de l’euro.

Dollar canadien – d’autres hausses en vue

L’apaisement de l’incertitude liée au commerce dans la foulée de l’Accord États-Unis–Mexique-Canada (AEUMC) et l’expansion de l’économie au-delà de son potentiel devraient inciter la Banque du Canada à relever ses taux directeurs deux autres fois au début de 2019. L’élan donné à la devise par la dynamique des taux peut toutefois s’essouffler ; la banque centrale pourrait alors faire une pause pour évaluer l’effet produit sur l’endettement élevé des ménages.

Livre sterling britannique – tout repose sur le Brexit

La livre sterling britannique sera probablement influencée par la relation entre le Royaume-Uni et l’UE en 2019. À notre avis, le pragmatisme l’emportera, et les parties concluront une entente pour le Brexit. Toutefois, l’incertitude persistante quant aux futures relations commerciales durant la période de transition prévue maintiendra probablement la livre à des niveaux très bas tout au long de l’année.

Yen japonais – les pressions pourraient l’emporter

Les conditions économiques intérieures et les perspectives prudentes de la Banque du Japon semblent indiquer que la politique monétaire extrêmement accommodante pourrait se poursuivre en 2019. Par conséquent, le yen sera probablement influencé par des facteurs externes. Il y a notamment la hausse des coûts de couverture en raison des taux américains relativement plus élevés, qui appelle les investisseurs japonais à retirer les couvertures du risque de change et donc à atténuer la demande de yen japonais en 2019.


Déclaration sur les analystes qui ne sont pas américains : Jim Allworth, Christopher Girdler et Patrick McAllister, des employés de RBC Dominion valeurs mobilières Inc., société étrangère affiliée de RBC Gestion de patrimoine – États-Unis; Frédérique Carrier, Laura Cooper et Alastair Whitfield, des employés de Royal Bank of Canada Investment Management (U.K.) Limited, société étrangère affiliée de RBC Gestion de patrimoine – États-Unis; Jay Roberts, un employé de RBC Investment Services (Asia) Limited; et Chun-Him Tam,  un employé de la succursale de Singapour de Banque Royale du Canada, ont participé à la préparation de la présente publication. Ces personnes ne sont ni inscrites ni qualifiées en tant qu’analystes de recherche auprès de l’organisme américain Financial Industry Regulatory Authority («FINRA») et, comme elles ne sont pas associées à RBC Gestion de patrimoine, elles pourraient ne pas être assujetties au règlement 2241 du FINRA régissant les communications avec les entreprises visées, les apparitions publiques et les opérations sur valeurs mobilières dans les comptes des analystes de recherche.

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