Favoriser les aptitudes scolaires et financières chez les plus jeunes générations.
Cet article est la deuxième partie de l’article intitulé « Healthy bodies get an A+ », paru dans le Volume 1, Numéro 1 de l’été 2011 de Perspectives (en anglais seulement).
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Activité ou processus permettant à une personne d’acquérir des connaissances ou de développer des compétences grâce à l’expérience, un cours ou une formation.
De l’enfance à l’adolescence, l’éducation et les apprentissages sont des aspects primordiaux de la croissance et du développement, qu’ils soient dispensés formellement par des institutions et programmes éducatifs ou plus informellement par des membres de la famille et l’exposition à des expériences de vie. D’un point de vue scolaire au Canada, les jeunes consacrent environ 14 ans à progresser du primaire au secondaire puis au post secondaire. Pour plusieurs, ces années formatrices sont cruciales pour acquérir de solides fondements en matière de compétences et de connaissances, lesquelles seront nécessaires pour réussir dans leur carrière future et dans d’autres aspects de la vie. Pour ceux réfléchissant au futur de leurs enfants et petits-enfants, pour l’essentiel est de leur fournir les meilleurs outils, ressources et canaux d’apprentissage. Cependant, pour promouvoir la réussite que ce soit au niveau scolaire ou plus spécifiquement en matière d’éducation financière et il est important de se livrer à une analyse plus en profondeur et de se questionner sur la nature même des moteurs de l’apprentissage. En examinant les fondements de l’apprentissage et en considérant l’impact de facteurs comme l’activité physique et la nutrition, les gens peuvent aider les enfants et les jeunes à se surpasser au niveau académique et développer de saines compétences en gestion financière et en prise décisionnelle.
Lorsqu’il s’agit de la performance académique, de nombreuses études démontrent une relation significative entre la forme physique et le rendement scolaire et que l’activité physique affecte positivement les compétences cognitives, les attitudes et le comportement académique.1 Bien que la cause précise de cette relation est toujours débattue par les chercheurs, être actif physiquement est reconnu comme améliorant la santé cérébrale à deux niveaux importants. Tout d’abord, cela augmente le flux sanguin au cerveau, ce qui favorise le fonctionnement des cellules cérébrales, puis cela stimule la croissance et l’entretien des connexions neurales dans le cerveau. Aussi, et bien que le cerveau soit capable de créer de nouvelles connexions neurales même à l’âge adulte, l’enfance est la période de vie au cours de laquelle ces connexions neurales et ces synapses se forment au rythme le plus important et que la « circuiterie » principale du cerveau est formée. En fait, au cours de la première décennie de vie de l’enfant, le cerveau forme des trillions de connexions et de synapses, lesquels sont les fondements mêmes sur lesquels le cerveau continue à se développer. Toutefois, si une santé adéquate n’était pas maintenue, ces connexions pourraient être affaiblies, voire même éliminées.2
Lorsqu’il s’agit d’activité physique, la triste réalité est que la majorité des enfants d’âge scolaire au Canada ne s’y adonnent pas suffisamment de façon régulière. Chez les jeunes âgés de 5 à 17 ans, seulement 13 pour cent des garçons et six pour cent des filles satisfont les directives nationales à l’effet d’au moins 60 minutes par jour d’activité physique modérée à vigoureuse.3 De plus, les enfants et les jeunes de ce groupe d’âge se consacrent en moyenne à 8,5 heures d’activités sédentaires tous les jours, soit près des deux tiers de leurs heures d’éveil quotidiennes.4
Ces modèles de comportements sédentaires chez une majorité d’enfants et de jeunes les désavantagent, et ce, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la classe. Le résultat, tel que le démontre la recherche, est qu’un nombre plus important d’enfants et de jeunes d’âge scolaire ont des compétences cognitives moindres, relèvent difficilement des défis scolaires, sont plus agressifs et affichent des comportements et des attitudes scolaires qui laissent à désirer.5 Plus particulièrement en ce qui concerne le développement de sages habitudes face aux questions monétaires et de saines compétences en gestion financière, ces statistiques s’appliquent d’une manière similaire, les cerveaux de jeunes physiquement inactifs étant moins bien préparés à ce type d’apprentissage. En plus des répercussions sur leurs compétences scolaires et en gestion financière, de faibles niveaux d’activité physique entraînent un risque plus grand de sérieux enjeux de santé au plan physique et émotionnel, dont l’hypertension artérielle, des problèmes respiratoires, l’apnée du sommeil, une faible estime de soi, la dépression et une image corporelle négative.6
Les enfants et les jeunes âgés de 5 à 17 ans ne doivent pas passer plus de deux heures de temps récréatif devant un écran par jour (incluant sur leur téléphone intelligent). Présentement, seulement 24 pour cent des personnes dans ce groupe d’âge respectent ces lignes directrices.7
Pour plus d’information, veuillez consulter les Listes de conseils pour être actif du gouvernement du Canada.
En tant que plus gros organe de l’organisme humain, le cerveau nécessite un apport constant en nutriments pour fonctionner correctement, et au cours des premières années de vie, respecter les recommandations en matière de nutrition est encore plus important pour promouvoir le développement de la santé cérébrale. À l’instar de l’activité physique, il existe aussi des relations bien établies entre une bonne nutrition et les résultats scolaires. En effet, les études démontrent plus spécifiquement que les étudiants qui ont une bonne diète ont une meilleure mémoire ainsi que de meilleures capacités créatives et de résolution de problèmes.9
Toutefois, selon des études canadiennes, plusieurs enfants et jeunes ne respectent aucunement les recommandations en matière de nutrition. Par exemple, 31,5 pour cent des enfants et des jeunes seraient en situation de surpoids ou obèses, un pourcentage qui a presque triplé au cours des trois dernières décennies.10 Parmi les enfants âgés de 4 à 8 ans, 70 pour cent ne consomment pas les cinq portions de fruits et de légumes recommandées tous les jours, et environ 30 pour cent de tous les enfants canadiens mangent des frites au moins deux fois par semaine et boivent une ou plusieurs liqueurs chaque jour. Les étudiants canadiens sont aussi grandement influencés par le marketing et l’étiquetage alimentaires, et seraient bien plus enclins à faire de mauvais choix alimentaires si des options malsaines étaient disponibles à leur école ou à proximité de celle-ci.11 Malheureusement, ces tendances croissantes de malbouffe et de déficiences nutritionnelles ont été associées avec un mauvais rendement scolaire et accroissent le risque chez les jeunes de maladie coronarienne, d’hypertension artérielle, de diabète de type 2 et de cholestérol élevé.12
Le sommeil joue aussi un rôle crucial pour ce qui est de stimuler et d’entretenir les fonctions cérébrales, de même que la capacité à se concentrer et retenir de l’information. Les enfants âgés de 5 à 13 ans devraient avoir de 9 à 11 heures de sommeil par nuit et les jeunes âgés de 14 à 17 ans devraient en avoir de 8 à 10 heures, avec des heures constantes de coucher et de réveil. Malheureusement, de nombreux jeunes ne dorment pas assez, la recherche indique que 31 pour cent des jeunes d’âge scolaire au Canada manquent de sommeil.8
Pour les parents et les tuteurs, inculquer de saines habitudes alimentaires commence à la maison, mais étant donné qu’une majorité d’enfants et d’adolescents passent une bonne partie de leur journée à l’école, il existe des opportunités de capitaliser sur ces bonnes habitudes développées à la maison et de les étendre à l’école. Voici quelques stratégies à considérer aussi bien à la maison qu’à l’école.
Pour plus d’information, veuillez consulter le Guide alimentaire canadien et autres conseils pour manger sainement du gouvernement du Canada.
À l’approche de l’hiver, ces recettes de superaliments qui bonifieront votre système immunitaire vous aideront à maintenir un bon état de santé. Essayez les quésadillas au poulet et à l’avocat et la salade de roquette à la betterave rôtie, pour de nombreux bénéfices nutritionnels, et ce, aussi bien pour les enfants que pour les adultes.
Pour de l’information additionnelle sur la santé cérébrale chez les jeunes et les adultes, veuillez lire l’article « Promouvoir la santé cérébrale à tout âge » publié dans Perspectives de RBC GP au printemps 2016
Selon un sondage national du Financial Planning Standards Council (FPSC), 42 pour cent des Canadiens et Canadiennes considèrent que l’argent est la source de leur plus grand stress.15 D’un point de vue familial, ce type de stress est souvent d’une grande portée, avec des effets négatifs non seulement sur le bien-être émotif de la personne concernée de prime abord, mais aussi sur ses relations avec son conjoint ou son partenaire de même qu’avec ses enfants. Aussi, à l’approche du congé des Fêtes, alors qu’on anticipe souvent les festivités à venir et le plaisir de passer des moments agréables en compagnie de nos êtres chers, il s’agit aussi d’un moment de l’année où certains vivront un stress plus grand quant à leurs finances.
Prendre des mesures pour atténuer le stress financier au sein du ménage peut jouer un rôle important pour ce qui est de créer un environnement plus propice au développement de connaissances financières chez les plus jeunes membres de la famille. Les apprentissages financiers surviennent souvent en dehors d’un cadre scolaire structuré, et les parents et tuteurs sont souvent les premiers responsables de ce type d’éducation chez les enfants et les jeunes. Si le stress financier avait des effets néfastes sur le ménage, cela pourrait entraîner des répercussions négatives ou limiter les opportunités de développement de compétences et de discussions financières, et les enfants pourraient être découragés quant à leur volonté de participer et d’apprendre.
Indépendamment du moment de l’année, la recherche révèle qu’avoir des plans financiers appropriés en place contribue significativement à une baisse de ses niveaux de stress financier et de stress global. En fait, les études indiquent que les Canadiens et Canadiennes qui se sont dotés de plans financiers exhaustifs — qui tiennent compte de tous les aspects, depuis les choix de placements aux considérations fiscales en passant par les assurances et la planification de retraite et successorale — ont mentionné qu’ils se sentaient mieux émotionnellement et plus heureux globalement que ceux qui s’étaient adonnés à une planification même limitée.16
Au Québec, les services de planification financière sont fournis par RBC Gestion de patrimoine Services Financiers. qui est autorisé comme une société de services financiers dans cette province. Dans le reste du Canada, les services de planification financière sont disponibles à travers RBC Dominion valeurs mobilières.
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