Opinion éclairée – Tandem de choc
L’alliance conclue par deux géants du secteur pour aider les investisseurs à atteindre leurs objectifs prouve que l’union fait la force.
L’émission Opinion éclairée, animée par Stu Morrow, stratégiste en chef, Placements, RBC PH&N Services-conseils en placements, est une série d’enregistrements audio visant à tenir les clients informés des opinions éclairées des chefs de file et spécialistes de la principale société de gestion de patrimoine la plus importante du Canada.
Hôte de l‘épisode : Helen Hayes : Première directrice générale et chef, iShares Canada, BlackRock
Dans cet épisode d’Opinion éclairée, Stu accueille Helen Hayes, première directrice générale et chef, iShares Canada, BlackRock. Dans le cadre de ses fonctions, Mme Hayes s’occupe des secteurs de la gestion de patrimoine institutionnel et de la prestation directe d’iShares au Canada, ainsi que de l’alliance RBC Gestion mondiale d’actifs iShares conclue il y a maintenant trois ans. Mme Hayes traite des fondements de l’alliance entre les deux géants du secteur et des raisons grâce auxquelles ils ont réussi à conjuguer leurs ressources et leurs aptitudes respectives pour offrir des solutions de premier plan dans le secteur. Elle souligne que leur gamme de FNB offre des innovations importantes qui répondent aux besoins en constante évolution des investisseurs d’aujourd’hui.
Mme Hayes est membre du comité de direction d’iShares – Amériques, siège au conseil d’administration de BlackRock Canada et préside le comité directeur de l’alliance RBC. Auparavant, elle était première directrice générale et chef, Vente et négociation, Actions internationales, à la Banque CIBC, où elle était chargée de la distribution d’actions non canadiennes. Elle possède une longue expérience des mandats de placement du secteur institutionnel mondial, composés de plus d’un millier de titres de sociétés ouvertes du Canada, du Royaume-Uni, d’Europe et d’Asie. Elle compte sept ans d’expérience au sein de conseils d’administration et de fiducie de sociétés sans but lucratif du secteur, dont trois ans au sein du comité de gouvernance des régimes de retraite de la Banque CIBC. De plus, elle est membre du comité consultatif de l’organisme 100 Women in Finance de Toronto.
Stu Morrow :
Bonjour à tous. Bienvenue à notre balado Opinion éclairée.
Les fonds négociés en bourse, ou FNB, ont gagné en popularité au cours des dernières décennies. Dans certains cas, ils ont attiré des flux financiers au détriment des solutions à gestion active. Le secteur a connu une rapide innovation, alors que les FNB sont sortis de leur rôle traditionnel d’instruments de placement à gestion passive.
À RBC PH&N Services-conseils en placements, nos gestionnaires de portefeuille travaillent en collaboration avec nos clients pour s’assurer de bien comprendre leurs objectifs alors qu’ils élaborent et gèrent leurs portefeuilles. Ce faisant, nous pouvons choisir d’utiliser des FNB dans nos portefeuilles, en fonction de la situation du client et des conditions de marché.
Pour discuter de ce qui se passe dans le secteur des FNB, je suis ici avec quelqu’un que je connais depuis un bon moment. Helen Hayes, directrice générale et chef, iShares Canada à BlackRock.
Dans le cadre de ses fonctions, Helen dirige la division iShares pour les segments Institutionnel, Gestion de patrimoine et Direct du Canada, ainsi que l’alliance stratégique avec RBC. Elle est membre du comité exécutif d’iShares America, siège au conseil d’administration de BlackRock Canada et préside le comité directeur de l’alliance RBC.
Auparavant, elle était directrice générale et chef, vente et négociation des actions internationales à la CIBC, où elle était responsable de la distribution des actions non canadiennes. Elle possède une longue expérience des mandats de placement pour les institutionnels mondiaux, après avoir distribué plus de 1 000sociétés inscrites en bourse au Canada, au Royaume-Uni, en Europe et en Asie.
Elle compte sept ans d’expérience au conseil d’administration de fiducies et sociétés sans but lucratif du secteur, dont trois ans au comité de gouvernance des régimes de retraite de la CIBC. Et elle est membre du comité consultatif de 100Women in Finance, à Toronto.
Helen, bienvenue à Opinion éclairée.
Helen Hayes :
Salut, Stu. Merci beaucoup de m’avoir reçue. Je suis très contente. C’est amusant de discuter avec vous comme ça, dans le cadre de mon nouveau rôle.
Stu Morrow :
En effet. Nous sommes très heureux d’avoir cette conversation avec vous. Cela faisait un certain temps.
Pendant l’introduction, j’ai parlé de plusieurs choses, et l’une d’elles est cette alliance entre BlackRock et RBC. Certains de nos clients ne connaissent peut-être pas très bien BlackRock et les FNB de RBC iShare. Pouvez-vous présenter brièvement à nos clients l’histoire de la croissance de RBC iShare ?
Helen Hayes :
Absolument, Stu. Et je pense que c’est un excellent point de départ.
Donc RBC iShare est une alliance stratégique à long terme. Elle a été créée pour profiter à la fois aux investisseurs et aux conseillers canadiens. Cette alliance marque un engagement en faveur d’un service à la clientèle et de conseils de placement de premier ordre, et elle vise à offrir un large éventail de solutions.
Vous avez également parlé des FNB et de leur popularité grandissante, et nous y reviendrons. Mais si nous regardons les relations étroites de RBC Gestion mondiale d’actifs avec les conseillers en services financiers, et la gamme de FNB locaux de premier plan qui permettent aux conseillers en services financiers d’accéder à un vaste éventail de solutions de FNB, cela leur permet de bénéficier d’un service hautement personnalisé et du soutien d’une équipe de spécialistes, basée ici à BlackRock.
Stu, nous venons de célébrer le troisième anniversaire de l’alliance RBC iShare en janvier dernier. Et quand nous regardons le chemin parcouru, la croissance a été exceptionnelle. RBC iShares vient de dépasser 100milliards de dollars en actifs sous gestion. Et si nous regardons trois ans en arrière, le montant était d’environ 60milliards de dollars. Il y a donc eu une très forte croissance. Et nous en sommes très heureux. Nous sommes heureux de voir que les investisseurs canadiens sont de plus en plus nombreux à adopter les FNB, et nous apprécions vraiment les relations étroites qui se sont formées grâce à l’alliance.
Si vous regardez notre offre actuelle, Stu, nous avons près de 140FNB cotés au Canada et gérés par iShares, et un total combiné de 170FNB cotés au Canada dans le cadre de l’alliance RBC. Donc, si vous mettez cela dans le contexte du marché canadien du détail, où plus de 2billions de dollars d’actifs sous services-conseils sont distribués par l’entremise des canaux bancaires, croyez-le ou non, environ 70% de la distribution au détail du Canada passe par ces canaux bancaires, y compris RBC.
Et RBC iShare a la plus grande équipe de conseil et de soutien du Canada. Il y a plus de 100professionnels du service à la clientèle, et l’équipe de ventes conjointes couvre 6 000 des plus importantes relations de services-conseils du Canada. Donc quand vous mettez cela en contexte, il y a en fait quatre personnes chargées de soutenir chaque relation.
L’alliance a vraiment changé la donne pour les clients ici au Canada. Et lorsque vous regardez les stratégies sophistiquées, à gestion active et à bêta intelligent proposées par RBC Gestion mondiale d’actifs, ainsi que la vaste gamme de solutions indicielles offertes par iShares, qui allient haute qualité, liquidité et prix concurrentiels, vous constatez qu’elles combinent l’expertise largement reconnue des deux chefs de file que sont RBC Gestion mondiale d’actifs et BlackRock.
Stu Morrow :
Excellente description, Helen. Et, je suppose, si nous partons de ce que vous venez de dire, pouvez-vous parler de la façon dont BlackRock voit le rôle des FNB ou d’un FNB dans un portefeuille ?
Helen Hayes :
Oui. Vous savez, quand je pense à BlackRock, et encore une fois, cela ne fait que quatre mois que je suis dans mon nouveau siège, Stu, alors j’apprends tous les jours. Et à BlackRock, nous avons franchi la barre des 3billions de dollars en actifs sous gestion dans le segment des FNB, et nous sommes les chefs de file du marché.
L’accélération et la croissance ont sans aucun doute été phénoménales au cours de la dernière année. Au sein d’iShares à BlackRock, nous gérons plus de 1 200FNB à l’échelle mondiale, soit plus que tous les autres fournisseurs de FNB.
Et quand on pense aux FNB, ce qui est intéressant dans la construction d’un portefeuille, si vous y avez accès, c’est que vous obtenez de la liquidité, qui plus est à un coût modique. Ce que nous commençons à voir, et je crois que c’est ce qui a alimenté la croissance, c’est que de plus en plus d’investisseurs comprennent l’avantage d’utiliser des FNB comme des éléments de base dans un portefeuille.
Il a fallu 15ans à BlackRock pour amener iShares à un volume de 1billion de dollars d’actifs sous gestion, 5ans pour atteindre 2billions, et au cours des 2dernières années seulement, ce volume s’est envolé à 3billions de dollars d’actifs sous gestion. Donc la croissance s’est vraiment accélérée, Stu. À un rythme phénoménal.
Et nous en revenons à ce que nous avons mentionné plus tôt, à savoir que les FNB sont de plus en plus considérés comme des blocs de construction dans les portefeuilles. Et parmi les clients de la gestion de patrimoine et les clients institutionnels, de plus en plus utilisent des FNB, que ce soit à des fins de répartition stratégique, de répartition tactique, de gestion de la liquidité ou de substitution d’instruments dérivés.
À notre avis, si nous continuons de délivrer de bons résultats aux clients, nous ne sommes qu’au début de cette croissance.
Stu Morrow :
Oui. La quantité de flux est incroyable. Et, je veux dire, c’est ce qui se passe au Canada, et certainement aux États-Unis. Partout dans le monde, nous avons constaté cet essor. Et cela s’explique sans doute par un mouvement de flux des solutions actives vers les solutions passives, mais aussi par l’innovation dans le domaine des FNB qui ne sont plus strictement passifs aujourd’hui.
Une autre question intéressante concerne l’inflation, qui est l’un des thèmes plus importants jusqu’à présent cette année, et peut-être depuis la fin de l’année dernière, malheureusement. Comment certains investisseurs, institutionnels, directs ou privés, ont-ils utilisé iShares pour se protéger de l’inflation ?
Helen Hayes :
Oui. Stu, c’est drôle. Nous ne pouvons pas regarder les nouvelles, attraper un journal ou consulter les informations en ligne sans tomber sur le mot inflation et voir l’inquiétude des gens. Évidemment, comme vous l’avez mentionné, ce problème fait les gros titres en ce moment.
Et le retour de l’inflation a certainement pris une grande place dans les esprits, si nous pensons à iShares. Et nous regardons surtout deux catégories principales. La première est celle des actifs réels. Donc dans un portefeuille iShares plus large, nous avons des FNB qui couvrent les marchandises, les actions liées aux marchandises, les matières, l’énergie, l’or, les métaux de base et les sociétés de placement immobilier.
Et les marchandises sont des actifs réels, comme vous le savez, Stu, qui sont essentiels à l’économie, et qui comprennent les matières, l’énergie, les métaux de base, si nous pensons à l’inflation que nous observons dans le secteur manufacturier et dans la production, ou dans le secteur agricole qui soutient notre population mondiale.
Du côté des métaux précieux comme l’or et l’argent, nous pensons à l’inflation et à iShares du point de vue de la couverture des placements et des portefeuilles. Et si je m’étends un peu plus sur les métaux précieux, c’est parce que je sais qu’à PH&N vous avez les fonds CGL et iShares Gold Bullion ETF. Lorsque nous pensons aux métaux précieux, ils servent depuis longtemps de réserve de valeur et de couverture contre l’inflation et la dépréciation des devises.
Malheureusement, ni vous ni moi n’avons une boule de cristal pour savoir ce qui va se passer, mais l’or a toujours servi de valeur refuge pendant les périodes de volatilité comme celle que nous traversons en ce moment, tout en offrant un rapport rendement-risque semblable à celui des actions à long terme.
Lorsque vous songez à utiliser un FNB tel que CGL et à l’intégrer au portefeuille, nous répondons à de nombreuses questions des investisseurs sur la façon de donner une certaine résilience à leur portefeuille. Comment ajouter des blocs de construction, comme nous en avons parlé plus tôt ?
Et encore une fois, historiquement, l’or et les actions liées à l’or ont connu une corrélation faible, voire négative, aux actions des autres marchés ou aux titres à revenu fixe. Ainsi, la capacité de l’or à absorber ces chocs signifie que l’intégration d’un FNB, ou de l’or en général, même si c’est du côté des actions dans des portefeuilles d’actions plus larges, peut vraiment aider à réduire cette volatilité, et je pense que cela améliore le profil de rendement ajusté au risque pour l’ensemble du portefeuille.
L’avantage peut encore être constaté si nous utilisons un FNB comme celui dont nous avons parlé, le CGL. Et ce qui est intéressant avec le CGL, c’est que ce fonds est couvert par rapport au dollar canadien, et qu’il vous donne cette exposition au lingot d’or physique que nous détenons. Encore une fois, c’est un excellent produit qui peut être utilisé pour diversifier votre portefeuille et vous aider à vous protéger contre l’inflation.
Nous en avons parlé plus tôt, mais quand nous pensons aux FNB, la croissance et la facilité à rechercher cette solution sont vraiment transparentes. Et je pense que pour contrer l’inflation, vous avez ces produits faciles d’accès que vous pouvez ajouter aux blocs de construction de votre portefeuille.
Stu Morrow :
En effet. Très certainement. Nous avons examiné, et nous avons des directives permettant aux conseillers en placement de détenir de l’or dans le portefeuille, et nous avons toujours dit que si l’or était inclus, ce serait certainement une position stratégique.
Et dans des périodes comme celle d’aujourd’hui, les prix de l’or, sur une base absolue, sur une base relative, se portent beaucoup mieux que d’autres parties du marché, sans pour autant chercher à anticiper le marché, évidemment.
Helen Hayes :
C’est vrai.
Stu Morrow :
Toutefois, il y a encore de la place, dans les portefeuilles dont vous parlez, du point de vue de la couverture de l’inflation, ainsi qu’une réserve de valeur. Donc oui, tous ces points sont intéressants.
L’autre aspect des catégories d’actifs dont nous pouvons parler, dans le contexte de l’inflation, est que les titres à revenu fixe connaissent en général des difficultés pendant certaines périodes d’inflation. Et si nous parlons de « certaines » périodes, c’est parce que nous n’avons pas beaucoup de périodes d’hyperinflation ou d’inflation élevée à titre de comparaison. D’un point de vue statistique, nous disposons de très peu de données.
Néanmoins, à propos des FNB de titres à revenu fixe, pouvez-vous nous parler de leurs avantages ? Pourquoi les clients les utilisent-ils aujourd’hui ?
Helen Hayes :
Oui, ça a été intéressant. Et la pandémie a vraiment changé le paysage en ce qui concerne l’adoption des FNB, et a fait augmenter le nombre de personnes qui les utilisent dans leurs portefeuilles. Et je vais vous expliquer pourquoi.
Alors les FNB d’obligations. Lorsqu’un gestionnaire de portefeuille de titres à revenu fixe cherche à constituer un portefeuille d’obligations et à gérer les risques, ce que nous commençons à voir est une certaine liquidité s’il utilise un FNB. Et nous considérons que les titres à revenu fixe ont trois rôles à jouer dans un portefeuille, comme vous le savez: le revenu, la préservation du capital, la diversification par rapport aux actions.
Et quand vous regardez les FNB d’obligations, vous voyez de la liquidité. L’utilisation de FNB d’obligations peut donc accroître la liquidité des composantes du portefeuille. Frais d’opération. Le coût des opérations aller-retour pour les FNB d’obligations peut être beaucoup plus faible que le coût associé à des obligations individuelles ou à un portefeuille d’obligations à l’échelle des opérations elles-mêmes. Et les investisseurs peuvent accéder à des dizaines de milliers d’obligations en une seule opération.
L’autre avantage est la flexibilité. Pour les gestionnaires, il est beaucoup plus facile et rapide de négocier des FNB d’obligations que des obligations individuelles. Ils ont ainsi plus de souplesse pour profiter des dislocations sur le marché ou pour modifier leurs profils de risque. Donc à notre avis, si vous souhaitez obtenir un revenu à partir d’un bloc de construction de votre portefeuille, ou si vous recherchez la préservation du capital ou encore la diversification par rapport aux actions, les FNB de titres à revenu fixe offerts par iShares sont un moyen simple, efficace et transparent d’aider les investisseurs à constituer ces portefeuilles d’obligations.
Je ne vais pas passer en revue tous les produits, mais dans notre gamme, nous avons des durations à court, moyen et long terme. Il y a donc tout un éventail de produits que les clients peuvent utiliser pour obtenir un revenu et couvrir leurs différents besoins. Les fonds XIG et XHY répondent au besoin de revenu. XRF et XSB peuvent contribuer à la préservation du capital. Et XBB offre une diversification par rapport aux actions.
Encore une fois, il existe un vaste éventail de produits sur lesquels nous ne pouvons pas nous attarder aujourd’hui, faute de temps, mais il a été extraordinaire d’observer la croissance de cette catégorie d’actif dans les FNB ces dernières années.
Stu Morrow :
En effet. L’innovation se poursuit. Et c’est passionnant, toutes ces sortes d’outils supplémentaires que nos gestionnaires de portefeuille ont à leur disposition pour créer et gérer les portefeuilles. C’est génial d’avoir cette relation entre RBC et BlackRock.
Helen, encore une question: quelle est la vision stratégique de BlackRock en matière d’investissement durable et d’ESG ? Peut-être que vous pouvez parler de la façon dont RBC iShares a aidé les clients à migrer vers des portefeuilles durables.
Helen Hayes :
Oui. Vous savez, Stu, c’est un sujet très important, tant pour BlackRock que pour RBC.
Les clients considèrent maintenant que la durabilité fait partie intégrante des solutions de placement. Je crois que nous avons vu les investisseurs évoluer. Ils ne conçoivent plus la durabilité comme une stratégie satellite de leur portefeuille, mais voient l’ensemble de leur portefeuille sous l’angle de la durabilité.
Nous avons constaté un élan formidable en direction de l’investissement durable. Dans le cadre de cette transition, les investisseurs réfléchissent à la stratégie globale de leur portefeuille et commencent à poser des questions à leurs conseillers sur la durabilité du portefeuille et sur la façon de l’intégrer.
En 2021, à l’échelle mondiale, BlackRock a franchi la barre des 120milliards de dollars d’actifs durables. Et nous cherchons à faire croître cette catégorie à plus d’un billion de dollars d’ici 2030, entre les FNB et les fonds indiciels.
Et les investisseurs sont plus conscients du climat, et je crois que nous souffrons tous de perturbations climatiques dans le monde, et ils sont demandeurs d’investissement ESG, car de plus en plus d’intervenants du marché reconnaissent que le risque climatique représente aussi un risque pour les placements.
BlackRock a élaboré un cadre, un cadre de durabilité, pour aider les clients à naviguer dans leur transition. Et ce cadre a été publié plus tôt cette année. Naviguer, conduire et inventer. La société s’est donc concentrée sur la création et le déploiement d’outils de transition qui sont les plus sophistiqués du secteur, met l’accent sur les analyses et les conseils de placement, et s’efforce d’être le chef de file du marché en ce qui a trait à sa gamme d’instruments de placement.
iShares offre donc les FNB les plus durables du marché, avec plus de 180produits à l’échelle mondiale. De plus, notre gamme ESG RBC iShares comprend une vingtaine de FNB qui couvrent à la fois les actions et les titres à revenu fixe. Si nous considérons que la plupart des FNB ont été lancés il y a moins de trois ans, ce segment de produits a connu une croissance très rapide. L’an dernier, nous avons vu doubler ses actifs sous gestion. Au Canada seulement, nous avons dépassé le milliard de dollars en FNB axés sur les critères ESG.
Donc lorsque je pense à l’alliance et à RBC iShares, nous nous efforçons de concevoir une solution qui aide les conseillers à gérer les portefeuilles de manière globale. Autrement dit, nous ne voulons pas voir cette solution comme un créneau très spécialisé. Nous voulons plutôt intégrer les FNB de RBC iShares comme des blocs de construction des portefeuilles.
Et nous cherchons vraiment à évaluer les titres dans l’univers général de l’ESG, puis à diversifier par rapport aux indices traditionnels. Et encore une fois, il y a ce coût modique, qui offre aux clients finaux des solutions à faible coût, mais tout à fait adaptées pour être détenues à long terme et se trouver au cœur d’un portefeuille.
Et je vais juste mentionner une chose, c’est que tout récemment, quand j’ai rejoint BlackRock, une chose vraiment intéressante à la fin de l’année dernière est que nous avons publié les données de l’indicateur MSCI Implied Temperature Rise ou ITR relativement aux FNB. Et nous les avons aussi publiées pour nos fonds communs de placement indiciels.
Le paramètre ITR est donc une donnée prospective qui peut être utilisée conjointement aux autres données et analyses sur la durabilité, pour estimer comment les portefeuilles se situent par rapport à l’objectif climatique de l’Accord de Paris, et où ils en sont dans leur transition vers une économie à faibles émissions de carbone.
En somme, lorsque nous examinons la transparence, la personnalisation et l’innovation des solutions, dans le cadre de cette alliance, nous croyons que RBC offre aux clients une excellente gamme de produits et de solutions.
Stu Morrow :
Merci bien. Oui. C’est toujours un plaisir absolu de parler avec vous, Helen. Merci de vous être adressée directement à nos clients, d’avoir partagé vos réflexions sur le secteur des FNB au Canada et dans le monde, et de nous avoir expliqué comment les investisseurs utilisent aujourd’hui ces produits dans leurs portefeuilles.
Helen Hayes :
C’est parfait, Stu. Merci beaucoup. J’ai hâte de vous revoir, en personne j’espère.
Stu Morrow :
Oui. Exactement. Nous ne sommes plus très loin maintenant, alors c’est sûrement pour bientôt.
À nos clients, merci d’avoir pris le temps d’écouter ce balado. Si vous avez des questions, comme d’habitude vous pouvez communiquer à tout moment avec votre gestionnaire de portefeuille.
À bientôt tout le monde !
Déclaration et déni de responsabilité
L’épisode 24 de la baladodiffusion Opinion éclairée a été enregistré le 24 mars 2022.
Stuart Morrow est stratégiste en chef, Placements, RBC Phillips, Hager & North Services-conseils en placements inc. (RBC PH&N SCP). Les opinions exprimées par Stuart Morrow et ses invités lors de la baladodiffusion sont les leurs et ne reflètent pas l’avis de RBC PH&N SCP et de ses sociétés affiliées, y compris RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. (RBC GMA).
L’information et les opinions qui y sont présentées sont transmises à titre indicatif seulement, sont de nature générale et ne tiennent aucunement compte de la situation ou des besoins d’un investisseur précis. Cette information et ces opinions peuvent changer et ne devraient pas être le fondement de vos décisions de placement.
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