RBC
Mobile RBC

RBC Gestion de patriomoine

GRATUIT – Dans Google Play OBTENIR – Dans l'App Store

Installer

Opinion éclairée – Épisode 5 : Eric Lascelles

Épisode 5 : Des renseignements importants sur l’économie canadienne, puis une analyse approfondie de l’élection du 3 novembre aux États-Unis.

L’émission Opinion éclairée, animée par Stu Morrow, vice-président et chef, Placements, RBC PH&N Services-conseils en placements, est une série d’enregistrements audio visant à tenir les clients informés des opinions éclairées des chefs de file et spécialistes de la principale société de gestion de patrimoine la plus importante du Canada.

Invité de l'épisode : Eric Lascelles, économiste en chef, RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA).

Cet épisode spécial d’Opinion éclairée donne la parole à Eric Lascelles, économiste en chef, RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA), qui présente des renseignements importants et actualisés sur l’économie canadienne, puis une analyse approfondie de l’élection du 3 novembre aux États-Unis.

M. Lascelles est l’un des leaders avisés les plus éminents au Canada en matière d’économie. Il tient à jour les prévisions de la société pour l’économie mondiale et conseille ses gestionnaires de portefeuilles à l’égard des thèmes et des risques principaux. Il est également membre du Comité des stratégies de placement RBC GMA, le groupe responsable des recommandations touchant la répartition de l’actif global de RBC GMA.

M. Lascelles est souvent reconnu en raison de ses apparitions régulières à la télévision, notamment sur les réseaux CNBC, BNN et autres. Ses articles ont paru dans de nombreuses publications, dont le Globe and Mail, le National Post, le Wall Street Journal et le Financial Times.

Transcription

Stu Morrow (hôte) :

Bonjour à tous nos auditeurs et merci de vous joindre à nous. Les élections américaines approchent à grands pas, et nous avons jugé bon de demander à l’économiste en chef de RBC Gestion mondiale d’actifs, Eric Lascelles, ce qu’il en pense. Eric tient à jour les prévisions de RBC Gestion mondiale d’actifs pour l’économie mondiale et donne à ses gestionnaires de portefeuille des conseils concernant les thèmes et les risques principaux. Il est également membre du Comité des stratégies de placement RBC, le groupe responsable des recommandations de la société en ce qui concerne la répartition globale de l’actif. Il est parfois invité ici, à Opinion éclairée. Il est aussi parfois invité par CNBC, CNN et d’autres réseaux. Il a écrit des articles pour de nombreuses publications, dont le Globe and Mail, le National Post, le Wall Street Journal et le Financial Times.

Bonjour Eric. Je suis heureux de vous accueillir une fois de plus.

Eric Lascelles (invité) :

Merci beaucoup. Je suis ravi d’être de retour ici. Bonjour à tous.

Stu Morrow (hôte) :

Avant d’aborder le sujet principal, j’aimerais que vous preniez quelques minutes pour communiquer à nos auditeurs vos dernières observations au sujet des économies américaine et canadienne, alors qu’il semble que la seconde vague soit arrivée, que l’on constate une augmentation des restrictions et que certaines mesures de relance tirent à leur fin ou pourraient être prolongées. Comment envisagez-vous maintenant les perspectives de croissance ?

Eric Lascelles (invité) :

Eh bien, lorsque vous affirmez qu’il y a de nouveaux obstacles, vous avez entièrement raison. Le plus évident est sans doute la seconde vague de la pandémie, car dans une bonne partie des pays développés, dont le Canada et peut-être les États-Unis, le nombre de cas d’infection par jour augmente, ce qui provoque la mise en œuvre de politiques économiques plus strictes. Cela pourrait avoir une incidence négative sur la croissance économique.

Je dirais qu’en octobre et en novembre, on s’attend à une croissance plutôt minime, plus faible qu’au cours des derniers mois. Nous espérons qu’elle sera plus forte les mois suivants. Nous avons donc signalé la possibilité qu’il y ait un repli économique pendant un mois ou deux à cause des impulsions et de leur ampleur, selon nos estimations. Je ne dirais pas que c’est une certitude. Il y a un risque que cela se produise, mais, selon moi, la reprise n’est pas compromise pour autant.

Nous pensons donc qu’il est probable que la reprise recommencera et qu’elle se poursuivra aussi en 2021. Bien entendu, nous savons, comme vous l’avez dit, qu’une partie des mesures budgétaires de relance tirent à leur fin, qu’il existe des problèmes à retardement dans le domaine du crédit, et ainsi de suite. Jusqu’ici, l’incidence négative de ces facteurs a été étonnamment faible. Une fois de plus, nous considérons donc que la reprise se poursuivra et nos prévisions tiennent compte de tous ces aspects négatifs très légitimes, mais, en fait, elles sont de plus en plus positives. Et, à dire vrai, notre conviction repose sur le fait que depuis la fin du mois d’avril ou le début du mois de mai, les indicateurs économiques sont, de façon assez cohérente, meilleurs que ce à quoi nous nous attendions et supérieurs aux prévisions moyennes, et non pires.

Au départ, on croyait que l’économie s’était contractée de 20 % ou 30 %, mais il s’avère que la chute a plutôt été de 15 % à 18 %. On a ensuite cru qu’il faudrait attendre jusqu’en été avant que l’économie ne rebondisse. En fait, elle a commencé à rebondir à la fin du mois d’avril. Par la suite, nous avons pensé que d’ici l’automne, nous aurions peut-être regagné la moitié de nos pertes initiales. En fait, cela s’est produit à la fin du mois de juin. Et donc, de façon assez cohérente, les indicateurs dépassent les estimations. Je pense qu’il faut y voir une preuve de la résilience des entreprises et de l’ingéniosité des travailleurs, des sociétés ainsi que des décideurs, en ce qui concerne la progression de l’économie.

Il y a encore beaucoup de chemin à faire. Et nous ne pensons pas que le retour à la normale aura lieu avant 2022 ou 2023. Il reste donc encore beaucoup de travail ardu à accomplir. Il est probable que la reprise ralentira et qu’il y aura des perturbations à très court terme. Mais n’oublions pas que cette reprise ne cesse de nous apporter d’agréables surprises. Vous pouvez même étudier la Chine et affirmer qu’elle est différente à bien des égards. Elle a adopté des politiques beaucoup plus vigoureuses qui ont pratiquement éradiqué le virus, ce que les autres pays du monde ne peuvent probablement espérer réussir, mais les indicateurs chinois sont constamment meilleurs que prévu. Et, en fait, l’économie chinoise a crû de 5 % depuis un an. On ne peut pas en attendre autant des autres pays, mais cette progression est un autre petit signe que la nature de cette reprise pourrait continuer à nous surprendre.

Stu Morrow (hôte) :

Voilà qui met les choses en perspective. Merci, Eric. Passons maintenant à notre sujet principal. Je crois que ce que nous essayons de cibler au cours de cet entretien, ce sont vraiment les élections américaines et leurs conséquences. Il y a beaucoup d’agitation. Nous avons aussi parlé de l’agitation et des signes dans certaines de nos communications écrites. Alors, selon vous, quels sont les scénarios les plus pertinents en ce qui concerne les changements importants aux politiques qui pourraient survenir après les élections ? Peut-on s’attendre à des changements fiscaux ou à des dépenses sur le plan réglementaire ?

Eric Lascelles (invité) :

Bien sûr. Effectivement, ces aspects sont en jeu lors des élections américaines et il vaut vraiment la peine d’en parler. Voici donc les véritables différences entre les politiques présentées par les deux candidats. Il ne s’agit pas de l’une de ces élections opposant une gauche et une droite centristes dont les programmes diffèrent très peu. Elles sont plus importantes que ça. Je crois donc que l’enjeu est plus important, selon vos préférences politiques. D’après ce que l’on peut voir en ce moment, la plateforme de Joe Biden semble comprendre beaucoup plus de mesures budgétaires de relance. Les dépenses du gouvernement seraient donc plus élevées, ce qui pourrait avoir un effet plus stimulant sur l’économie. Donc, pour résumer l’opinion générale, on peut dire qu’une victoire de Joe Biden aurait, au moins à court terme et peut-être à moyen terme, des effets économiques positifs, car la circulation de cet argent supplémentaire contribuerait à stimuler la reprise pendant ce qui pourrait autrement être une période difficile.

C’est probablement la différence la plus importante dont je puisse vous faire part. Ces mesures comprendraient probablement des investissements dans les infrastructures, des prestations plus généreuses pour les chômeurs et un soutien ciblé pour certains secteurs d’activité. De plus, je dois dire que la plateforme de Donald Trump contient aussi des mesures de relance, mais que celles-ci sont généralement moins ambitieuses et plus orientées vers des réductions fiscales que vers une augmentation des dépenses. En fait, sur le plan fiscal, le programme de Joe Biden prévoit des augmentations d’impôts pour les sociétés, mais aussi pour les particuliers à revenu élevé. C’est une source d’inquiétude occasionnelle pour les marchés boursiers. J’ai donc l’impression que les marchés boursiers envisagent maintenant cette question avec plus de confiance, ou au moins plus calmement.

Les politiques fiscales des deux candidats sont donc très différentes. N’oublions pas, bien sûr, que pour dépenser plus d’argent, il faut accroître la dette publique. Alors, même si une victoire de Joe Biden pouvait avoir une incidence positive sur l’économie, elle pourrait aussi avoir des conséquences sur la dette. Des conséquences auxquelles j’imagine qu’il faudra un jour faire face. Il ne faut donc pas s’imaginer qu’il n’y aura aucun prix à payer pour ces mesures ou qu’elles n’ont que de bons côtés, mais, quoi qu’il en soit, elles sont probablement justifiables en temps de récession profonde. Il s’agit donc, selon moi, d’un élément important.

Je crois aussi qu’au-delà de tout cela, il existe différentes philosophies en matière de réglementation et que Donald Trump est très en faveur de la déréglementation. Il a ainsi probablement contribué à stimuler l’économie, mais en causant peut-être des dommages hors de la sphère économique. Il est donc réaliste de s’attendre à ce que l’élection de Joe Biden entraîne un raffermissement sur le plan réglementaire. Ce resserrement pourrait surtout toucher le secteur de l’énergie, qui se trouverait plus limité que sous l’administration Trump si Joe Biden est élu. Outre cette question, je ne crois pas qu’il y ait vraiment de projets pour augmenter énormément le nombre de règlements, mais, si vous voyez ce que je veux dire, la déréglementation active ne sera pas à l’ordre du jour. Il y a donc là des différences, qui concernent aussi deux autres sujets auxquels je pense.

Le premier est simplement relatif à la façon dont le gouvernement américain compose avec la COVID-19. Il semble que, s’il était élu, Joe Biden prendrait peut-être des mesures plus rigoureuses pour lutter contre le virus. À court terme, l’économie en souffrirait. De telles mesures entraveraient certains secteurs de l’économie à court terme, mais pourraient bien avoir des effets nets positifs à long terme en permettant de mieux endiguer le virus, ce qui est intéressant. L’autre question est celle du commerce et de l’immigration. Donald Trump a imposé des tarifs douaniers. Si Joe Biden était élu, certains de ces tarifs douaniers pourraient fort bien disparaître ou, au minimum, on ne s’attendrait pas à en voir apparaître beaucoup de nouveaux. Il s’agit d’un effet économique positif. Par ailleurs, nous présumons que si Joe Biden l’emporte, l’immigration reprendra un rythme plus normal. Les économistes vous expliqueront que l’économie progresse lorsqu’il y a plus de travailleurs ou lorsque ceux-ci deviennent plus productifs. Une augmentation de l’immigration contribue donc à la première de ces deux composantes.

Nous avons conclu qu’il y avait d’importantes différences, mais ne les exagérons pas. Ne nous imaginons pas que les politiciens ont carte blanche. En ce qui concerne les mesures qu’ils peuvent lancer, ils sont très limités par leurs pairs politiciens et par la réalité de la situation. Quoi qu’il en soit, il y a ici de véritables différences et nous pouvons imaginer qu’elles joueront un rôle au cours de la prochaine année, d’autant plus qu’il y a de bonnes chances pour que les démocrates remportent aussi le Sénat et la Chambre des représentants. Ils auraient ainsi en main les trois leviers de pouvoir qui permettent la mise en œuvre de certains de ces programmes.

Stu Morrow (hôte) :

La question des tarifs douaniers est intéressante, car elle touche à ma prochaine question. Certains pensent que Joe Biden a l’air de voir le Canada de façon beaucoup plus positive que Donald Trump. Mais lorsqu’on prend connaissance des politiques de sa plateforme, on constate qu’elles sont elles aussi très centrées sur les États-Unis. Pour les entreprises canadiennes, après les élections, quelle serait la différence entre la poursuite du programme de Trump, qui est appliqué depuis quatre ans, et les politiques d’une administration Biden ? Quels seraient les conséquences importantes ou les secteurs clés touchés ?

Eric Lascelles (invité) :

D’accord. Eh bien, soyons réalistes. Les États-Unis ont pris une direction isolationniste. En fait, on pourrait dire qu’à cause de la COVID-19, c’est le cas du monde entier, mais les États-Unis avaient déjà pris cette voie depuis longtemps. Et cette orientation est en partie directement due au président Trump. Il a poussé le pays dans cette direction, mais cet isolationnisme est en partie le fruit d’attitudes plus répandues aux États-Unis. Ne tenons donc pas pour acquis que Joe Biden est l’antithèse de Donald Trump, qu’il rouvrira tout et que les choses reprendront comme il y a quatre ans. Ça ne sera probablement pas entièrement le cas. Voilà quel est le point de départ. Je ne m’attends pas à ce que tous les tarifs douaniers disparaissent d’un seul coup. En fait, les démocrates classiques ont généralement eu plus d’attirance pour les tarifs douaniers que les républicains. Alors, si l’on envisage cette question de trop près, elle devient plutôt floue. En fin de compte, il y a ici, une fois de plus, des différences importantes.

L’observation la plus importante que l’on puisse formuler est probablement que si Joe Biden l’emporte et que sa plateforme est mise en œuvre, l’économie américaine s’en portera sans doute mieux. L’économie canadienne en profiterait vraisemblablement aussi. Généralement, ce qui est bon pour les États-Unis l’est aussi pour le Canada. C’est la conclusion la plus importante. Si vous comparez des graphiques représentant la croissance américaine et la croissance canadienne, vous constaterez qu’elles sont souvent très semblables. Et, même si les Canadiens aiment penser qu’ils ont une influence sur leur croissance et que c’est effectivement le cas, généralement, lorsque l’économie américaine est forte, le Canada en profite. Et lorsque l’économie américaine est en mauvaise posture, le Canada en pâtit. Donc, de façon générale, le Canada profiterait lui aussi des mesures budgétaires de relance dont nous avons parlé.

Il s’agit donc probablement du commentaire le plus global et le plus important que je puisse faire, mais si on creuse un peu, il est réaliste de penser qu’il y aurait un peu moins de tarifs douaniers si Joe Biden était président. Il mettrait peut-être de nouveau un peu plus l’accent sur le commerce, ce qui serait dans l’intérêt du Canada. Le Canada est un partenaire commercial très important des États-Unis et il dépend donc beaucoup de cette relation. Il est probable que celle-ci s’améliorerait un peu, peut-être particulièrement dans le secteur du bois d’œuvre résineux, et qu’il y aurait probablement un peu moins de pression sur le secteur laitier, entre autres. Il s’agit de points économiques positifs pour le Canada.

Dans la mesure où les taux d’imposition pourraient augmenter aux États-Unis, le Canada en retirerait théoriquement un genre d’avantage concurrentiel, car il est possible que les nôtres n’augmentent pas. Mentionnons plus précisément que, dans certain cas, nos taux d’imposition ont augmenté il y a quelque temps et qu’une augmentation aux États-Unis permettrait de rétablir un certain équilibre. De façon générale, cela nous donnerait un coup de main. Pensons par exemple au secteur pétrolier. Dans la mesure où le secteur pétrolier américain pourrait faire face à des contraintes plus importantes, le secteur canadien de l’énergie pourrait être gagnant dans une certaine mesure. Certains des projets de pipelines qui sont en cours aux États-Unis pourraient par contre aussi être compromis, et je crois qu’il faut en tenir compte.

Il y a aussi deux autres aspects qui ne sont pas vraiment relatifs à des secteurs précis, mais plus généraux. Le premier est que, généralement, les sociétés œuvrant dans les marchés aiment pouvoir prévoir comment les choses se dérouleront. Et que l’ère Trump a été caractérisée par une grande incertitude sur le plan des politiques. Si Joe Biden l’emportait, il y aurait probablement un peu moins d’incertitude sur le plan des politiques, ce qui pourrait s’avérer positif. Deuxièmement, il est réaliste d’envisager que les relations politiques entre le Canada et les États-Unis seraient un peu plus amicales si Joe Biden était président. Elles sont tendues depuis quatre ans. Une certaine amélioration est probablement à prévoir sur ce plan.

Il y a donc vraisemblablement plusieurs aspects positifs. Pour ce qui est des aspects négatifs d’une victoire de Joe Biden ... au fait, je mets l’accent sur cette éventualité parce que les marchés des paris semblent considérer qu’il a environ 65 % de chances de gagner, et que certains modèles plus complexes lui donnent jusqu’à 90 % des chances ... C’est donc sur cet élément que je mets l’accent. De plus, nous avons déjà vu Donald Trump à l’œuvre. Nous n’avons pas à discuter de ce qu’il ferait. Il l’a déjà fait. Son élection équivaut pour ainsi dire au statu quo. C’est pour cela que nous nous concentrons sur la possibilité de l’élection de Joe Biden.

Donc, pour ce qui est des conséquences négatives, eh bien, le Canada pourrait perdre quelques immigrants de qualité. Depuis quelques années, les immigrants très qualifiés ont du mal à entrer aux États-Unis, ce qui avantage le Canada. Certains programmeurs et d’autres immigrants très qualifiés sont venus au Canada à la place. Même si je crois que la qualité de l’immigration pourrait rester très bonne au Canada, il sera peut-être un peu plus difficile d’attirer des personnes de ce calibre L’autre aspect est relatif aux monnaies. On s’attend à ce que, sous la présidence de Joe Biden, la valeur du dollar américain diminue. Par conséquent, la valeur du dollar canadien sera plus élevée. Les avantages sont indéniables. Par exemple, des vacances aux États-Unis coûteraient moins cher et le pouvoir d’achat du Canada serait supérieur dans le reste du monde. Nous aurions donc des raisons de nous réjouir. En fin de compte, une appréciation du huard pourrait aussi causer un problème économique, dans la mesure où nous deviendrions soudainement moins concurrentiels que nos puissants voisins du sud. Il y a donc tout un éventail de conséquences possibles, mais on peut dire que certaines d’entre elles seraient positives pour le Canada.

Stu Morrow (hôte) :

Merci, Eric. Vous avez soulevé de bons points. Je crois que les prochaines semaines seront très intéressantes tout comme, sans doute, celles qui suivront les élections, pour observer les résultats. Voilà. Comme toujours, nous sommes ravis de vous avoir accueilli au nom de RBC PH&N Services-conseils en placements. Eric, merci d’avoir, comme toujours, pris le temps de venir discuter avec nous pour nous donner votre point de vue sur ces deux questions. Nous vous en sommes vraiment reconnaissants.

Eric Lascelles (invité) :

Ça m’a fait plaisir. Comme toujours. Merci.

Stu Morrow (hôte) :

Merci encore, Eric. Au revoir !

Déclaration

L’enregistrement a eu lieu le 21 octobre 2020.

Cet enregistrement audio a été commandité en partie par RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.

Le présent document a été fourni par RBC Phillips, Hager & North Services-conseils en placements inc. (RBC PH&N SCP). Les opinions et les estimations contenues dans ce document représentent le jugement de RBC PH&N SCP et de RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA) en date du présent rapport et sont sujettes à changement sans avis. Ce rapport ne constitue pas une offre de vente non plus que la sollicitation d’une offre d’achat de titres. Les personnes, les opinions et les publications citées ne représentent pas nécessairement l’opinion de RBC PH&N SCP. Ces renseignements ne constituent pas des conseils de placement, fiscaux ou juridiques et doivent être utilisés uniquement pendant une discussion avec votre gestionnaire de portefeuille de RBC PH&N SCP ou avec un conseiller fiscal et un conseiller juridique compétents. Les informations obtenues de tiers sont jugées fiables, mais ni RBC PH&N SCP ni l’une ou l’autre de ses sociétés affiliées n’assument de responsabilité à l’égard de tout dommage, perte, erreur ou omission.

RBC GMA est la division de gestion d’actifs de Banque Royale du Canada (« RBC ») qui regroupe RBC Gestion mondiale d’actifs Inc., RBC Global Asset Management (U.S.) Inc., RBC Global Asset Management (UK) Limited, RBC Global Asset Management (Asia) Limited et BlueBay Asset Management LLP, qui sont des filiales distinctes, mais affiliées de RBC.

RBC PH&N SCP n’offre pas nécessairement tous les produits et services mentionnés. Toutefois, il se peut qu’ils soient proposés par des partenaires RBC. Communiquez avec votre gestionnaire de portefeuille si vous désirez que l’on vous recommande à l’un de nos partenaires RBC qui offre les produits ou services énoncés. RBC PH&N SCP, RBC Gestion mondiale d’actifs Inc. et la Banque Royale du Canada sont des entités juridiques distinctes et affiliées. RBC PH&N SCP est une société membre de RBC Gestion de patrimoine, division opérationnelle de Banque Royale du Canada. ® / MC Marque(s) de commerce de Banque Royale du Canada. Inc. et la Banque Royale du Canada sont des entités juridiques distinctes et affiliées. RBC PH&N SCP est une société membre de RBC Gestion de patrimoine, division opérationnelle de Banque Royale du Canada. ® / MC Marque(s) de commerce de Banque Royale du Canada.

Nous voulons discuter de votre avenir financier.