Opinion éclairée – Épisode 6 : Michael Sherman
Épisode 6 : « Pourquoi faisons-nous ce que nous faisons en tant qu’investisseurs ? » avec le chef de l’équipe Économie comportementale de RBC
Invité de l'épisode : Michael Sherman, chef de l’équipe Économie comportementale de RBC.
Dans cet épisode de la série Opinion éclairée, Michael Sherman, chef de l’équipe Économie comportementale de RBC, fournit d’importants renseignements, avec d’excellents exemples à l’appui, sur les raisons pour lesquelles nous, en tant qu’êtres humains et investisseurs, faisons ce que nous faisons et, fait encore plus intéressant, les raisons pour lesquelles nous le faisons bien que nous sachions que nous ne devrions pas le faire.
Michael et son équipe fournissent des analyses sur l’application pratique de l’économie comportementale dans l’expérience client à RBC. Il est membre du groupe de réflexion sur l’économie comportementale de l’Université Yale et fondateur de l’association professionnelle d’économie comportementale du Canada. Michael est diplômé de la Faculté de droit de l’Université de Toronto et membre du Barreau de l’Ontario et détient une maîtrise en administration des affaires de la Ivey School of Business. Il a été invité à plusieurs émissions de télévision et a publié des articles dans de grands journaux, dont le Globe and Mail.
Bonjour à tous. Merci de vous joindre à nous aujourd’hui.
Tout au long de ma carrière dans le secteur des placements, j’ai passé beaucoup de temps à essayer de mieux comprendre les anomalies et les événements qui se produisent sur les marchés financiers mondiaux. Par exemple, pourquoi les hausses et les baisses du marché semblent-elles parfois n’avoir aucun lien avec la conjoncture économique ? Pourquoi les bulles semblent-elles inévitables sur les marchés financiers ? Pourquoi est-il si difficile pour les investisseurs, dans différents contextes, d’éviter d’acheter quand les cours sont élevés et de vendre quand ils sont bas ? Le célèbre investisseur Warren Buffett a dit un jour : « Le plus grand obstacle pour les investisseurs n’est pas l’économie, mais les investisseurs eux-mêmes. »
Aujourd’hui, mon invité Michael Sherman, chef de l’équipe Économie comportementale RBC, tentera de répondre à ces questions et à d’autres. Michael et son équipe fournissent des analyses sur l’application pratique de l’économie comportementale dans l’expérience client à RBC. Il est membre du groupe de réflexion sur l’économie comportementale de l’Université Yale et fondateur de l’association professionnelle d’économie comportementale du Canada.
Il est diplômé de la Faculté de droit de l’Université de Toronto et membre du Barreau de l’Ontario et détient une maîtrise en administration des affaires de la Ivey School of Business. Michael a été invité à plusieurs émissions de télévision et a publié des articles dans de grands journaux, dont le Globe and Mail. Bonjour, Michael, bienvenue à Opinion éclairée. Je suis heureux de vous accueillir aujourd’hui.
Bonjour Stuart. Merci beaucoup de m’avoir invité à ce balado.
Avec plaisir. Je suis heureux que vous soyez des nôtres. Michael, peut-être pourriez-vous commencer par expliquer à nos auditeurs ce que vous faites à RBC ?
Certainement. J’ai le bonheur d’être chef, Économie comportementale à RBC. Notre travail consiste à aider les employés à comprendre comment les clients pensent, ce qu’ils ressentent et la manière dont ils agissent. On peut dire que l’économie traditionnelle constitue un excellent moyen de déterminer comment les gens devraient agir et quelles décisions ils devraient prendre.
Cependant, beaucoup de gens prennent des décisions en fonction de leurs émotions, de règles générales et de leur intuition. Or, il leur arrive de s’égarer. Autrement dit, les décisions qu’ils prennent les éloignent de leurs objectifs. Notre travail consiste donc simplement à faire en sorte que la Banque puisse aider les clients à atteindre leurs objectifs, sans se laisser submerger par les biais cognitifs qui ont tendance à influer sur la prise de décisions.
Les émotions et les règles générales touchent effectivement tout le monde. En ce qui concerne l’économie comportementale et l’étude des biais comportementaux, pouvez-vous expliquer à nos auditeurs comment une meilleure compréhension de certains de ces bais pourrait aider les investisseurs et même les conseillers ?
J’adore la façon dont vous avez commencé ce balado. En effet, une bonne partie des questions que vous avez posées sont celles qui m’ont attiré vers l’économie comportementale. Vous avez probablement vu ce type de comportement à maintes reprises : les gens se laissent entraîner par les marchés et suivent le mouvement. Lorsque les marchés montent, ils veulent investir de plus en plus, sans prêter attention aux données fondamentales ni les analyser.
Dans certains cas, lorsque le marché est bas, les gens cèdent à la panique et n’agissent pas de façon favorable à leur plan global. L’origine de ces biais m’étonne toujours. Pourquoi pensent-ils que leurs émotions ne servent pas leurs intérêts ? Je crois qu’il est bon de prendre du recul et d’affirmer que dans bien des cas, les gens devraient faire confiance à leurs émotions et à leurs intuitions. En fait, ils le font souvent et cela leur permet de gagner beaucoup de temps.
Pensez à l’énergie que nos cerveaux dépensent chaque jour pour traiter l’information quand nous essayons de prendre des décisions. Si pour chaque décision, nous devions effectuer une analyse minutieuse en utilisant ce qu’on appelle la réflexion lente, nous n’avancerions plus.
Or, nos cerveaux sont capables de prendre des raccourcis. Quand nous nous rendons au Starbucks, au lieu de soupeser chaque choix de boisson et de collation, nous commandons toujours la même chose ou bien nous optons pour un café ordinaire moyen. De cette façon, nous évitons à nos cerveaux de surchauffer.
La plupart du temps, ces raccourcis sont avantageux. Nous avons évolué pour pouvoir les prendre et faciliter le déroulement nos journées, afin de ne pas être bloqués sans arrêt. Cependant, dans certains cas, notamment dans celui des services financiers, ces biais peuvent jouer contre nous. Si nous sommes capables de déterminer à quels moments ces biais se manifestent et nous égarent, et si nous pouvons les anticiper, ce qui est certainement possible, alors nous pouvons nous y préparer et mettre en place des garde-fous, ou prévoir des moyens ou des personnes qui nous remettront sur la bonne voie en vue de prendre des décisions qui correspondent à nos objectifs.
Excellent. Je pense que nous verrons tout à l’heure quelques conseils pratiques à ce sujet. Pourriez-vous nous parler des biais les plus courants, notamment chez les investisseurs ? Ou bien de ceux que vous observez dans le cadre de votre travail à RBC et qui pourraient intéresser nos auditeurs ? Nous pourrions ainsi entrer dans le vif du sujet de l’économie comportementale et de l’investissement comportemental.
Oui, y a-t-il des points particuliers que vous aimeriez que j’aborde ou puis-je simplement en suggérer certains que je trouve fascinants ?
Oui, vous avez évoqué le regret et peut-être aussi l’excès de confiance ou d’optimisme. J’aimerais en savoir plus. Si vous pensez à un autre biais courant, ce serait intéressant de connaître votre avis.
Eh bien, l’aversion pour les pertes joue un rôle clé dans les placements. Elle a véritablement commencé à être étudiée quand deux scientifiques du comportement, Daniel Kahneman et Amos Tversky, ont mené des expériences voilà 30 ans pour déterminer comment les gens réagissaient aux pertes. Ils ont développé la théorie des perspectives, dont l’un des principes fondamentaux est l’idée que les gens n’aiment pas les pertes et que celles-ci suscitent une émotion deux fois plus intense que le plaisir engendré par des gains équivalents.
Autrement dit, si quelqu’un perd un billet de 20 $ qu’il avait dans son portefeuille, sa déception sera deux fois plus grande que le bonheur qu’il aurait éprouvé s’il avait trouvé un billet de 20 $. Les répercussions sont énormes, puisque les gens veulent éviter les pertes. Cette tendance peut avoir des répercussions. Ainsi, imaginons qu’une personne détient un portefeuille d’actions et que pour satisfaire des besoins en liquidités, elle doit une vendre une. Elle aura tendance à vouloir réaliser un gain à la vente. En effet, s’il vend une action qui a perdu de sa valeur par rapport au prix d’achat, l’investisseur pensera qu’il est perdant. Or, il existe de nombreux autres facteurs à prendre en considération pour choisir l’action à vendre.
La façon dont le comportement des gens change lorsqu’ils font face à des pertes influence énormément la manière dont ils investissent. Par exemple, le fait de détenir une action dont la valeur grimpe en flèche tout de suite après l’achat, puis retombe peu à peu pour revenir près de sa valeur de départ suscite un sentiment intense chez certaines personnes. Elles refusent d’admettre qu’elles ont subi une perte et accordent alors une attention accrue à l’action en question. Ces investisseurs sont très sensibles au fait que l’action est passée en deçà du prix auquel ils l’ont achetée ; ils se focalisent sur le prix d’achat.
L’aversion pour les pertes peut donc avoir une incidence considérable, jusqu’à conduire les gens à prendre plus de risques et à miser plus pour éviter une perte. Il est bon d’être conscient de son aversion pour les pertes, le cas échéant, et de déterminer si elle influe sur ses décisions de placement.
Parfait. J’aimerais revenir sur la situation que nous avons connue au début de 2020 et la forte volatilité boursière provoquée par l’épidémie et la paralysie de l’économie. Je crois que beaucoup de gens se sont retirés du marché, dans une plus ou moins grande mesure. Il est possible qu’ils hésitent à recommencer à investir, malgré le rebond des marchés et l’amélioration notable de certaines données économiques.
Quels sont les biais comportementaux qui ont poussé les gens à vendre, qui les empêchent maintenant de revenir sur les marchés et qui les convainquent que la situation est encore trop précaire ? Beaucoup d’éléments entrent probablement en compte. Êtes-vous en mesure d’analyser certains de ces comportements et de voir les biais qui les sous-tendent ?
Oui. L’une de mes citations préférées dans le domaine de la science comportementale est d’un chroniqueur au Wall Street Journal, Jason Zweig. Il a déjà dit qu’il y a une grande différence entre demander à quelqu’un s’il a peur des serpents et la réaction qu’il aurait si vous lui en jetiez un dans les bras avant de lui poser la question, même s’il est disposé à vous répondre.
Si on leur demandait s’ils pourraient tolérer une dépréciation boursière, beaucoup de gens répondraient : « Oui, bien sûr. Je pourrais facilement accepter une baisse de 20 % ou de 30 % ». Or, ils n’éprouvent pas la vive émotion ressentie en voyant la valeur diminuer abruptement jour après jour, en lisant les nouvelles et en voyant les flèches pointées résolument vers le bas à la télé.
Lorsqu’ils ont affaire pour la première fois à un recul du marché, qui est évidemment indissociable du cycle économique, beaucoup de gens ne sont pas surpris. Toutefois, la première fois qu’ils éprouvent l’émotion que provoque une baisse marquée du marché, certains d’entre eux constateront qu’ils n’adhèrent plus à leur plan, qu’ils souhaitent rester sur la touche ou qu’ils sont pris de panique. À ce moment-là, ils se débattent, ils fuient ou ils figent.
Il est très important de savoir quelle sera sa réaction en ressentant l’émotion que provoque un recul prononcé, en particulier lorsqu’on investit ses économies. Je pense que personne ne souhaite constater qu’il ne peut tolérer un tel recul ou que, du moins, le niveau de stress émotionnel est trop élevé pour lui.
Il faut savoir qu’il y a un monde entre simplement se dire « oui, je peux assumer une perte » et en subir réellement une. Nous sommes alors envahis par des émotions inconnues, et, dans certains cas, des neurotransmetteurs influent sur nos décisions. Nous ne sommes pas la même personne quand le temps est au beau fixe et que le marché monte et quand le marché baisse. Ce n’est qu’un aspect de l’aversion pour les pertes.
C’est un point intéressant. À l’inverse, un contexte de marché qui est, comme vous l’avez dit, calme et haussier annonce probablement un peu plus de comportements de prise de risque et de recherche de risque. Ce qui m’amène à vous poser la question suivante : de quelle manière la personnalité influe-t-elle sur les comportements de prise de risque ou d’évitement du risque ? Les expériences passées, l’éducation, la culture et l’environnement ont-ils tous de l’importance sur le plan du comportement en matière de risque, notamment dans le secteur des placements ?
Oui. Je pense que la personnalité peut grandement influer sur le comportement en matière de placement. Par ailleurs, j’ai bien aimé que vous ayez choisi de citer Warren Buffett au début du balado. Son associé, Charlie Munger, pense lui aussi que les émotions peuvent infléchir les décisions de placement et qu’il est de loin préférable de ne pas laisser ses émotions dicter ses décisions. Il vaut mieux prendre ses décisions de placement à tête reposée.
À mon avis, c’est important. Les gens peu anxieux et assez cartésiens sont généralement en mesure de composer avec les turbulences du marché. Il y a cependant l’autre côté de la médaille : les personnes plus émotives ou portées à s’inquiéter constatent qu’elles adoptent des comportements qui les rendent plus émotives au fil du temps.
Prenons, par exemple, une surveillance excessive des actions. Des études ont montré que les gens sont bien plus heureux s’ils ne suivent pas quotidiennement l’évolution de leurs actions et ne vérifient pas la valeur de leur portefeuille semaine après semaine. Ils seront beaucoup plus heureux s’ils le font une fois par trimestre ou par année. Certains tombent cependant dans le piège.
Nous avons tous des téléphones cellulaires, et beaucoup d’entre nous ont des applis qui permettent de suivre l’évolution du cours des actions. La consultation trop fréquente du cours des actions ou de la valeur des indices risque en tout temps de provoquer certaines émotions. Par exemple, des gens pourraient visualiser des pertes et très mal réagir, car, comme nous le savons, les pertes provoquent des réactions deux fois plus intenses que les gains. La partie est beaucoup plus facile pour d’autres en raison de leur personnalité.
Comme je l’ai dit, si l’on est émotif, c’est bien de le savoir à l’avance. Il existe des moyens de déterminer si l’on aura besoin ou non d’accompagnement. Peut-être pourrais-je aussi ajouter que c’est l’un des avantages de traiter avec un conseiller qui est aussi en mesure de jouer le rôle d’accompagnateur comportemental. Une personne qui est capable de nous guider au fil du temps et qui nous évitera d’être pris au dépourvu.
J’aime la représenter sous la forme d’un pilote breveté qui dirige facilement un bateau à bord duquel beaucoup d’entre nous prennent place et que nous regardons en pensant : « hé, nous pourrions faire ce qu’il fait ». Probablement que rien ne nous paraît bien sorcier, mais cette personne est bel et bien un pilote expérimenté qui saurait comment réagir en cas de catastrophe soudaine, qu’il s’agisse d’une tempête ou d’une mer démontée. Je ne pense pas que nous souhaitions simplement présumer, en faisant preuve d’excès de confiance, que nous pourrions surmonter la situation nous-mêmes. Un accompagnateur expérimenté peut nous être d’une grande utilité quand les émotions entrent en jeu.
Je suis tout à fait d’accord, non seulement en raison de mon poste au sein de Services-conseils en placements, mais aussi en raison de l’existence de plusieurs études universitaires qui montrent que la différence entre les résultats obtenus sur des périodes de 20 ans, 30 ans et 40 ans par les détenteurs de fonds communs de placement, d’une part, et les fonds communs de placement, d’autre part, tient au comportement. Comportement qui pourrait, comme vous le disiez, s’orienter dans la bonne direction grâce à un conseiller bien formé. Parfaitement.
À ce propos, il en va de même pour le processus de placement. Vous avez notamment parlé de l’importance de prendre du recul et de ne pas réagir aux turbulences ou réagir de façon précipitée. Dans cette optique, à RBC PH&N Services-conseils en placements, nous sommes de fervents partisans d’une approche de placement fondée sur des règles et axée sur les objectifs. Les investisseurs peuvent-ils, à votre avis, faire autre chose pour réduire au minimum les conséquences des inclinations que nous avons tous dans une certaine mesure ?
Parmi les inclinations que j’ai récemment étudiées figure l’excès de confiance, qui est lié à l’optimisme. Les humains sont des êtres naturellement confiants, mais il est remarquable à quel point nous avons tendance à l’être trop. Si vous demandez à un groupe de cent personnes combien d’entre elles pensent conduire mieux que la moyenne, des études ont montré que quelque 90 % d’entre elles vous répondront qu’elles se situent au-dessus de la moyenne, alors que cette proportion ne peut, par définition, qu’être que de 50 %. Dans presque tous les cas, si je demandais aux gens, aux travailleurs en particulier, s’ils sont plus compétents que la moyenne, aucun n’aimerait admettre qu’il ne l’est pas.
Deux spécialistes du comportement, David Dunning et Justin Kruger, sont arrivés à une conclusion. Ils ont écrit un article remarquable dans lequel ils ont affirmé que les gens qui n’ont pas les aptitudes et l’expérience nécessaires pour savoir s’ils sont compétents ou non ont tendance à avoir trop confiance en eux. Par définition, ils ne savent pas ce qu’il faut pour être vraiment compétent.
Ces spécialistes ont écrit un article fascinant, qui commence par l’histoire rocambolesque d’un homme qui fait un vol de banque à Pittsburgh. L’homme avait lu quelque part que si l’on met du jus de citron sur sa peau, on devient invisible. Il s’est enduit de jus de citron et avait la conviction que les gens ne pourraient pas le voir, puisqu’il était invisible. Le type a réellement fait un vol de banque, qui a été filmé, puis a essayé de voler une autre banque. Quand il a été interrogé, il a répondu : « eh bien, je porte du jus ». Paradoxalement, le type n’avait pas de maladie mentale. Il affichait simplement une confiance excessive. Il ne savait pas ce dont il aurait eu besoin.
À l’inverse, les gens exceptionnellement compétents ont tendance à manquer de confiance, car ils savent à quel point il est difficile d’exceller et pensent qu’il y a encore beaucoup à apprendre. Lorsqu’une personne nous paraît exceptionnellement confiante, il ne faut pas perdre de vue que beaucoup de gens ont tendance à penser que cette personne sait de quoi elle parle. Il s’agit d’une faille dans la façon dont les humains communiquent, mais ceux qui ont confiance en eux ne sont pas tous compétents.
En effet. Il reste que je suis probablement l’un des plus grands conducteurs du monde, mais ne nous éloignons pas de notre sujet. À la fin de chacun des entretiens de la série Opinion éclairée, Michael, nous demandons aux invités s’ils ont des balados ou des livres à recommander à nos auditeurs qui souhaitent poursuivre leur recherche et approfondir, dans le présent cas, leur compréhension de l’économie comportementale.
Eh bien, la liste de mes livres préférés sur la science comportementale est longue. Je suis en train de lire un ouvrage fascinant d’Olivier Sibony, spécialiste français du comportement, qui s’intitule Vous allez commettre une terrible erreur ! L’auteur présente un survol remarquable des biais.
Je viens aussi de relire quelques ouvrages. Dans The Behavioral Investor (non traduit en français), Daniel Crosby traite des avantages de faire appel à un accompagnateur comportemental et d’automatiser les décisions. Je recommande ces deux ouvrages. Bien sûr, le livre de BJ Fogg sur les habitudes, intitulé Tiny Habits (non traduit en français), est exceptionnel. Sa lecture permet d’adopter de meilleures habitudes et de se départir de celles qui sont néfastes.
Excellent. Michael, au nom de RBC PH&N Services-conseils en placements, je vous remercie d’avoir pris le temps de nous parler aujourd’hui pour nous faire part de vos réflexions sur ces sujets importants. Nous espérons avoir l’occasion de nous entretenir de nouveau avec vous. Portez-vous bien et à la prochaine !
Merci, Stuart. Ce fut un plaisir.
Merci, Michael.
Déclaration
L’enregistrement a eu lieu le 13 octobre 2020.
Cet enregistrement audio a été commandité en partie par RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.
L’enregistrement est diffusé par RBC Phillips, Hager & North Services-conseils en placements inc. (RBC PH&N SCP). Les opinions et les estimations qui y sont contenues représentent le jugement de RBC PH&N SCP et de Banque Royale en date du présent rapport et sont sujettes à changement sans avis. Cet enregistrement ne constitue pas une offre de vente ni une sollicitation d’une offre d’achat de titres. Les personnes, les opinions et les publications citées ne représentent pas nécessairement l’opinion de RBC PH&N SCP ou de Banque Royale. Ces renseignements ne constituent pas des conseils de placement, fiscaux ou juridiques et doivent être utilisés uniquement pendant une discussion avec votre gestionnaire de portefeuille de RBC PH&N SCP ou avec un conseiller fiscal et un conseiller juridique compétents. Les informations obtenues de tiers sont jugées fiables, mais ni RBC PH&N SCP ni l’une ou l’autre de ses sociétés affiliées n’assument de responsabilité à l’égard de tout dommage, perte, erreur ou omission.
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