Opinion éclairée – Épisode 8 : GoldPoint Partners et le capital-investissement
Des relations de confiance, de solides partenariats, et des connaissances et une expérience approfondies sont les ingrédients offrant un accès clé et amenant une réussite de longue date dans le domaine du capital-investissement
Invité de l'épisode : Charles (Chaz) Cocuzza et Scott Iorio, Directeur principal de GoldPoint Partners
Dans cet épisode d’Opinion éclairée, Charles (Chaz) Cocuzza et Scott Iorio, directeur principal de GoldPoint Partners à New York, également cochef du programme Select Manager Fund, fournissent d’importants renseignements sur le marché en plein essor du capital-investissement. GoldPoint Partners est un gestionnaire externe de confiance qui travaille avec RBC depuis 2007 et qui offre des solutions de capital-investissement aux clients de RBC PH&N Services-conseils en placements.
Au cours de la dernière décennie, les investisseurs se sont de plus en plus tournés vers les actifs privés, comme l’immobilier de base, l’infrastructure, les hypothèques commerciales, les titres de créance privés et le capital-investissement. Ces actifs procurent aux investisseurs des avantages uniques et importants en matière de diversification et un potentiel de croissance du rendement des portefeuilles des clients.
Chad Cocuzza est entré au service de GoldPoint en 2005 et il y occupe le poste de directeur principal au sein du groupe des placements. Avant de se joindre à GoldPoint, M. Cocuzza a travaillé à Northport Partnership Management, LLC, où il a offert des services-conseils en comptabilité et en systèmes à des entreprises du secteur du capital-investissement. M. Cocuzza a obtenu en 2003 un baccalauréat en sciences spécialisé en finance de la Rutgers University School of Business.
Scott Iorio est entré au service de GoldPoint en 2006 et il y occupe le poste de directeur principal au sein du groupe des placements. Avant de se joindre à GoldPoint, il a été analyste à la division des services bancaires mondiaux de Citigroup, où il a réalisé des financements par emprunt, des prises de contrôle par emprunt, des refinancements, des fusions et des acquisitions au nom de clients des secteurs de la technologie, des médias et des communications. M. Iorio a obtenu en 2004 un baccalauréat en sciences spécialisé en finance et un diplôme avec mineure en comptabilité du Providence College.
Bonjour à tous nos auditeurs. Merci de vous joindre à nous aujourd’hui. Au cours des dix dernières années, les actifs des marchés privés, comme l’immobilier de base, l’infrastructure, les hypothèques commerciales, les titres de créance privés et le capital-investissement, ont gagné en visibilité. Les placements dans les marchés privés ont augmenté à des fins diverses, notamment pour améliorer le rendement en revenu des portefeuilles, diversifier ces derniers par rapport aux actions cotées en bourse et obtenir un potentiel de rendement plus élevé à long terme. Depuis quelques décennies, les investisseurs institutionnels, comme les régimes de retraite et les fonds de dotation, ont peu à peu accru leurs placements dans les marchés privés.
Au cours des dix dernières années, les particuliers fortunés ont eux aussi commencé à sortir du marché public traditionnel. Les gestionnaires de portefeuille de RBC PH&N Services-conseils en placements ont accès à une multitude de solutions de placements sur les marchés publics et privés pour répondre aux besoins de nos clients. Notre solution de capital-investissement est offerte par GoldPoint Partners, un gestionnaire externe qui collabore avec RBC depuis 2007.
Aujourd’hui, pour parler du marché du capital-investissement, j’accueille deux directeurs principaux de GoldPoint Partners.
Chaz Cocuzza, cochef du programme Select Manager Fund (SMF), s’est joint à la société en 2005. Il supervise tous les aspects de la gestion du fonds liés à l’élaboration des portefeuilles, à la gestion des risques et aux relations avec les commanditaires.
Mon autre invité est Scott Iorio, également cochef du programme Select Manager Fund, qui s’est joint à la société en 2006. Scott supervise aussi tous les aspects de la gestion du fonds liés à l’élaboration des portefeuilles, à la gestion des risques et aux relations avec les commanditaires. Il est en outre membre des comités de placements et de gestion de la société.
Messieurs, bienvenue à Opinion éclairée.
Merci de nous avoir invités aujourd’hui, Stu.
C’est un plaisir d’être ici.
Je suis ravi de vous accueillir. Messieurs, avant de commencer notre discussion et dans l’intérêt des auditeurs qui ne connaissent peut-être pas GoldPoint, pourriez-vous présenter brièvement votre société et ce qu’elle fait pour les investisseurs ?
Absolument. Merci encore de nous avoir invités aujourd’hui, Stu. Je pourrais répondre en premier, puis céder la parole à mon collègue Chaz.
GoldPoint Partners exerce ses activités depuis 30 ans. Durant cette période, notre objectif et notre mission ont été d’offrir aux investisseurs un accès au marché intermédiaire du capital investissement. Notre premier client a été la New York Life Insurance Company. Nous avons créé pour elle des solutions novatrices permettant d’établir des relations symbiotiques avec les promoteurs de capital-investissement, qui sont essentiellement des gestionnaires de fonds de marchés privés, afin de les aider à amasser le capital qu’ils investissaient ensuite dans leurs entreprises et le secteur. Nous produisons cependant des rendements distincts pour nos investisseurs et nous avons imaginé différentes méthodes de placement, comme le coinvestissement et le financement direct.
Nous avons élargi le modèle mis au point pour la New York Life et, 30 ans plus tard, nous continuons de gérer son programme de capital-investissement. Elle demeure notre société mère et l’investisseur principal de chacun de nos fonds. Forts de ce partenariat, nous avons pu proposer ces solutions de capital-investissement au marché des investisseurs institutionnels. Aujourd’hui, nous gérons le capital de la New York Life et celui de plus d’une centaine d’autres investisseurs institutionnels. Grâce au partenariat conclu avec RBC, nous pouvons maintenant offrir ces solutions de capital-investissement aux investisseurs fortunés. Chaz pourrait maintenant vous présenter un bref historique de notre relation avec RBC.
Oui. Avec plaisir. Merci, Scott. Et merci de nous accueillir, Stu. Je suis heureux de tous vous rencontrer aujourd’hui.
Comme l’a évoqué Stu précédemment, la relation établie entre GoldPoint et RBC remonte à 2007. À cette époque, GoldPoint s’apprêtait à offrir ses services-conseils en matière de fonds de capital-investissement à des investisseurs externes pour la toute première fois. Comme l’a dit Scott, le programme que nous avions mis au point pour la New York Life, notre société mère, connaissait un succès retentissant depuis 20 ans, à l’époque, et maintenant 30 ans. La création du programme remonte au début des années 1990 et la New York Life a fait figure de pionnière en se tournant vers le capital-investissement et les actifs privés.
Nous ne le savions pas à l’époque, mais RBC recevait de nombreuses demandes sur le capital-investissement et les actifs privés de la part de ses clients, mais n’offrait aucun produit de cette nature. Nous parlerons un peu de l’évolution du capital-investissement dans un moment, mais en un mot, il constitue maintenant une catégorie d’actifs courante. Les conseillers en patrimoine notent qu’il suscite un intérêt grandissant chez les particuliers et les familles fortunés.
RBC était donc à la recherche d’un partenaire prêt à collaborer pleinement pour concevoir un programme parfaitement adapté aux besoins de ses clients à ce moment-là. Comme je l’ai dit, GoldPoint se trouvait alors dans une position idéale. Et finalement, nous avons été choisis pour gérer le programme de capital-investissement. Aujourd’hui, pour GoldPoint, cette relation s’est avérée très fructueuse. Au total, nous avons amassé plus de 300 millions de dollars de capitaux par l’entremise de RBC Gestion de patrimoine. Ce montant comprend 145 millions de dollars provenant du fonds précédent, le fonds IV, qui a été fermé à la fin de la dernière année. Actuellement, nous proposons le fonds V, qui a permis d’amasser 50 millions de dollars jusqu’à présent.
La demande des clients de RBC reste très forte. À mon avis, elle s’explique en partie par la longévité de notre relation et nos résultats solides au fil du temps. Après 13 ans, nous connaissons un grand nombre de gestionnaires de portefeuilles et de conseillers. Nous avons observé une hausse de la demande de personnes qui nous connaissent bien, mais aussi de la part de personnes qui commencent à peine à envisager de recourir au capital-investissement pour leurs clients. Nous profitons certainement de l’évolution du capital-investissement en tant que catégorie d’actifs, puisque les gestionnaires de portefeuille cherchent des solutions de rechange non corrélées aux actifs traditionnels. Nous y reviendrons, mais le capital-investissement constitue un bon moyen pour les gestionnaires de portefeuille de diversifier les placements par rapport aux actifs traditionnels. Par l’intermédiaire de notre programme, nous cherchons à concevoir un programme diversifié de capital-investissement pour les clients de RBC. Nous ciblons un rendement net de 15 % pour les clients. Nous sommes convaincus que cette possibilité existera toujours dans l’avenir. Nous sommes donc très emballés par les perspectives qu’offre cette relation.
C’est parfait, messieurs. Merci pour ce survol de votre société. Très bien.
Je me demandais si nous pouvions prendre un moment et expliquer en termes simples, dans l’intérêt des auditeurs néophytes en la matière, ce qu’est le capital-investissement. En quoi diffère-t-il des placements traditionnels effectués sur les marchés publics que les gens détiennent souvent dans leur portefeuille ? En quoi l’ajout de capital-investissement dans les portefeuilles des investisseurs peut-il être avantageux ?
Bien sûr, Stu. Je suis heureux de présenter quelques réflexions sur le sujet. Chaz, n’hésitez pas à intervenir.
Je pourrais d’abord parler brièvement de la structure de fonds de fonds que nous utilisons. La structure de fonds de fonds du Select Manager Fund peut être considérée comme un guichet unique pour accéder au capital-investissement. Il existe diverses approches pour investir dans la catégorie d’actifs du capital-investissement. Du point de vue de l’investisseur fortuné type, c’est différent des marchés publics pour lesquels il est possible d’investir dans un fonds indiciel. Honnêtement, si un tel fonds indiciel existait, je ne crois pas qu’il serait avantageux d’y recourir pour accéder à cette catégorie d’actifs parce que les rendements médians sont acceptables, mais pas exceptionnels.
Il est préférable de sélectionner la crème des gestionnaires sur le marché pour obtenir un accès diversifié à la catégorie d’actifs du capital-investissement. C’est exactement ce que fait le programme Select Manager Fund (SMF) de GoldPoint. Chaque fonds compte quelque 300 entreprises de taille moyenne, situées surtout aux États-Unis, auxquelles votre participation donne accès. Les fonds sont gérés selon un modèle de gouvernance très active par une trentaine des promoteurs de capital-investissement, qui d’après nos mesures, sont les meilleurs du marché. Il s’agit donc vraiment d’une solution tout-en-un.
Votre question portait aussi sur les avantages du capital-investissement, n’est-ce pas ? Pour y répondre, je reviendrais sur la gouvernance active. Dans le domaine du capital-investissement, nous pensons que l’alignement des intérêts est le principal moteur des rendements extraordinaires que le secteur produit depuis longtemps. Sur les marchés publics, on reproche souvent aux conseils d’administration et aux équipes de direction d’adopter une vision à court terme au détriment de la création de valeur à long terme. Bien des auditeurs ont probablement déjà vu les sondages laissant entendre qu’une équipe de direction éliminerait un projet majeur offrant un rendement du capital investi (RCI) attrayant à long terme afin d’atteindre ses objectifs de bénéfices trimestriels. Une telle décision d’affaires est manifestement et foncièrement mauvaise. Elle découle des autres forces du marché.
Sur les marchés privés et dans le domaine du capital-investissement, l’alignement des intérêts est lié au fait que le promoteur du capital-investissement, c’est-à-dire le gestionnaire de fonds qui choisit les entreprises dans lesquelles investir, est motivé par la création de valeur à long terme. Il n’y a guère de compromis fondé sur les gains théoriques. Le gestionnaire de capital-investissement produit son rendement lors de la vente d’une entreprise à un acheteur stratégique, c’est-à-dire une autre société qui en fera une division de son entreprise, à un autre gestionnaire de fonds de capital-investissement ou à une société ouverte. Il faut donc produire de la valeur à long terme pour les investisseurs.
Par conséquent, les promoteurs de capital-investissement accordent non seulement une très grande importance à la sélection des actifs, en misant sur les meilleures entreprises, mais aussi – et de manière plus fondamentale – à la création de valeur. Cela comprend donc des rôles de gouvernance active au sein de conseils d’administration. Il ne s’agit pas de conseils indépendants comme il en existe dans les marchés publics où les intérêts de toutes les parties ne sont pas forcément les mêmes. Ce sont des conseils d’administration très motivés, composés de membres du promoteur de capital-investissement qui mettent à contribution leur expertise afin de créer de la valeur et qui proposent des stratégies pour aider les équipes de direction à générer de la valeur au fil du temps.
Outre la diversification qu’apporte la structure de fonds de fonds proposée par GoldPoint dans le cadre du programme Select Manager Fund, en quoi cette structure est-elle avantageuse pour les clients qui veulent accéder au capital-investissement ?
En plus de la diversification, le Select Manager Fund vous permet, par exemple, d’investir dans plus de 300 sociétés. Aussi, il donne accès au marché de capital-investissement et plus particulièrement au marché intermédiaire. L’investisseur traditionnel n’a pas nécessairement la capacité d’engager des capitaux aussi importants ou d’entrer sur le marché du capital-investissement et d’accéder aux meilleurs gestionnaires de fonds de capital-investissement. Cela s’explique en partie par le fait que les gestionnaires de fonds de capital-investissement doivent souvent composer avec un nombre excessif de souscriptions, au moment de réunir des capitaux et de les investir dans le marché intermédiaire.
En effet, le montant des fonds qu’il est possible d’investir dans des sociétés cibles du marché intermédiaire est limité. Si un gestionnaire amasse trop de capitaux, il devra se tourner vers un segment des marchés privés plus efficace et similaire aux marchés publics. En investissant dans un fonds de fonds comme celui de GoldPoint, vous profitez des relations que nous entretenons depuis plus de 30 ans dans le milieu du capital-investissement, et de notre accès aux fonds faisant l’objet de souscriptions excédentaires. Le coinvestissement est un autre élément que j’aimerais souligner. Les grands investisseurs des fonds de capital-investissement peuvent parfois coinvestir avec le gestionnaire si celui-ci a besoin de capitaux supplémentaires pour conclure la transaction. Ce coinvestissement s’accompagne de modalités très avantageuses, notamment parce qu’il n’y a pas de frais.
Scott, l’année 2020 a été difficile. Les rendements ont divergé entre le milieu de l’année et aujourd’hui. Les rendements des marchés boursiers du début de l’année à la fin de mars ont été très différents des rendements générés par la suite. Comment les fonds de capital-investissement se sont-ils comportés depuis le début de l’année ? Certes, il existe de nombreuses différences entre les marchés publics et les marchés privés. Toutefois, pour l’année 2020, pouvez-vous nous donner une idée du rendement du capital-investissement en général et peut-être de celui de GoldPoint ?
Oui. Avec plaisir. De façon générale, en ce qui concerne le rendement que nous avons obtenu, il correspond exactement à la raison d’être du Select Manager Fund. De plus, nous avons noté une volatilité plus faible durant la période, un constat qui, d’après moi, s’applique à la majeure partie du secteur du capital-investissement. Comparativement aux marchés publics, les rendements ont aussi été meilleurs. Voilà exactement le but du programme pour les investisseurs.
Pour mesurer l’écart en matière de volatilité, du moins pour le programme Select Manager Fund, il faut savoir que les marchés publics ont perdu environ le tiers de leur valeur au point le plus bas du premier trimestre, selon les indices. Ils ont fini le T1 en baisse de près de 20 %. De son côté, le Select Manager Fund a reculé de 6 %, ce qui constitue à notre avis un excellent résultat, étant donné les conditions du marché à la fin mars.
Au fil des mois, nos promoteurs ont eu l’occasion de passer d’une position défensive, visant à préserver notre capital, à une stratégie offensive afin de créer du capital et de la valeur pour nos investissements. Au deuxième trimestre, le Select Manager Fund a inscrit un gain non négligeable de 7 % en cumul annuel, alors que les marchés publics peinaient toujours à remonter la pente et à revenir aux niveaux d’avant la chute. Enfin, au troisième trimestre, nous n’avons pas terminé les calculs, mais il semblerait que le fonds soit en hausse de 20 % pour l’année à la fin septembre. Il s’agit d’un résultat remarquable compte tenu du contexte des neuf mois précédents.
C’est impressionnant ! Voici la prochaine question qui vient peut-être à l’esprit. On entend beaucoup de commentaires notamment sur la structure de rendement et l’afflux des capitaux dans les marchés de capital-investissement ou les marchés privés en général provenant des investisseurs institutionnels et maintenant de particuliers fortunés. Certains disent que le marché arrive à saturation. On entend aussi parler de « liquidités en réserve ». J’aimerais connaître vos réflexions sur le sujet. Comment les investisseurs éventuels perçoivent-ils les rendements que les marchés privés pourraient générer à partir de maintenant ? Nous avons parlé du caractère vraiment exceptionnel de l’année, mais que prévoyez-vous pour les afflux de capitaux et les rendements ?
Il s’agit d’une bonne question, et nous y avons assurément beaucoup réfléchi à GoldPoint. Avant d’y répondre, j’aimerais expliquer ce qu’on entend par « liquidités en réserve » dans l’intérêt des auditeurs. Cette expression fait référence au capital dont disposent les promoteurs de capital-investissement pour faire de nouveaux placements, à la fois pour acheter des actions ou octroyer des financements. Stu, pour revenir à votre question, je suis d’accord pour dire que le capital-investissement a soulevé un intérêt énorme, comme j’en ai fait la remarque un peu plus tôt. Je dirais que cet intérêt demeure à un niveau inégalé malgré la pandémie. La COVID-19 a effectivement interrompu les efforts visant à amasser des capitaux aux deuxième et troisième trimestres. Toutefois les commanditaires, c’est-à-dire ceux qui effectuent les engagements de capital-investissement, ont repris de la vigueur au quatrième trimestre, et nous nous attendons à ce que leur redressement se poursuive en 2021.
Comme je l’ai mentionné précédemment, cela touche plus particulièrement les investisseurs institutionnels, mais les offres auxquelles les particuliers fortunés peuvent participer dans cette catégorie d’actifs se multiplient. Et je pense que la plupart des gens savent pourquoi. La faiblesse des taux d’intérêt a certainement été bénéfique pour les valorisations des actifs à risque. Les investisseurs s’entendent pour dire que la faiblesse des taux durera longtemps, ce qui ne manquera pas d’alimenter la demande. Traditionnellement, les principaux investisseurs du secteur du capital-investissement sont les régimes de retraite publics, les compagnies d’assurance ainsi que les investisseurs qui souhaitent contrebalancer des dettes à long terme avec des actifs à rendement et à risque élevés et qui peuvent sans problème absorber la prime de liquidité associée au capital-investissement.
Dernièrement, on note beaucoup de nouveaux venus. Les fonds souverains, les bureaux de gestion de patrimoine familial et les fonds de dotation ont tous accru leurs placements, et les perspectives demeurent favorables. Pour vous donner un ordre d’idée, nous estimons que la taille du marché du capital-investissement a probablement triplé ou quadruplé depuis la crise financière mondiale. Ainsi, pour revenir à votre question, Stu, la compétition accrue et l’afflux de capitaux ont sans doute eu un effet sur le rendement. Cela vaut pour de nombreuses catégories d’actifs, et non seulement le capital-investissement.
Comme nous le rappelons souvent, toutefois, nous devons tenir compte du contexte macroéconomique et savoir à quelle étape du cycle nous nous trouvons. Les flux de capitaux ont assurément de l’importance aussi. Par contre, quand nous investissons, nous nous intéressons plutôt au contexte microéconomique. Ainsi que Scott et moi le faisons souvent remarquer aux gestionnaires de portefeuille, le capital-investissement n’offre pas la possibilité d’investir dans un indice, comme on le fait sur les marchés publics. Nous consultons des données de référence pour repérer les occasions de rendements excédentaires dans le capital-investissement, mais il n’existe pas de placement indiciel. En fait, ces rendements sont plus élevés que ceux des marchés publics, mais pas au point de justifier entièrement la prime de risque.
En ce qui concerne l’accès au capital-investissement et l’objectif de GoldPoint, nous utilisons le programme mis au point voilà 30 ans pour la New York Life, qui a pris de l’expansion jusqu’à devenir le programme SMF, afin de repérer les gestionnaires du premier quartile. Il s’agit des gestionnaires capables de découvrir des actifs uniques, de créer de la valeur pour ces sociétés et de produire des rendements beaucoup plus élevés que ce qu’un indice laisserait entrevoir. Du point de vue de GoldPoint, chaque fois que nous choisissons un gestionnaire placeur ou un investissement direct, nous n’observons aucune érosion semblable des rendements. Je pense que c’est fondamentalement parce que nous sommes bien positionnés sur le marché. Nous avons accès à des gestionnaires qui doivent composer avec une forte concurrence, mais qui pour y faire face, disposent des outils nécessaires à un véritable ajout de valeur.
Bien entendu, les valorisations ont leur importance. Le prix d’achat a un effet sur les rendements à long terme. Cependant, dans ce marché, les transactions qui passent inaperçues, ce que l’on appelle des « transactions exclusives », appartiennent au passé. Le marché est très robuste. Les vendeurs sont bien renseignés. Ainsi, à notre avis, le prix demeure important, mais c’est la façon dont l’actif est utilisé qui compte le plus. Voilà qui contraste avec les marchés publics, sur lesquels seuls comptent le prix d’achat de l’actif et, bien entendu, son prix de vente.
Nos gestionnaires, en revanche, suivent des stratégies reproductibles de création de valeur. Ces stratégies sont appliquées à des secteurs ou à des types de sociétés bien précis afin de créer des capitaux au lieu de simplement repérer la valeur des capitaux. Ainsi, les 30 à 40 promoteurs du portefeuille misent sur leur expertise et leurs réseaux pour renforcer le capital humain des sociétés. Le gestionnaire et l’équipe de direction sont déterminants. C’est avant tout une question de personnes. Nos promoteurs contribuent à améliorer la haute direction des entreprises et investissent dans les personnes sur lesquelles ces entreprises reposent. Ils mettent en place des systèmes financiers en vue améliorer l’exploitation des entreprises, la croissance attribuable au chiffre d’affaires et les marges. En outre, nous en parlons d’ailleurs souvent et surtout dans ces marchés, ils contribuent au regroupement dans les secteurs, en utilisant des sociétés plateformes pour effectuer des acquisitions qui accélèrent la croissance au-delà du potentiel interne. Ils cherchent en définitive à monétiser ces entreprises pour générer des profits.
Comme nous le disons souvent aux gestionnaires de portefeuille, le processus de GoldPoint permet de repérer rapidement ces gestionnaires de talent. Nous avons élaboré ce processus et nous l’avons peaufiné au fil du temps en fonction de notre expérience, afin d’ajouter de la valeur à ces gestionnaires et d’établir d’excellentes relations à long terme. Voilà ce qui nous donne des perspectives uniques. Nous travaillons de cette manière depuis 30 ans. Comme Scott l’a mentionné précédemment, il est essentiel d’avoir accès aux meilleurs. Nous avons donc une équipe de gestionnaires que nous connaissons en moyenne depuis plus de dix ans. Nous avons investi avec eux directement dans les sociétés qu’ils détiennent. Cette approche-portefeuille et les relations que nous avons établies sont les véritables fondements des solides rendements à venir.
L’un des antécédents dont nous sommes le plus fiers est la production, durant la capitalisation des fonds du programme SMF, d’un rendement de près de 20 % pour la New York Life au cours des décennies suivantes. Depuis ce temps, malgré la concurrence, le rendement des fonds de la série SMF montre que nous avons réussi à reproduire ce succès de manière assez constante. Cela ne signifie pas que nous serons toujours en mesure de le faire dans l’avenir. Toutefois, il existe des actifs qui résistent aux perturbations et à la concurrence qui comme vous l’avez signalé, s’est accrue. Nous pensons toutefois que notre processus permettra de surmonter cette concurrence pour produire des rendements satisfaisants dans l’avenir.
C’est parfait, Chaz. Merci. Voilà un excellent survol du processus. J’aimerais éclaircir quelques points. L’un d’eux concerne la prime de liquidité, ou plutôt d’illiquidité, liée aux marchés privés et aux placements en capital-investissement, puisque les capitaux sont habituellement engagés pour une longue période, généralement de 10 à 15 ans. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ? L’immobilisation du capital pour une période prolongée, afin de permettre aux gestionnaires de créer de la valeur, comporte des avantages et des risques. Pourriez-vous aussi expliquer ce qui se passe quand un investisseur a soudainement besoin d’un remboursement de capital durant cette période ? Existe-t-il un moyen de récupérer son placement ?
Oui. Je suis ravi de répondre à cette question, Stu. Je peux aborder les raisons de l’illiquidité. Les investissements sont réalisés dans des sociétés fermées. Les titres de ces entreprises ne sont pas négociables. Quand un promoteur investit dans une société fermée, il acquiert une participation avec contrôle. Il n’existe pas de marché pour vendre une partie de cette participation. Les entreprises sont généralement conservées pendant cinq ans, puis la participation avec contrôle est vendue en une seule fois à la fin de la période de retrait.
Les fonds de capital-investissement ont habituellement une durée de dix ans ; les cinq premières années correspondent à la période d’investissement. Au cours de ces cinq années, le gestionnaire du fonds de capital-investissement recherche de nouvelles occasions de placement. Dès qu’il en trouve, il lance un appel de capital pour la totalité ou une partie de la transaction. Une fois le placement fait, il le conserve habituellement pendant cinq ans, période durant laquelle il met en œuvre son plan de création de valeur. Ensuite, dès qu’il obtient les rendements attendus, il vend le placement. Les cinq dernières années de la période de dix ans permettent d’encaisser les profits.
Les placements dans la catégorie d’actifs de capital-investissement sont donc illiquides par nature. C’est un aspect auquel les investisseurs doivent bien réfléchir avant d’investir dans cette catégorie d’actifs. Cette illiquidité complique la gestion, mais comporte aussi des avantages. En effet, si vous épargnez à long terme, il peut s’avérer utile de ne pas avoir la possibilité de vendre, alors que sur les marchés publics, les investisseurs se laissent parfois emporter par leurs émotions. Durant les épisodes de frayeur sur les marchés, nous avons tendance, tout naturellement, à vouloir vendre nos placements.
Dans le domaine du capital-investissement, cette option n’existe pas. Même si le promoteur de capital-investissement souhaitait vendre une société, il lui faudrait des mois (en général, au moins trois) pour préparer le processus d’offre requis en pareil cas. Les placements dans cette catégorie d’actifs nécessitent donc un horizon à long terme. Cela dit, depuis quelques années, on observe la croissance d’un marché secondaire dans le secteur du capital-investissement, ce qui permet de négocier et de vendre des participations dans un fonds de capital-investissement.
Pour les besoins de nos auditeurs, dans l’optique d’un investisseur fortuné, chaque position n’est peut-être pas assez importante pour profiter pleinement de ce marché. Toutefois, si l’un des investisseurs de nos fonds a besoin de liquider son placement en raison d’imprévus, le marché secondaire existe et nous pouvons aider cet investisseur à vendre sa participation, s’il est logique de le faire. Mais en général, les investisseurs doivent se sentir à l’aise avec l’illiquidité de cette catégorie d’actifs. En contrepartie, ils bénéficient de plusieurs avantages, d’abord sur le plan de la méthode de placement, mais aussi des rendements qu’ils obtiennent en visant le long terme.
Si vous n’y voyez pas d’inconvénients, j’aimerais ajouter quelques éléments contextuels. Tout ce qu’a dit Scott à propos de la convenance pour les clients et des actifs sous-jacents dans lesquels sont faits des placements doit être bien compris. Voici quelques points qui concernent le Select Manager Fund.
Prenons un exemple simple avec des chiffres ronds. Disons qu’un client souhaite investir un million de dollars dans le fonds. Les actifs sous-jacents sont illiquides, comme l’a dit Scott, mais il faut aussi comprendre le profil de trésorerie du fonds. Les choses se déroulent comme suit : au départ, nous constituons un portefeuille, puis nous lançons des appels de capital pendant les premières années du fonds pour financer les placements initiaux. Nous décaissons l’engagement à un rythme approximatif de 5 % par trimestre jusqu’à atteindre de 70 % à 75 % des capitaux engagés à des fins d’investissement dans le fonds de GoldPoint. Cela correspond habituellement à la quatrième ou cinquième année, selon notre rythme habituel.
À ce stade, nos promoteurs de capital-investissement encaissent les profits de certains des premiers placements. Nous commençons alors à rembourser le capital aux investisseurs. Cela diffère un peu de certains fonds communs de placement ou même d’autres structures alternatives, comme les fonds de couverture, dans lequel la totalité du capital, c’est-à-dire le million de dollars de l’exemple, serait remise au gestionnaire dès le premier jour. Le gestionnaire se charge du placement. Lorsque vous souhaitez vendre votre position, le fonds effectue un rachat.
Le profil de trésorerie de notre fonds est légèrement différent. Ainsi, malgré l’illiquidité dont Scott a parlé, nous avons en réalité une certaine marge de manœuvre. Par conséquent, pendant les quatre à cinq premières années, votre argent est investi, puis le capital vous est remboursé. Par le passé, la totalité des engagements est remboursée vers la septième ou la huitième année. Ensuite, le fonds est progressivement liquidé, sa durée de vie étant d’environ 13 ans. C’est un fonds dynamique, cependant, l’engagement fait le premier jour n’est pas investi immédiatement, mais plutôt sur une période de 10 à 12 ans.
Merci. Vous avez bien expliqué l’engagement de capital. Je me demande si vous pourriez prendre quelques instants et donner à nos auditeurs un aperçu du programme Select Manager Fund de GoldPoint, puis nous ferons un survol de ce qui nous attend en 2021. Ce serait bien.
D’accord. Parfait. Je peux commencer. Scott, n’hésitez pas à intervenir. Je pense que notre entretien a permis de faire un bon tour d’horizon. Au risque de me répéter, le Select Manager Fund tente de reproduire le programme que nous avons créé pour la New York Life. C’est une solution tout-en-un pour les clients de RBC. Nous constituons un programme de capital-investissement très diversifié. Nous investissons dans le marché intermédiaire américain qui, du point de vue historique, constitue l’un des meilleurs segments ou l’un des segments les plus performants en matière de capital-investissement. Étant donné notre histoire et le créneau que nous occupons, nous nouons des relations exceptionnelles avec les entreprises dans lesquelles nous investissons.
Voilà pourquoi un engagement dans le fonds se traduit par des investissements dans ce que nous croyons être l’un des meilleurs segments du capital-investissement, de concert avec les meilleurs promoteurs du domaine. Ce sont des gestionnaires que nous avons appris à bien connaître au fil du temps et grâce à nos activités directes. Ils forment un groupe de gestionnaires triés sur le volet, en qui nous avons totalement confiance. Comme l’a dit Scott au sujet de l’expérience, ces gestionnaires se sont démarqués au cours de la dernière année marquée par les bouleversements. Ils ont prouvé leur valeur pendant les neuf derniers mois.
En ce qui concerne les investisseurs de RBC, nous pouvons donner plus de détails aux personnes intéressées. Nous avons créé un programme personnalisé et adapté pour RBC. Les clients ont accès au programme avec un engagement de seulement 250 000 $. Les investisseurs institutionnels doivent quant à eux investir au minimum cinq millions de dollars dans l’un de ces fonds. Certains fonds exigent même un placement de dix millions de dollars ou plus. En ce qui a trait aux frais de gestion, nous croyons que notre barème est tout aussi attrayant. Ils sont de 38 points de base pour les clients de RBC. Dans les faits, cela est plus avantageux que pour certaines de nos sociétés en commandite institutionnelles. Nous appliquons une réduction liée à la taille que le succès du programme de RBC a rendue possible au fil du temps, afin de proposer aux clients un barème de frais de gestion très attrayant.
Pour ce qui est des liquidités, dont j’ai parlé un peu plus tôt, notre offre se distingue aussi des autres que vous pourriez proposer à vos clients. Comme le programme existe depuis 13 ans, notre processus de gestion des flux de trésorerie est efficace. Pour la production des relevés, notre processus est pleinement intégré au système de RBC, que ce soit pour les états financiers trimestriels, les relevés de compte de capital, et les documents fiscaux. Il s’agit donc d’un programme particulièrement intéressant pour les clients de RBC. L’énorme succès qu’il connaît année après année le montre bien. Je pense aussi que ce n’est pas fini. Scott, avez-vous des choses à ajouter ?
En fait, je veux encore souligner que cette solution tout-en-un permet d’accéder au marché intermédiaire américain où GoldPoint peaufine ses processus depuis une trentaine d’années afin que les investisseurs puissent en profiter pleinement. Et nous avons beaucoup parlé d’alignement des intérêts durant notre entretien. Je crois que c’est un principe que toute l’équipe de GoldPoint a à cœur. Ainsi, Chaz, moi-même et tous les membres de l’équipe GoldPoint avons effectué un engagement substantiel dans le Select Manager Fund. Nous ne faisons pas que profiter des avantages du programme ; nous avons pleinement confiance en nos produits. Ainsi, nous détenons à titre personnel des placements considérables dans le marché intermédiaire de capital-investissement, parce que nous sommes convaincus de l’attrait de ce secteur.
Très bien. Il est bon de constater cet alignement. Nous souhaitons tous que les gestionnaires partagent nos intérêts. À la fin de chaque édition d’Opinion éclairée, je demande à mes invités de nous faire part de leurs lectures ou des émissions qu’ils écoutent, en baladodiffusion ou en continu, susceptibles d’intéresser nos auditeurs. Aujourd’hui, certains souhaitent peut-être en apprendre davantage sur les marchés privés, le capital-investissement ou les placements en général. Je vous pose donc la question, messieurs. Avez-vous des recommandations ? Nous aimerions les entendre.
Stu, je suis heureux de répondre à cette question. J’aime beaucoup les balados. Je préfère apprendre en écoutant plutôt qu’en lisant. En temps normal, j’ai un long trajet à faire pour me rendre au travail. Les balados conviennent donc parfaitement à ces déplacements en voiture ou en train. Tim Ferris ne traite pas nécessairement de capital-investissement, mais je le trouve intéressant. Je crois qu’il a été l’un des pionniers de la baladodiffusion à bien des égards. Il mène des entrevues avec des invités fascinants du milieu de la finance et d’autres secteurs. Je trouve toujours son contenu instructif. Naval Ravikant, le fondateur d’AngelList, publie des balados captivants et brefs que j’aime bien. C’est l’un de mes préférés. Chaz, j’ignore si vous avez eu le temps de lire des livres ou d’écouter des balados depuis que votre famille s’est agrandie.
Oui, vous avez bien raison. Effectivement, ma conjointe et moi avons eu un bébé au début de l’année. Nous avons donc un poupon de six mois à la maison.
Toutes nos félicitations encore une fois. C’est réjouissant !
Il commence à peine à regarder des livres. À tous ceux qui vivent une situation semblable, je recommande fortement le livre Birthday Monsters. Ma fille Wendy et moi le lisons ensemble. C’est un livre assez court. Ça ne prend pas longtemps à lire, mais il nous occupe beaucoup. Je le lis plusieurs fois par jour.
Plus sérieusement, l’un des ouvrages que j’ai lus plus tôt cette année durant la crise de la COVID s’intitulait Les secrets des All Blacks de James Kerr. Il se lit aussi assez vite, mais pas autant que Birthday Monsters. Il traite de la création d’une culture de haut rendement. Il s’agit d’une analyse en profondeur des All Blacks, sans doute l’une des équipes sportives les plus performantes de tous les temps. Je ne suis pas un fervent partisan de rugby, ou du moins je n’ai pas vraiment suivi étroitement ce sport, mais j’aime beaucoup les ouvrages qui traitent à la fois de sports et d’affaires, deux de mes passions personnelles.
Cet ouvrage a été recommandé lors de l’une de nos réunions annuelles par un promoteur que je tiens en très haute estime en raison de la manière dont il a bâti sa société et dont il promeut la culture d’entreprise. De toute évidence, le capital-investissement est d’abord une question de personnes ; or, nous nous concentrons toujours fortement sur les chiffres. Cette société en particulier consacre beaucoup de temps à réfléchir à son organisation et à son expansion. Bref, cet ouvrage a attiré mon attention et il était passionnant. Il analyse les facteurs qui font des All Blacks une équipe remarquable et performante année après année. Avertissement : on y parle surtout de responsabilité, de se placer avant l’équipe et de toujours penser à améliorer les choses pour les suivants.
Cela nous tient à cœur, à Scott et à moi. Nous passons beaucoup de temps ensemble et nous sommes de très bons amis. Nous avons la chance de travailler ensemble, mais la création d’une culture d’excellence est un sujet dont nous parlons beaucoup quand il est question de GoldPoint, du SMF et d’autres choses semblables. Cette lecture était très intéressante et les leçons qu’on en tire peuvent s’appliquer autant dans sa vie professionnelle que personnelle. C’est faire d’une pierre deux coups. Je le recommande donc fortement à tous.
Très bien. À notre prochaine rencontre, nous chanterons le « haka » avant de commencer.
Avec plaisir !
Je le connais très bien. Je suis un ancien joueur vedette de rugby. En vérité, seulement un ancien joueur de rugby. Je tiens à vous remercier d’avoir pris le temps de vous joindre à moi aujourd’hui et de discuter des marchés de capital-investissement et du programme Select Manager Fund de GoldPoint Partners. Comme toujours, j’ai passé un excellent moment en votre compagnie. J’espère que vous reviendrez faire le point sur le programme Select Manager Fund en 2021.
Nous serons heureux de répondre à l’invitation.
Ce serait fantastique, Stu. Merci.
Nous vous inviterons assurément. Merci à vous deux. Prenez bien soin de vous.
Déclaration
Ce balado a été enregistré le 14 décembre 2020.
Il est diffusé pour l’usage de RBC Phillips, Hager & North Services-conseils en placements inc. (RBC PH&N SCP). RBC PH&N SCP et Banque Royale du Canada sont des entités juridiques distinctes et affiliées. RBC PH&N SCP est une société membre de RBC Gestion de patrimoine, division opérationnelle de Banque Royale du Canada. ® / MC Marque(s) de commerce de Banque Royale du Canada.
GoldPoint Partners LLC (GoldPoint) est une société de capital-investissement indépendante non affiliée à RBC. Les employés de GoldPoint qui ont participé à cet enregistrement sont des représentants de courtier de NYLIFE Distributors LLC. Les auditeurs intéressés devraient lire la notice d’offre du fonds et s’adresser à leur représentant RBC pour savoir si ce fonds leur convient.
Les opinions et estimations contenues dans l’enregistrement représentent le jugement de GoldPoint en date de l’enregistrement et sont sujettes à changement sans avis. Cet enregistrement est destiné aux clients à titre informatif et ne tient pas compte des circonstances, des objectifs, de la situation financière ou des besoins particuliers des destinataires et ne constitue pas une offre de vente non plus que la sollicitation d’une offre d’achat de titres. Ces renseignements ne constituent pas des conseils de placement, fiscaux ou juridiques et doivent être utilisés uniquement pendant une discussion avec votre gestionnaire de portefeuille de RBC PH&N SCP ou avec un conseiller fiscal et un conseiller juridique compétents. Les informations obtenues de tiers sont jugées fiables, mais ni RBC PH&N SCP ni l’une ou l’autre de ses sociétés affiliées n’assument de responsabilité à l’égard de tout dommage, perte, erreur ou omission. Lorsqu’ils sont présentés ces opinions et points de vue sont fournis à titre d’intérêt général et ne sont pas nécessairement partagés ou appuyés par PH&N, et aucun avis ni opinion exprimés ne reflètent ceux de PH&N. Les rendements antérieurs ne sont pas garants des rendements futurs. Les taux d’intérêt, la conjoncture des marchés, les offres spéciales, les décisions en matière d’impôt ainsi que d’autres facteurs touchant les placements peuvent changer rapidement.