Bien que l’Internet fasse partie de la vie courante de nos jours, cela ne signifie pas pour autant que la génération plus jeune est naturellement consciente des risques reliés à la navigation dans le cyberespace.
Pour ceux et celles qui ont grandi sans l’Internet, son envergure et sa complexité peuvent être une source de grande anxiété quant à la sécurité en ligne. À cet effet, une étude récente réalisée par Norton a révélé que 86 pour cent des répondants canadiens appréhendaient de devenir une victime d’un cybercrime.1 Une autre source de préoccupation chez plusieurs adultes portait sur leurs efforts d’éducation de la plus jeune génération en matière de sécurité sur l’Internet, étant donné que les jeunes, pour la plupart d’entre eux, n’ont jamais vécu dans un monde sans connectivité à l’Internet.
Un processus d’apprentissage
Une compréhension personnelle des mesures de sécurité recommandées peut s’avérer extrêmement utile pour protéger toute sa famille.
- Hameçonnage – En 2013, le Centre antifraude du Canada a reçu plus de 16 000 plaintes de fraude reliées à des courriels et de faux sites Web.2 Les cybercriminels utilisent cette stratégie pour accéder à des renseignements personnels par l’entremise de courriels comportant des liens ou des demandes d’information comme des numéros de comptes, des confirmations de mots de passe ou des adresses. On ne doit jamais ouvrir de liens ou de courriels reçus de personnes qui nous sont inconnues; les entreprises réputées ne sollicitent jamais par courriel de renseignements personnels ou d’information sur les comptes.
- Mots de passe – Une recherche de Microsoft a conclu que le navigateur typique sur l’Internet possédait 6,5 mots de passe pour le Web et 25 comptes en ligne qui nécessitaient des mots de passe.3 Bien qu’ils soient faciles à mémoriser, les noms, dates de naissance ou autres renseignements familiaux devraient être évités de même que des mots standards du dictionnaire. On doit aussi éviter de sauvegarder ses mots de passe dans un ordinateur ou cellulaire, et chaque compte devrait être protégé par un mot de passe différent.
- Actions proactives en ligne – S’assurer que ses logiciels de sécurité soient toujours à jour est une pratique importante, de même qu’effacer régulièrement l’historique de son navigateur Web et faire preuve de vigilance en surveillant de près ses comptes en ligne pour toute activité inhabituelle.
Les personnes, familles et entreprises désireuses de se renseigner sur des pratiques de sécurité plus détaillées devraient consulter le programme Pensez cybersécurité du gouvernement du Canada.
Sensibiliser la plus jeune génération
94 pour cent des jeunes Canadiens ont un compte Facebook, 87 pour cent ont un téléphone cellulaire avant la 11e année scolaire, et sept sur dix sites Web visités sont des sites de réseaux sociaux.4 Bien que l’Internet fasse partie de la vie courante de nos jours, cela ne signifie pas pour autant que la génération plus jeune est naturellement consciente des risques reliés à la navigation dans le cyberespace. Aussi, bien que les logiciels de contrôle parental soient une mesure d’utilisation courante, une telle mesure est réactive et ne remplace d’aucune façon la valeur d’une éducation proactive et de littératie sur les médias pour développer une forte prise de conscience partagée au sein de la famille.
Parmi toutes les ressources, les organismes de promotion et les autorités qui s’intéressent à la sécurité des jeunes en ligne, il existe un consensus très clair quant à l’importance d’un dialogue et d’une communication ouverte au sein de la famille. En effet, il est important de discuter régulièrement avec ses enfants de ce qu’ils aiment et n’aiment pas en ligne et aussi de ce qu’ils y apprennent afin d’alimenter les discussions à ce propos et de créer un niveau de confort chez ses enfants, tel qu’ils n’hésiteront pas à poser leurs questions et à faire part de leurs problèmes aux adultes. Les parents doivent aussi leur rendre la pareille, en partageant avec eux la manière dont ils se servent de l’Internet à des fins professionnelles et personnelles, en vue d’enrichir leurs discussions et de les rendre plus pertinentes.
Une étude menée en 2014 par McAfee Canada a montré que seulement la moitié des jeunes répondants avait mentionné que leurs parents avaient eu une conversation avec eux sur la sécurité en ligne et que 25 pour cent seulement leur avaient confié que leurs parents surveillaient leur comportement en ligne.5 Installer l’ordinateur familial dans une pièce commune, de même que se doter de règles pour éviter que les ordinateurs portables et les appareils mobiles ne soient utilisés privément, est l’une des stratégies les plus efficaces pour promouvoir un forum ouvert, s’assurer d’une surveillance continue des activités en ligne et enrayer la culture du secret. Ce faisant, parents et enfants auront l’occasion de naviguer ensemble sur l’Internet, ce qui suscitera des apprentissages actifs tant du point de vue des parents que des enfants.
Un autre aspect important pour promouvoir la sécurité en ligne est de se rappeler que même si l’Internet n’est pas un espace physique, que la plupart des règles parentales s’appliquent tout autant. Les mêmes consignes de ne pas parler à des inconnus, de connaître leurs amis et de dire à un adulte si quelqu’un les rend inconfortables sont aussi précieuses dans le monde en ligne. Une règle qui doit leur être communiquée de façon toute particulière concerne le partage d’information personnelle. Tout ce qui est affiché en ligne est public jusqu’à un certain degré et les jeunes prennent souvent des décisions impulsives sans considérer leurs conséquences à long terme. L’objectif poursuivi est de les aider à développer une conscience de la finalité de leurs actions versus le risque y associé lorsqu’ils partagent leurs photos, messages et détails de profil.
Contacter un conseiller expérimenté
Vous n'avez pas de conseiller RBC et vous souhaitez en trouver un ? Laissez nous vous connecter avec l'un d'eux.Une conscience globale s’étend au-delà de la résidence familiale, ce qui fait qu’il s’avérera important et très utile de se renseigner sur les initiatives communautaires et régionales disponibles. Un bon point de départ consisterait à contacter votre commission scolaire, service de police et centre jeunesse pour obtenir plus d’information sur les séances et campagnes d’information qui pourraient être offertes.
L’intimidation dans le cyberespace
Une étude nationale menée par Telus Wise, en partenariat avec Habilo Médias et PREVNet, a démontré que 42 pour cent des jeunes âgés de 12 à 18 ans ont été victimes de cyberintimidation et que 60 pour cent d’entre eux ont été témoins de tels incidents. Plus surprenant encore, 43 pour cent des jeunes sont d’avis qu’en parler à ses parents ou enseignants ne changerait rien.6
Bien que chaque province et territoire se soit doté d’une législation et de politiques sur l’intimidation, le Canada ne commandite pas de campagne nationale pour contrer l’intimidation. Comme parents, éducateurs, professionnels et modèles de rôle, nous devrions tous nous sentir interpellés pour agir afin de nous outiller des meilleures ressources et informations pour assurer la sécurité de nos enfants.
Principaux conseils par âge pour assurer la sécurité en ligne
Groupe d’âges | Recommandations |
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5 à 7* |
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8 à 10* |
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11 à 13* |
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14 à 17* |
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18+** |
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*Extrait d’Habilo Médias, le Centre canadien d’éducation aux médias et de littératie numérique.
http://habilomedias.ca/fiche-conseil/conseils-sécurité-âge-5-7-ans
**Provenant du site du gouvernement du Canada : Pensez cybersécurité – protégez-vous
http://www.pensezcybersecurite.gc.ca/index-fr.aspx
- Norton Cybersecurity Insights Report.
- GRC. Cybercriminalité : survol des incidents et des enjeux au Canada.
- A Large-Scale Study of Web Password Habits. Recherche Microsoft. 2007.
- PREVNet Cyberbullying Stats Sheet.
- Communiqué de presse CNW. 2014 Digital Deception in Canada.
- Communiqué de presse d’Habilo Médias.
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