Les changements géopolitiques, technologiques et économiques influencent la façon dont les bureaux de gestion de patrimoine familial s’adaptent pour composer avec l’incertitude et se positionner afin d’obtenir un succès durable. Le Rapport sur les bureaux de gestion de patrimoine familial de l’Amérique du Nord 2025 traite de cette évolution en faisant un examen de 141 bureaux de gestion de patrimoine familial au Canada et aux États-Unis, et en établissant des comparaisons avec des pairs ailleurs dans le monde.
Apprenez-en plus sur les tendances qui ont une incidence sur les bureaux de gestion de patrimoine familial, notamment les possibilités offertes par l’intelligence artificielle, les facteurs qui déterminent la stratégie, l’évolution des priorités en matière d’investissement et la volonté de renforcer la résilience opérationnelle grâce au talent et à la technologie.
Télécharger le rapport dans son intégralité
Les bureaux de gestion de patrimoine familial de l’Amérique du Nord sont confrontés à l’incertitude des marchés, à des changements technologiques rapides et à l’évolution des priorités. Le rapport 2025 souligne la manière dont les bureaux s’adaptent en favorisant l’innovation, en affinant leurs stratégies et en explorant de nouvelles façons de renforcer leurs opérations.
L’IA est de plus en plus utilisée dans les bureaux de gestion de patrimoine familial, en particulier pour faciliter la recherche et la production de rapports sur les placements.
En 2024, 11 % des bureaux de gestion de patrimoine familial avaient mis en œuvre l’IA générative, et 30 % ont indiqué vouloir l’adopter. Le sondage de cette année porte sur des applications précises : 29 % utilisent l’IA générative pour faciliter la production de rapports sur les placements (63 % expriment un intérêt), et 30 % pour gérer et rechercher des textes tels que les nouvelles, les médias sociaux et les transcriptions (39 % expriment un intérêt). L’adoption devrait s’accélérer à mesure que la technologie évolue.
L’IA générative permet aux bureaux de gestion de patrimoine familial de simplifier les processus courants et d’augmenter la capacité de leurs employés à accomplir des tâches à rentabilité élevée. Les utilisateurs précoces pourraient être mieux placés pour s’adapter rapidement et gérer une complexité croissante.
En 2025, les rendements attendus étaient en moyenne de 5 %, et seulement 13 % des bureaux de gestion de patrimoine familial s’attendaient à des rendements supérieurs à 10 %. Il s’agit d’une baisse par rapport au rendement moyen attendu de 11 % en 2024, alors que 40 % des bureaux de gestion de patrimoine familial prévoyaient un rendement supérieur à 10 %. Cette année, 15 % des répondants s’attendent à un résultat négatif, comparativement à seulement 1 % l’année précédente.
Nombre d’entre eux favorisent les liquidités pour les gains à court terme, tandis que d’autres privilégient les secteurs de l’intelligence artificielle, de la défense et des « sept magnifiques », ce qui n’a pas changé par rapport à l’an dernier.
La faiblesse du dollar américain a ravivé l’intérêt pour les actions européennes, tandis que la politique budgétaire américaine aura probablement un effet dissuasif sur les obligations d’État à long terme. Seulement 16 % envisageraient de déménager si le risque géopolitique était jugé suffisamment sérieux, la plupart ajustant leurs stratégies sans perdre leurs convictions.
En 2025, les marchés privés représentaient 29 % du portefeuille moyen d’un bureau de gestion de patrimoine familial, en légère baisse par rapport à 30 % l’an dernier. Malgré le sous-rendement du capital-investissement et du capital-risque, nombreux sont ceux qui s’attendent à ce que ces placements permettent d’obtenir les meilleurs rendements corrigés du risque à long terme.
Vingt-cinq pour cent des bureaux de gestion de patrimoine familial se sont engagés dans l’investissement responsable, contre 28 % en 2024. Les répondants rejettent l’idée que cela signifie un rendement inférieur – une position soutenue par des recherches universitaires – et l’enthousiasme pour la prise en compte des critères ESG (environnement, société et gouvernance) demeure élevé, même après le retrait de l’administration américaine de l’Accord de Paris.
Parmi les préoccupations d’ordre financier figure l’incidence des droits de douane américains, suivie de près par le choc inflationniste, la dépréciation du dollar américain et le risque de récession.
Quatre-vingt-sept pour cent des bureaux de gestion de patrimoine familial (contre 78 % en 2024) offrent des primes et d’autres incitatifs concurrentiels par rapport aux institutions financières et aux cabinets professionnels, considérant que ces incitatifs sont essentiels pour attirer des professionnels qualifiés dans un marché du travail tendu.Pourtant, plus de 90 % des bureaux de gestion de patrimoine familial font état de difficultés de recrutement et près de 50 % mentionnent que la fidélisation de l’effectif demeure une préoccupation.
Certains des répondants se tournent vers l’impartition : 37 % d’entre eux affirment que les pressions liées aux coûts, notamment la hausse des dépenses en technologie et l’inflation des salaires, les poussent à le faire, surtout dans le secteur des TI.
Les bureaux de gestion de patrimoine familial remplacent progressivement les rapports manuels par des outils automatisés, le taux d’adoption passant à 69 %, contre 46 % en 2024.
Les solutions les plus recherchées, citées par 27 % des répondants, sont les plateformes d’agrégation de patrimoine et les systèmes automatisés d’information sur les placements, qui regroupent les données de diverses institutions financières dans un seul outil en temps réel.
De nombreux bureaux de gestion de patrimoine familial utilisent encore des systèmes hybrides, et l’incohérence des données entre les catégories d’actif et les dépositaires restent problématique. Toutefois, la technologie contribue à réduire le risque opérationnel et à rationaliser l’une des fonctions les plus chronophages du bureau.
Nous voulons discuter de votre stratégie familiale.
Passez en revue les tendances à l’œuvre dans les bureaux de gestion de patrimoine familial de l’Amérique du Nord au cours des dernières années.
© Banque Royale du Canada, 2025. Tous droits de reproduction réservés. Toutes les autres marques de commerce appartiennent à leur propriétaire respectif et sont utilisées sous licence (s’il y a lieu). Le présent document est fourni uniquement à des fins d’information et ne s’adresse pas à toute personne ou entité (et n’est pas destiné à être utilisé ou distribué par ces personnes ou entités) dans un pays où une telle distribution ou utilisation serait contraire à la loi ou à la réglementation, ou qui soumettrait Banque Royale du Canada ou ses filiales ou unités opérationnelles constitutives à des exigences d’autorisation ou d’immatriculation dans ledit pays. Ce document n’est pas destiné à être une offre spécifique faite par une entité de Banque Royale du Canada afin de vendre ou de fournir, ou une invitation spécifique à demander, tout compte, produit ou service financier particulier. Banque Royale du Canada n’offre pas de comptes, de produits ou de services dans les territoires où il n’est pas permis de le faire. Par conséquent, ses services ne sont pas disponibles dans tous les pays ou les marchés.
RBC Gestion de patrimoine est une division opérationnelle de Banque Royale du Canada. Les sociétés membres de RBC Gestion de patrimoine, RBC Dominion valeurs mobilières Inc.*, RBC Phillips, Hager & North Services-conseils en placements inc., RBC Gestion mondiale d’actifs Inc., Société Trust Royal du Canada et Compagnie Trust Royal (collectivement, les « sociétés ») ainsi que leur société affiliée, Fonds d’investissement Royal Inc. (FIRI). *Membre – Fonds canadien de protection des investisseurs. Chacune des sociétés, FIRI et Banque Royale du Canada sont des entités juridiques distinctes et affiliées. Nous n’approuvons ni ne recommandons le contenu de cette publication, qui est fourni à titre d’information seulement et ne vise pas à donner des conseils. Les rendements antérieurs ne sont pas garants des résultats futurs. ® / MC Marque(s) de commerce de Banque Royale du Canada, utilisée(s) sous licence.
Les informations contenues dans ce document sont de nature générale et ne visent pas à donner à l’utilisateur une opinion ou un avis professionnel, ni à lui recommander une approche particulière, et elles ne doivent pas être interprétées comme telles. Ce document ne se veut pas un énoncé complet des approches ou des étapes qui peuvent être appropriées pour l’utilisateur, ne prend pas en compte les objectifs de placement ou la tolérance au risque spécifiques de l’utilisateur et n’est pas destiné à être une invitation à effectuer une opération sur titres ou à participer de toute autre manière à tout service de placement. Le texte de ce document a été rédigé initialement en anglais. Les traductions dans d’autres langues que l’anglais sont fournies à nos utilisateurs à des fins de commodité. Banque Royale du Canada décline toute responsabilité pour les inexactitudes de traduction. Les informations fournies dans ce document le sont « en l’état ». Banque Royale du Canada ne garantit d’aucune façon toute information fournie dans ce rapport.
Comme tous types de placements, l’investissement en fonction des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et l’investissement responsable comportent des risques, y compris celui de perdre le capital investi. Les rendements antérieurs ne sont pas garants des résultats futurs. Le présent document ne tient pas compte de la situation financière individuelle, des objectifs d’investissement, des critères ESG, ni des autres préférences personnelles des lecteurs. Les opinions et les estimations qu’il contient représentent le jugement de l’auteur en date de la publication, sont sujettes à changement sans avis et sont fournies de bonne foi, mais sans responsabilité légale. Nulle disposition dans le présent document ne constitue un conseil juridique, comptable ou fiscal ni un conseil en placement adapté individuellement. Veuillez discuter des répercussions fiscales ou juridiques de vos placements avec votre conseiller fiscal ou juridique indépendant.