11 février 2025 | Animée par Leanne Kaufman
Une planification successorale complète peut favoriser l’atteinte de vos objectifs financiers, et faciliter le travail de votre exécuteur.
« Nous pensons que chaque exécuteur testamentaire a droit à une forme ou une autre d’assistance – et que RBC peut la leur fournir. »
Leanne Kaufman :
Dans la vie, il est des moments de bonheur, d’autres où dominent les épreuves ; tous façonnent ce que nous laisserons en héritage. Ils réclament de nous expertise, mais aussi compréhension, empathie, discernement… Épauler les familles implique d’humaniser la prestation, de préserver l’essentiel et de toujours faire preuve de sollicitude.
Ici Leanne Kaufman et le balado Au-delà de la richesse, de RBC Gestion de patrimoine – Canada. Vous nous suivez régulièrement ? Merci de nous être fidèles ! Vous nous écoutez pour la première fois ? Bienvenue ! Aujourd’hui, il y aura un petit changement. Votre animatrice habituelle va passer de l’autre côté du micro. Je cède en effet la place à l’un des conférenciers les plus prisés au Canada, un expert en marketing, l’animateur du balado Chatter That Matters (« Des conversations qui comptent ») et le fondateur de Chatter AI, j’ai nommé mon ami Tony Chapman. Bonjour, Tony.
Tony Chapman :
Bonjour, Leanne, c’est un grand honneur d’être à vos côtés et de prendre la barre d’Au-delà de la richesse, un de mes balados favoris.
Merci à vous d’avoir accepté. Aujourd’hui, donc, nous allons inverser les rôles.
J’ai d’abord une question en rapport direct avec notre sujet : qu’est-ce qui vous a amenée dans le domaine de la gestion de patrimoine ?
J’ai commencé par les successions, la planification et l’administration successorales avant de passer aux services bancaires, aux fiducies et aux sociétés fiduciaires détenues par une banque et, de là, à la gestion de patrimoine. C’est mon intérêt pour les aspects juridiques de la planification et de l’administration successorales qui explique mon cheminement.
Une chose me fascine chez vous : vous le rappeliez en introduction, la dimension humaine et la sollicitude ne doivent pas être considérées à part. Il a beau être question de patrimoine et de planification successorale, c’est du client que vous vous préoccupez, de ses intérêts. Ce qui compte pour vous, c’est de l’accompagner aux différentes étapes de sa vie. Ce ne doit pas être facile dans une entreprise aussi vaste que RBC, comprenant autant de secteurs différents – mais peut-être est-ce dans votre nature et que vous parvenez à faire en sorte que cela devienne naturel pour RBC?
Je pense que nous mettons tous un point d’honneur à agir de la sorte, à trouver pour le client les services internes ou externes voulus. Ce n’est pas facile, c’est vrai, dans une entreprise de cette taille – pas facile de s’y retrouver dans les différents services ou niveaux d’expertise dont a besoin tel ou tel client. Il faut parfois faire appel à des intervenants externes, sans compter les avocats, les comptables… Bref, la planification doit se mener tous azimuts. Rien ne peut se faire en vase clos.
En administration successorale, l’analogie courante est celle de la toile d’araignée. Planifier, c’est comme tisser une toile. Il y a en outre toutes sortes d’éléments en périphérie de la toile ; quand vous vous attaquez à eux, cela a des répercussions sur l’ensemble. On ne peut rien faire sans se préoccuper du reste… à moins de chercher les problèmes !
C’est de là que vient ma question suivante. J’ai été surpris d’apprendre que beaucoup de Canadiens n’ont pas encore fait leur testament. Pourquoi ?
Parce que c’est un processus complexe ou parce que, tout en sachant qu’il est important de le faire, on juge que c’est moins urgent que le reste ? À mes yeux, il est pourtant essentiel pour votre famille que vous indiquiez comment, après votre décès, vos avoirs seront transférés à vos proches de manière efficace sur le plan fiscal et aussi simplement que possible. Cela m’intrigue grandement – qu’est-ce qui fait hésiter les gens à venir vous demander de les aider à tisser la fameuse toile ?
Bien des facteurs sont sans doute en jeu. Jeune, on pense avoir amplement le temps de faire son testament. Il ne faut pas se le cacher : avant d’atteindre un certain âge, personne n’a envie de songer qu’il aura un jour besoin de services en matière de succession. Je crois qu’il y a un fort pourcentage de Canadiens de moins de 35 ans, voire 55 ans, qui n’ont pas encore fait leur testament. Il faut un élément déclencheur – quand vous vous mariez, par exemple, et que vous fondez une famille. Des moments de la vie où l’on se dit : « Allez, il est temps de prévoir un plan d’urgence, au cas où .»
Concernant les gens plus âgés, je crois qu’une sorte de déni est en cause, du genre : « Si j’évite d’y penser, peut-être le pire n’arrivera-t-il pas ! » Et puis on est plus ou moins conscient des conséquences ; si les gens comprenaient mieux tout ce que peut entraîner un manque de planification et les ennuis qui pourraient en découler pour leurs proches après leur disparition, peut-être se décideraient-ils à faire leur testament. C’est pourquoi il faut éduquer nos clients, les sensibiliser.
Faut-il pour cela leur exposer absolument des cas concrets ?
Oui. Souvent, tout commence par une anecdote, une histoire épouvantable qu’on a lue ou qui est arrivée à l’ami d’un ami, quelque chose qui a vraiment mal tourné. C’est souvent l’élément déclencheur qui fait se décider les gens.
L’une de mes formules clés est head, heart, hands – comment raisonne mon interlocuteur, que ressent-il, comment agit-il ? En entrevue, vous avez déjà parlé de l’aspect humain, fondamental selon vous – vous disiez que le ressenti est omniprésent et que, pour tisser la « toile », le savoir-faire technique ne suffit pas, il faut aussi être capable de soutien psychologique.
Voulez-vous développer ce point ? Ce que je comprends, c’est que vous attendez de vos interlocuteurs qu’ils ne considèrent pas qu’il s’agit simplement de suivre la procédure à la lettre. Ils veulent qu’on aille au cœur du problème.
De fait, le dialogue ne sera guère fécond et vous allez passer à côté de ce que le client espère accomplir, de ses objectifs, de ce qu’il souhaite pour ses successeurs, si vous ne parvenez pas à établir avec lui ce lien qui le fera vous faire suffisamment confiance pour aborder ces sujets.
En fait, les choses se font en deux temps. Il y a d’abord la personne qui prépare sa succession, qui veut faire son testament. Les entretiens sont empreints d’émotion, car il est question de ce qui se passera « après ».
Et puis vient le moment où mon équipe, RBC Trust Royal, intervient directement et quotidiennement afin de régler la succession, une fois le client décédé. Nous avons alors affaire à de nouveaux clients : les proches et amis du défunt. Évidemment, une très grande délicatesse s’impose avec ces personnes plongées dans le deuil, en ces moments de chagrin. On ne peut interagir et s’entretenir avec elles sans faire preuve d’empathie et leur offrir son soutien psychologique. Nos chargés de comptes des services fiduciaires sont bien sûr excellents sur le plan technique – sans cela, ils ne pourraient guère approcher nos clients –, mais ce qui compte tout autant, c’est la manière.
Nous en arrivons à deux grandes questions – celle de la santé et celle des avoirs dont on dispose. Quand on vieillit, deux choses importent particulièrement : aura-t-on assez d’argent et sera-t-on en bonne santé ? Vous avez trouvé le moyen de faire le pont entre les deux en nouant des partenariats avec MIT AgeLab, Cleveland Clinics, National Institute on Ageing, Women’s Brain Health Initiative et Elder Care. À première vue, on pourrait dire que vous vous occupez de patrimoine, pas de santé, mais pour vous, ce sont deux aspects intimement liés. Comment amenez-vous vos clients à voir les choses de cette façon ?
Je crois fermement que les deux vont de pair. Quand on discute avec les clients de leurs objectifs concernant leur avenir financier et leurs proches, on finit inévitablement par parler de leur santé, de leurs moyens de subsistance et de l’endroit où ils vivront plus tard. Aujourd’hui, les Canadiens vivent beaucoup plus longtemps ; leurs dernières années risquent de se dérouler bien différemment de celles qu’ont vécues leurs parents et grands-parents. La question financière se rattache donc à celle de la santé de manière très concrète : il faut savoir quelles seront vos dépenses suivant l’endroit où vous souhaiterez demeurer – une maison de retraite ? Chez vous, avec des soins à domicile ? Il faut planifier en conséquence. Il ne s’agit plus seulement de planifier sa retraite, de se demander combien de voyages on fera chaque année ou s’il convient d’acheter un condo dans le sud – il faut penser aux toutes dernières années de l’existence. La planification financière entre évidemment en jeu, mais aussi la qualité de vie qu’on aura alors.
L’idéal étant d’être en bonne santé le plus longtemps possible, actif, capable de bouger. Ce sont tous ces sujets que nous voulons aborder. Je parlais tout à l’heure de planification tous azimuts – en 2025, comment ne pas parler de patrimoine et de santé en même temps ?
Je trouve l’approche excellente. Il appartient au client de s’y livrer ou non. S’il le fait, vous travaillez selon moi dans son intérêt, car il s’agit en effet de deux voies à suivre en parallèle.
Puisque vous parlez avant tout de perspectives d’avenir, terminons avec les vôtres. Quels objectifs avez-vous fixés à votre équipe pour 2025 ? Et quels sont-ils en ce qui vous concerne personnellement ?
Je ne veux pas vous lasser en parlant de nos façons de travailler. Ce que je peux vous dire, car j’en suis profondément convaincue, c’est qu’on a de plus en plus besoin, au Canada, de services qui facilitent le travail de ceux et celles qui agissent par procuration – les mandataires – ou qui font office d’exécuteurs testamentaires.
Les gens ignorent ce qu’il leur faudrait savoir. On se retrouve investi d’un tel mandat, parfois par hasard, parfois sans posséder l’expérience nécessaire, parfois sans les connaissances voulues.
L’un de nos objectifs est donc d’offrir une solution pour chaque dossier de succession. Nous pensons que chaque exécuteur testamentaire a droit à une forme ou une autre d’assistance – et que RBC peut la leur fournir. Nous avons conçu des outils numériques que nous améliorons constamment. Nos services peuvent être offerts directement au client et tout le monde peut y trouver son profit, qu’il s’agisse d’obtenir une simple information ou la prestation complète. Chaque exécuteur se voit offrir ce qui l’aidera à accomplir un mandat qui, notons-le, ne lui incombera jamais qu’une fois ou deux, probablement. Bref, les gens ont besoin d’aide et nous sommes là.
Sur le plan personnel ? Eh bien, je viens de parler de technologie et d’objectifs ; ce n’est pas forcément en lien avec le travail, mais mes nombreuses lectures me font beaucoup réfléchir sur le temps que nous devrions passer loin de nos appareils. Autant je pense que la technologie nous aide au travail, que nous devons l’utiliser et qu’elle a de nombreuses retombées positives, autant je souhaite me remettre à lire des bouquins imprimés et trouver d’autres activités qui n’impliquent pas de faire sans cesse défiler des écrans. Voilà ma résolution pour 2025. Qui vivra verra. L’année vient de commencer et c’est encore ma priorité, c’est bon signe, non ? L’idée me trotte encore dans la tête, c’est déjà ça.
Alors je vais vous faire parvenir un bon bouquin, avec consigne pour vous de le lire ! Sérieusement, j’ai beaucoup aimé jouer le rôle d’animateur. J’aime beaucoup ce que vous faites. Je vous croise en réunion, vous êtes constructive, vous créez des possibilités, vous incarnez tout ce que j’admire chez les cadres. Surtout, ce que dit constamment votre balado et que vous dites chaque fois que vous parlez en public, c’est que vous vous souciez beaucoup du client. Que demander de plus, quand on sait que quelqu’un est là qui veut nous aider à obtenir ce dont on a besoin, qu’on souhaite et qu’on mérite ? Pour tout cela, merci de m’avoir donné un rôle à jouer dans Au-delà de la richesse.
Merci! Cette inversion des rôles m’a fait grand plaisir et j’espère qu’on aura bientôt l’occasion de bavarder encore.
Bien. Leanne, l’animatrice que vous êtes demande toujours à l’invité ce que l’entretien lui a apporté. C’est moi l’animateur, mais je vais vous dire ce que je retire de l’épisode d’aujourd’hui. Il y a cette image de la toile à tisser autour de n’importe quelle succession, et tout ce qui s’y rattache. Faites affaire avec les bons intervenants ; si la toile est bien montée, peu importe les modifications et les vagues qu’elles génèrent, vous ne perdrez pas le fil. Voilà ce que je retiens.
Vous qui nous écoutez, si votre testament reste à écrire ou a besoin d’une mise à jour, le moment est venu de tisser cette fameuse toile.
Conclusion du présentateur
Qu’il s’agisse de planifier votre succession ou les besoins de votre famille ou de votre entreprise, ou de bien remplir votre rôle d’exécuteur testamentaire de la succession d’un être cher, nous pouvons vous guider, aplanir les difficultés et soutenir votre vision. Faites équipe avec RBC Trust Royal afin que les générations futures profitent longtemps de votre legs. Laissez un héritage, pas un fardeauMC. Consultez le site rbc.com/trustroyal.
Merci d’avoir suivi cet épisode d’Au-delà de la richesse. Pour en savoir davantage sur RBC Trust Royal, consultez le site rbc.com/trustroyal.
Orateur final :
La liquidation d’une succession peut se révéler ardue, en particulier au cours d’une période déjà difficile et chargée d’émotions. Nombreux sont les personnes qui découvrent qu’elles ne sont pas prêtes à accomplir cette tâche, d’autant plus que cela exige du temps et que les fonctions à remplir peuvent être stressantes. Si vous êtes en train de régler une succession ou qu’un de vos proches vient de vous désigner comme liquidateur, RBC Trust Royal peut vous aider. La trousse à outils de l’assistant liquidateur ARTI, qui est offerte gratuitement à tous les Canadiens sur le site Web de RBC Trust Royal, peut vous aider à comprendre la complexité de la succession que vous réglez et vous guider dans les tâches qui ysont associées. Visitez l’adresse rbc.com/trustroyal pour en savoir plus.
Merci d’avoir été des nôtres pour cet épisode de Au-delà de la richesse. Pour en savoir plus sur RBC Trust Royal, visitez notre site Web à rbc.com/trustroyal.
RBC Trust Royal désigne Société Trust Royal du Canada ou Compagnie Trust Royal, ou les deux. RBC Trust Royal et RBC Gestion de patrimoine sont des secteurs opérationnels de Banque Royale du Canada. Pour en savoir plus sur les sociétés membres de RBC Gestion de patrimoine, veuillez consulter le https://www.rbc.com/conditions-dutilisation .
®/MC Marque(s) de commerce de Banque Royale du Canada. RBC et Trust Royal sont des marques déposées de Banque Royale du Canada, utilisées sous licence. © Banque Royale du Canada 2025. Tous droits réservés.
Ce balado est fourni à titre indicatif seulement et ne vise pas à donner des conseils ni à approuver ou à recommander un contenu ou des tiers qui y sont mentionnés. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais leur exactitude n’est pas garantie et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive du sujet abordé.
La planification préalable de vos funérailles protège vos proches. Comment conférer à cette cérémonie un caractère aussi spécial et singulier que vous l’êtes vous-même.
Changements juridiques apportés aux mandats de protection et incidences concrètes pour les Québécois