Nos premiers souvenirs liés à l’argent ont une influence sur nos décisions, mais il est important de les remettre en question

Vos finances
Perspectives

Bon nombre des décisions financières que nous prenons lorsque nous sommes adultes sont fondées sur les croyances que nous nous sommes forgées au sujet de l’argent quand nous étions enfants.

Partager

Le présent article s’inscrit dans le cadre d’une initiative continue de RBC Gestion de patrimoine visant à mettre en lumière les réflexions des femmes de tous les secteurs de la banque. Il couvre une variété de sujets et de thèmes qui ont également été abordés dans le Financial Post, la référence canadienne en matière d’actualité et d’analyse sur le contexte concurrentiel actuel du monde des affaires.

Colleen O’Connell-Campbell est conseillère en patrimoine, RBC Dominion valeurs mobilières, RBC Gestion de patrimoine.

De nombreuses études neuroscientifiques démontrent que 95 % de notre activité cognitive échappe à notre conscience. Autrement dit, 95 % de ce que nous croyons, faisons et choisissons est une réponse automatique, subconsciente et enracinée dans notre esprit.

Cela confirme ce que j’ai constaté au fil des années dans le secteur financier : nos choix financiers sont moins fondés sur l’expérience, les connaissances et le désir que sur les croyances financières forgées durant notre enfance.

Quel est votre premier souvenir lié à l’argent ?

Dès mon plus jeune âge, mes parents m’ont inculqué l’idée que je devais épargner pour étudier. J’ai toujours su que ce serait à moi de financer mes études après le lycée. Dès que j’ai su que je voulais aller à l’université, j’ai commencé à planifier la façon dont je financerais ce coût.

Même lorsque je suis devenue adulte, mon père a conservé une forte influence sur mes choix financiers. Je me souviens du printemps où j’ai eu 23 ans, impatiente de partir à la chasse aux maisons. Pour moi, être propriétaire d’une maison symbolisait l’âge adulte : un signe de maturité, de stabilité et de sécurité. J’ai confié à mon père mon intention d’aller aux journées « portes ouvertes » de l’immobilier au cours du week-end. Il m’a posé une seule question : « J’espère que tu aimes les sandwichs au beurre d’arachide ? »

C’est ainsi que j’ai repoussé d’une année la chasse aux maisons. C’est seulement un an plus tard que mon mari et moi avons acheté un modeste bungalow, entouré d’arbres anciens, dans un hameau tranquille à l’ouest d’Ottawa. Ce bungalow a été notre première maison, jusqu’à récemment.

Cette importante leçon m’a aidée à remettre en question mes objectifs, les raisons pour lesquelles ils étaient importants pour moi, et quels sacrifices j’étais prête à accepter pour les atteindre.

Nous connaissons tous des familles qui ont beaucoup d’argent et rechignent à le dépenser. Nous connaissons aussi des gens qui n’ont pas beaucoup d’argent, mais qui aiment dépenser en articles de luxe. Leur valeur nette totale n’entre pas en compte dans leurs choix. Ce qui motive leurs décisions, c’est ce qui leur semble important, ce dont ils croient manquer, ou les choses pour lesquelles, à leur avis, cela vaut la peine de dépenser ou d’épargner.

Nous demeurons influencés par les messages qui viennent de notre famille et de nos amis, non seulement pendant l’enfance, mais tout au long de notre vie. Les réactions d’autres personnes à l’égard de l’argent peuvent envahir notre esprit.

Quelles émotions font surface quand quelqu’un vous dit : « Il doit être agréable de conduire une voiture comme celle-ci » ? Ressentez-vous aussitôt de la culpabilité ? Pensez-vous que vous ne méritez pas la voiture ? Vous sentez-vous frivole ? Ou vous rendez-vous compte que ce commentaire en dit plus long sur la personne que sur vous-même ?

Tenez compte des leçons apprises à la maison en matière d’argent, mais soyez aussi conscient des sentiments enfouis en vous. Observez d’autres approches, prenez du recul et faites des recherches. Écoutez les leçons, puis testez-les par vous-même. Prenez note de vos croyances et suppositions. Affrontez-les. Remettez vos croyances en question lorsqu’elles vous empêchent d’avancer.

Quel est votre premier souvenir lié à argent ? Quelles sont les croyances et les attitudes que vous avez héritées de cet événement ? Comment ces souvenirs influencent-ils vos décisions aujourd’hui ?

Cet article a été publié pour la première fois dans le Financial Post (en anglais seulement).


RBC Gestion de patrimoine est une division opérationnelle de Banque Royale du Canada. Veuillez cliquer sur le lien « Conditions d’utilisation » qui figure au bas de cette page pour obtenir plus d’information sur les entités qui sont des sociétés membres de RBC Gestion de patrimoine. Nous n’approuvons ni ne recommandons le contenu de cette publication, qui est fourni à titre d’information seulement et ne vise pas à donner des conseils.

® / MC Marque(s) de commerce de Banque Royale du Canada utilisée(s) sous licence. © Banque Royale du Canada 2024. Tous droits réservés.


Entrons en contact


Nous voulons discuter de votre avenir financier.

Articles connexes

Bienvenue au Canada. Et maintenant ? Conseils bancaires à l’intention des nouveaux arrivants

Vos finances 6 minutes de lecture
- Bienvenue au Canada. Et maintenant ? Conseils bancaires à l’intention des nouveaux arrivants

Comment amorcer la conversation sur un accord prénuptial

Vos finances 6 minutes de lecture
- Comment amorcer la conversation sur un accord prénuptial

Planification financière : neuf points importants à prioriser

Vos finances 11 minutes de lecture
- Planification financière : neuf points importants à prioriser