Plongez: Huit conseils pour les jeunes entrepreneurs

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Rares sont les jeunes adultes canadiens qui s'imaginent être les prochains Elon Musk : à l'échelle nationale, seulement 1,7 % des entrepreneurs ont moins de 30 ans.

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Grâce à Internet et à des taux d’intérêt historiquement bas, l’entrepreneuriat est plus accessible que jamais. Pourtant, la proportion des jeunes Canadiens qui démarrent leur entreprise est relativement constante depuis les années 1980. Il est en effet moins tentant de se lancer en affaires lorsqu’on songe à la hausse de l’endettement étudiant et à l’inaccessibilité des propriétés dans les grandes villes.

Lors de la dernière séance Les innovateurs RBC, nous nous sommes entretenus avec deux chefs de la direction qui font partie du club sélect des entrepreneurs dans la vingtaine et qui ne regrettent aucunement leur choix.

Braden Ream est le fondateur et le chef de la direction de Voiceflow, une plateforme logicielle permettant aux concepteurs d’interface vocale de créer des outils compatibles avec Alexa et Google Home. Julia Kirouac est la fondatrice et la chef de la direction de nud fud, une société qui produit des collations sucrées et savoureuses tout en étant nutritives.

Voici leurs huit conseils sur le démarrage d’entreprise et les raisons pour lesquelles ils estiment que c’est lorsqu’on a la vingtaine qu’on devrait se lancer.

1. Plongez

Lorsqu’on a la vingtaine, on a assez d’énergie pour tout entreprendre et peu de responsabilités. De plus, les risques sont plus faibles : on peut se contenter d’un revenu modeste et d’un curriculum vitæ peu étoffé.

2. Ne parlez pas de votre âge

Il peut être difficile pour un jeune entrepreneur d’être pris au sérieux. M. Ream recommande de ne pas mentionner son âge, qui n’a d’ailleurs aucune importance. « Vous ne voulez pas être le meilleur chef de la direction de 22 ans au Canada ; vous voulez être le meilleur chef de la direction, un point c’est tout. »

3. Posez des questions

Au cours d’un voyage de financement à Silicon Valley, M. Ream s’impatientait après avoir subi d’innombrables refus. C’est en posant des questions qu’il a appris que son exposé ne trouvait pas écho chez les investisseurs. Ces derniers voulaient en savoir plus sur le marché des technologies vocales, et moins sur son produit. Une fois adapté, l’exposé a commencé à susciter de l’intérêt.

4. Trouvez plusieurs mentors

Il vous faudra plus d’une personne-ressource. Inutile, par exemple, de vous plaindre des défauts de votre produit auprès de vos investisseurs ! Trouvez une personne pouvant offrir des conseils financiers, une autre qui connaît bien le secteur d’activité, et une autre qui saura vous dépanner en cas de difficulté.

5. Tirez des leçons

Non seulement l’échec est universel, mais vous en tirerez de précieuses leçons, surtout si vous perdez de l’argent. « C’est en échouant qu’on découvre si l’on est résilient, explique Mme Kirouac. Soit on se décourage, soit on fait un retour en force. »

6. Visez l’essentiel

Démarrer une entreprise constitue toute une corvée, mais on peut s’en sortir en mettant ses efforts au bon endroit. Répartissez votre temps de façon efficace en fonction des priorités. « Au lieu de vous éparpiller, conseille M. Ream, visez l’essentiel. »

7. Prenez soin de vous

Les entrepreneurs abordent trop peu l’importance de prendre soin de soi. Au contraire, certains rivalisent à savoir qui dort le moins. Or, une mauvaise hygiène de vie finit par avoir des conséquences. Dormez suffisamment, mangez bien et appuyez-vous sur votre réseau. « Surtout, recommande Mme Kirouac, ne vous isolez pas. »

8. Ouvrez la voie

Il peut être tentant de déménager aux États-Unis, mais chaque société qui décide de rester au Canada (pensons à Shopify) ouvre la voie à d’autres histoires de réussite. « La route sera peut-être plus ardue, affirme M. Ream, mais vous passerez le flambeau aux prochaines générations d’entrepreneurs. »


Cet article a été initialement publié sur leadershipavise.rbc.com

À titre de premier vice-président, Bureau du chef de la direction, de RBC, M. Stackhouse est chargé de l’interprétation des tendances mondiales et de renseigner la haute direction et le Conseil d’administration sur l’incidence de ces tendances sur RBC, ses clients et la société en général. Avant son entrée au service de RBC, il a été rédacteur en chef du Globe and Mail de 2009 à 2014, éditorialiste en chef de son magazine Report on Business, éditorialiste en chef national et international du journal et, de 1992 à 1999, correspondant à New Delhi en Inde.

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

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