Arbres Canada plante 50 000 arbres après que des clients ont décidé de réduire leur consommation de papier

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Deux ans et des dizaines de milliers d’arbres plus tard, une initiative visant à réduire la consommation de papier a donné lieu à l’amorce du reboisement, de nouveaux habitats, de la réhabilitation de terrains, de la purification de l’air et des cours d’eau dans diverses régions du Canada.

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La campagne était simple : un arbre serait planté, quelque part au Canada, en l’honneur de chaque client qui passerait aux documents électroniques. L’objectif était de réduire la production de papier de 1 548 tonnes métriques. Deux ans et des dizaines de milliers d’arbres plus tard, une initiative visant à réduire la consommation de papier a donné lieu à l’amorce du reboisement, de nouveaux habitats, de la réhabilitation de terrains, de la purification de l’air et des cours d’eau dans diverses régions du Canada.

La campagne « Électronique rime avec écologique » a été lancée en 2020 grâce à un partenariat entre RBC Gestion de patrimoine, RBC Fondation et Arbres Canada . La Banque s’est engagée à verser 200 000 $ pour planter 50 000 arbres dans les cinq grandes régions du Canada dans le cadre du Programme national de verdissement d’Arbres Canada.

« Au cours des deux premières années du partenariat, nous avons pu couvrir toutes les régions du Canada, ce qui reflète aussi la composition démographique de la clientèle de RBC Gestion de patrimoine, déclare Gregory Hotte, directeur du développement chez Arbres Canada, le seul organisme sans but lucratif national qui plante et entretient des arbres d’un océan à l’autre.

saplings ready to be planted

Arbres Canada, qui a commencé ses activités il y a près de 30 ans, a planté quelque 84 millions d’arbres au Canada, séquestrant ainsi des millions de tonnes de pollution par le carbone.

Travailler avec les écologistes pour choisir les meilleurs emplacements pour la plantation d’arbres

Le premier des deux sites choisis en 2020 dans le cadre de la campagne « Électronique rime avec écologique » se trouve à Riverdale, au Manitoba. Le terrain est géré par la Manitoba Wildlife Federation, un organisme sans but lucratif établi pour obtenir des milieux secs, les détenir, les maintenir et les gérer à perpétuité. Les 15 000 épinettes blanches plantées dans la région ont pour but d’établir un couvert forestier, de réhabiliter les terrains et de fournir un habitat à la faune de la région.

Tree-planter

À environ 3 400 kilomètres à l’est, 10 000 semis d’épinettes, de pins, de cèdres, de pruches, de chênes et de bouleaux ont été plantés à South Branch, au Nouveau-Brunswick, pour aider à réhabiliter les terrains dévastés par d’anciennes exploitations forestières. Puisqu’il ne reste que 5 % de la forêt acadienne mature, le Fonds mondial pour la nature a désigné la zone, où se trouve le deuxième site de l’initiative, comme en grand danger.

À l’autre bout du pays, en Colombie-Britannique, une région appartenant à la bande indienne du Lac Mcleod a été choisie en 2021 pour planter 8 333 arbres. La région fait partie d’une initiative de reboisement plus importante, qui a notamment fait appel à Arbres Canada pour la plantation d’environ 225 000 pins et épinettes autour du Lac Mcleod en vue de restaurer 2 700 hectares d’habitat forestier dévasté par une infestation de dendroctones.

Partenariat avec les Premières Nations en tant qu’intendants de la terre

« De 75 % à 80 % de notre programme de plantation de masse est consacré aux terres des Premières Nations à travers le pays. Celles-ci représentent des partenaires et des intendantes exceptionnelles de la terre. Nous avons établi d’excellentes relations de travail dans chaque région avec les Premières Nations », déclare M. Hotte, qui ajoute que le projet du Lac McLeod dans son ensemble poursuit son expansion et vise maintenant une capacité de deux millions d’arbres.

« Lorsque vous plantez en Colombie-Britannique, vous obtenez un modèle de croissance beaucoup plus long pour les arbres — ils croissent plus vite, ils séquestrent plus de carbone ; il est donc très efficace de planter dans cette province. Mais les enjeux environnementaux de chaque région sont tout aussi importants. »

La plantation d’arbres en Colombie-Britannique, où différentes espèces indigènes sont adaptées au climat de la côte ouest, bénéficie d’une saison de plantation plus longue, qui commence dès le mois de mars et se termine à la fin de novembre ou au début de décembre.

Deux autres sites ont été choisis en 2021, au Québec et en Ontario, et 8 333 arbres ont été plantés à chaque endroit.

Pointe-au-Père, au Québec, est une région tellement dévastée que les experts sont d’avis qu’il faudra des décennies, voire un siècle, pour la réhabiliter. Une variété d’espèces d’épinettes, de pins, de cèdres, de pruches, de chênes et de bouleaux a été plantée pour contribuer à la restauration de la couverture forestière dans la région.

Wolfe Island, en Ontario, qui appartient au réseau de conservation de Cataraqui , a également été choisi comme site de plantation. Diverses espèces de pins, d’épinettes, de mélèzes laricin, d’érables et de chênes y ont été plantées pour fournir de nouveaux habitats et de l’ombre dans la région.

Choisir les bonnes espèces d’arbres

Les sites du Programme national de verdissement sont généralement choisis avec l’aide de conseillers communautaires, d’entrepreneurs et de pépinières partenaires, souligne M. Hotte : les experts locaux décident quelles espèces durables, locales et non envahissantes sont plantées et où.

Tree sapling overhead view

M. Hotte explique qu’ils plantent généralement une variété d’espèces indigènes, de sorte qu’en cas d’infestation d’insectes, par exemple, une seule espèce soit touchée et que la forêt entière – et l’écosystème qu’elle soutient – ne soit pas dévastée aussi.

Il ajoute qu’une grande partie des terres est privée et que des accords sont conclus pour assurer leur protection pendant 25 à 50 ans. Les terres de la Couronne ne sont habituellement pas prises en compte, étant donné que le gouvernement ne peut garantir qu’elles pourront être protégées aussi longtemps. Les promoteurs ne voudraient pas planter des arbres pour ensuite apprendre qu’une entreprise est venue les abattre pour réaliser un profit, souligne M. Hotte. Arbres Canada ne plante pas non plus dans des zones de sécheresse ou d’autres emplacements où les chances de survie des arbres sont faibles.

L’organisme effectue des études de survie sur un, deux et cinq ans, et son taux de survie de 80 % se situe à la limite supérieure de la moyenne pour les arbres plantés, bien que ce nombre varie entre les différentes régions, en raison de problèmes locaux.

À la fin de la deuxième année du partenariat, les homologues de M. Hotte à RBC ont voulu sensibiliser la Banque et lancer au défi aux employés. Pour ce faire, RBC s’est associée à Arbres Canada au moyen d’une calculatrice générique de bilan carbone qui permet aux utilisateurs de calculer leur propre empreinte carbone, et elle a mis en place des défis communautaires, par exemple la plantation d’un arbre, afin de réduire davantage cette empreinte.

« Le fait de planter des arbres permet de contrebalancer l’utilisation de papier, mais chaque arbre que nous plantons séquestre aussi du carbone. L’effet est donc double », conclut M. Hotte.

Un engagement à construire un avenir meilleur. Apprenez-en davantage sur la façon dont RBC Gestion de patrimoine appuie les collectivités où nous vivons et travaillons.

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