Votre santé vous inquiète à mesure que vous vieillissez ? Établissez un plan de soins

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Un plan de soins aide les familles à comprendre les différents types de soins dont un adulte âgé pourrait avoir besoin et à définir un budget en conséquence.

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Vu le vieillissement de la population, de plus en plus de Canadiens s’inquiètent de leur santé et du bien-être de leurs proches âgés.

Le National Institute on Ageing (NIA, institut national sur le vieillissement) de l’Université métropolitaine de Toronto estime que le nombre de Canadiens âgés de plus de 85 ans passera de 844 000 en 2021 à 2,6 millions d’ici 2050. Les recherches du NIA montrent également que les coûts des soins de longue durée vont plus que tripler pour atteindre 71 milliards de dollars d’ici 2050, contre environ 22 milliards de dollars en 2019.

Selon un rapport de Statistique Canada, environ un Canadien sur quatre de 15 ans et plus s’occupe d’une personne atteinte d’une affection de longue durée, d’un handicap physique ou d’une déficience mentale, ou d’une personne ayant des problèmes liés au vieillissement, ou lui apporte de l’aide.

Certes, le rôle de proche aidant n’est pas dénué d’avantages, comme se rapprocher d’un être cher et lui redonner ce qu’on a reçu, mais le rapport de Statistique Canada indique qu’il peut aussi en résulter une incidence sur la santé physique et mentale d’une personne, ainsi que sur sa situation financière.

Utilité d’un plan de soins

Étant donné qu’un nombre croissant de Canadiens arrive au troisième âge, il est de plus en plus important pour eux de se doter d’un plan de soins pour mieux assurer leur bien-être et celui de leurs proches.

Un plan de soins est semblable à un plan financier, mais il vise à s’assurer qu’en cas de maladie grave, les besoins en soins d’une personne sont satisfaits conformément à ses souhaits.

La planification aide à alléger le fardeau mental et financier de la personne malade et de ses proches aidants, affirme Audrey Miller, directrice générale d’Elder Caring Inc., société de gestion de soins.

« Lorsqu’on présente les options et les coûts, la famille est en mesure de planifier et de se préparer au vieillissement », explique Mme Miller, qui a fondé l’entreprise en 2004 après avoir remarqué un besoin croissant en soutien professionnel de la part des familles et de leurs proches aidants. Elder Caring Inc. aide à évaluer les conditions de vie des personnes âgées et formule des recommandations pour mieux vivre, que ce soit à la maison ou dans une résidence services.

« Quiconque vit personnellement le processus de vieillissement ou le voit chez ses parents sait que c’est complètement imprévisible », ajoute Mme Miller, qui est travailleuse sociale agréée et planificatrice en soins de vie certifiée au Canada (CCLCP). Les gens ne savent souvent pas par où commencer. Ils ignorent tout des ressources disponibles. »

La planification des soins aux aînés commence souvent lorsqu’un être cher reçoit un diagnostic grave, comme la maladie de Parkinson ou la maladie d’Alzheimer ,et qu’il est urgent de trouver des services de soins adaptés.

Toutefois, selon Mme Miller, la planification peut et doit commencer bien plus tôt (par exemple, lorsqu’un aîné a des problèmes de santé mineurs) Il faut notamment adopter des mesures proactives, comme l’embauche d’un ergothérapeute pour s’assurer que le domicile est le plus sécuritaire possible. On peut envisager d’éliminer les obstacles pouvant causer un trébuchement ou d’installer des mains courantes dans les salles de bains et partout où cela est nécessaire.

En discutant des besoins en soins avec une famille, on l’aide à déterminer le type d’aide nécessaire, venant soit d’un membre de la famille, d’une personne de compagnie avec rémunération, d’un préposé aux bénéficiaires ou d’un infirmier. Par la suite, lorsque l’état de la personne s’aggrave, on vérifie si vieillir chez soi reste une option envisageable.

« Il s’agit de présenter des options aux familles afin qu’elles puissent prendre des décisions en connaissance de cause », souligne Mme Miller.

Elle ajoute que la personne âgée en question devrait toujours, dans la mesure du possible, prendre part à la planification. Elle encourage les aînés à élaborer leurs propres plans de soins et à les présenter à leurs enfants adultes afin qu’ils comprennent leurs souhaits s’ils venaient à contracter une maladie grave.

« Nous nous engageons à dispenser des soins de qualité par l’entremise de nos conseillers à toutes les étapes de la vie de nos clients », déclare Leanne Kaufman, présidente et chef de la direction, RBC Trust Royal. Nous sommes à leur disposition pour les aider à bien planifier leurs finances à long terme, grâce à une vaste stratégie pour vieillir en santé et à notre partenariat avec Elder Caring Inc.

Établir un plan individuel

La plupart des gens ont des besoins et des souhaits différents en matière de soins. C’est pourquoi Mme Miller recommande d’élaborer un plan adapté à chaque situation personnelle.

« J’aide mes clients à faire la part des choses : ce qui est bien pour ma mère ne convient pas nécessairement à celle de mon voisin », explique-t-elle.

Elle suggère de faire appel à un professionnel spécialisé en soins aux aînés qui comprend le système de soins de santé et qui a de l’expérience dans ce domaine, y compris dans la palette d’options d’habitation et de soins offertes aux aînés. Ce professionnel sera en mesure de fournir de l’information et des conseils, notamment sur les avantages et les défis qui nous attendent lorsqu’on choisit de vieillir chez soi et sur l’opportunité de placer un être cher dans un établissement de soins.

Mme Miller discute souvent avec les clients des trois volets soins-coût-choix lorsqu’il s’agit de choisir la bonne résidence pour personnes âgées.

  • Soins: Il faut déterminer si l’affection de l’être cher est chronique, temporaire, évolutive ou incurable pour choisir le type de soins adapté.
  • Coût: Il importe de tenir compte de toutes les dépenses incluses (et de celles qui ne le sont pas), ainsi que de ses propres frais de subsistance à ce moment-là.
  • Choix: Ce critère concerne le lieu, y compris la proximité avec la famille, les amis, les médecins ; l’endroit répond-il à des besoins et à des goûts personnels (par exemple, l’accueil éventuel des animaux de compagnie ou l’existence d’options d’alimentation végétarienne) ?

Mme Miller encourage les familles à visiter d’abord les résidences et à envisager des séjours d’essai avant de déraciner un être cher.

« Trop souvent, je reçois des appels quelques semaines ou quelques mois après un déménagement pour me signaler que l’établissement ne peut plus accueillir la personne en question », raconte-t-elle. Il s’agit d’une situation éprouvante pour la famille et, bien sûr, pour la personne âgée.

Combiner planification de la santé et planification patrimoniale

Avec un plan de soins, les familles peuvent comprendre la situation et établir un budget pour les différents types de soins dont un adulte âgé pourrait avoir besoin.

« Quand une crise survient, vous ne faites que réagir et les conditions ne sont pas optimales pour faire preuve de prévoyance », assure Mme Miller.

Elle recommande aux familles de discuter des besoins en soins avec leurs proches et d’élaborer un plan longtemps à l’avance.

« Parlez des options disponibles et des coûts, adressez-vous à d’autres membres de la famille », souligne-t-elle. « Amorcez la conversation dès que possible. Plus le temps passe, plus ce sera difficile. »

La santé et le patrimoine sont indissociables, déclare David Agnew, chef de la direction de RBC Gestion de patrimoine – Canada. « Nous pouvons dès à présent aider nos clients à se préparer à assumer les coûts des soins de santé et d’un mode de vie associés à une espérance de vie plus longue, mais aussi les conséquences du transfert de patrimoine à leur conjoint et à la nouvelle génération.

Lorsqu’on a établi un plan, on vieillit, ou on voit vieillir l’autre personne, plus sereinement », constate Mme Miller.

« On accepte ainsi mieux la situation », nous confie-t-elle. « Les gens se sentent tellement mieux quand ils ont commencé à ébaucher un plan. C’est réconfortant de savoir que des choix existent. »

Mme Miller ajoute ceci : « Quand j’ai une consultation sur le bien-être avec un client, je sais que j’ai réussi lorsque la personne pousse un soupir de soulagement, me remercie et me dit qu’elle se sent vraiment mieux. »

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