Cinq conseils pour réduire vos impôts à la retraite

Comme les gens vivent plus longtemps et que le coût de la vie continue d’augmenter, il peut être difficile de faire durer votre épargne-retraite aussi longtemps que vous en aurez besoin. De plus, les principales sources de revenu de retraite sont souvent imposées au taux marginal le plus élevé. Voici cinq conseils pour réduire les impôts et maximiser votre « chèque de paie » de retraite :

1. En tenant compte de la façon dont chaque type de revenu de placement est imposé :

Votre revenu de placement est imposé de différentes façons dans un compte ordinaire non enregistré :

• Les revenus d’intérêts d’obligations ou de CPG sont imposés à des taux plus élevés que les revenus de dividendes ou les gains en capital d’actions. Par conséquent, en vendant des placements qui génèrent des revenus d’intérêts (plutôt que des placements qui génèrent des revenus de dividendes ou des gains en capital), vous épuisez le capital qui génère le revenu imposable le plus élevé.
• Le revenu imposé de préférence, comme les dividendes de source canadienne, peut être une bonne source de revenu, car vous payez déjà de l’impôt sur ce revenu, peu importe. Et si vous n’utilisez que le revenu, vous ne retirez pas de votre capital, ce qui pourrait préserver votre croissance future.
• Les gains en capital sont imposés le plus favorablement. Par conséquent, le fait de déclencher des gains afin de financer des dépenses liées au mode de vie vous permettra d’avoir plus de revenu après impôts pour les dépenses.

2. Pensez à l’ordre de tirage de vos sources de revenu

Quelles sont (ou seront) vos sources de revenu de retraite ? Quand et dans quel ordre devriez-vous commencer à en tirer un revenu ? Vous avez souvent le choix, ou du moins un choix dans certains paramètres. Et le moment choisi est important pour maximiser votre revenu de retraite après impôt.

Par exemple, si vous êtes dans une tranche de montants imposables élevée, il est généralement logique de puiser d’abord dans vos sources de revenu les moins imposables, dans la mesure du possible. par exemple, le revenu de votre FERR est entièrement imposable à votre taux marginal, alors que tous les revenus retirés de votre CELI sont complètement libres d’impôt. Par conséquent, il peut être logique de commencer à tirer de votre CELI avant de retirer un revenu excédentaire de votre FERR.

Et même si vous ne pouvez pas contrôler entièrement le moment de votre revenu FERR, vous avez une certaine souplesse. par exemple, vous pouvez attendre jusqu’à l’année de votre 71e anniversaire de naissance pour commencer à recevoir des paiements FERR, puis prendre seulement le montant minimum requis. Le choix du paiement minimum a l’avantage supplémentaire de laisser une plus grande partie de vos actifs poursuivre leur croissance dans votre FERR à l’abri de l’impôt (vous ne payez de l’impôt que lorsque vous retirez votre FERR).

L’ordre optimal pour tirer parti de vos sources de revenu de retraite dépend de votre situation personnelle. Adressez-vous à votre conseiller en placement pour obtenir de plus amples informations.

3. Maximisez vos régimes enregistrés

Les régimes enregistrés comme votre REER et votre FERR offrent des avantages fiscaux uniques. Comme nous l’avons mentionné, vous pouvez choisir d’attendre l’année de votre 71e anniversaire pour convertir votre REER en FERR. Ce faisant, vous pouvez donner plus de temps à votre REER pour continuer à croître à l’abri de l’impôt. Ensuite, une fois que vous avez converti votre REER en FERR, songez à ne prendre que le paiement minimum requis pour le FERR. Encore une fois, cela laisse une plus grande partie de vos FERR dans un contexte de report d’impôt pour continuer à s’accumuler.

Et il y a d’autres façons de tirer le maximum de vos régimes enregistrés. par exemple, les revenus d’intérêts sont entièrement imposables lorsqu’ils sont accumulés dans votre compte ordinaire non enregistré. Pensez à détenir les placements portant intérêt, comme les obligations, dans des régimes enregistrés. Ensuite, affectez une plus grande partie de vos placements fiscalement avantageux, comme les actions rapportant des dividendes, à votre compte non enregistré. Vous pouvez réclamer des crédits d’impôt sur les dividendes déterminés, et seulement 50 % des gains en capital réalisés à la vente d’une action sont imposables – lorsqu’ils sont gagnés dans un compte ordinaire non enregistré.

Si votre situation vous convient, songez à maximiser vos droits de cotisation REER dès que possible avant de convertir votre REER en source de revenu de retraite, comme un FERR. segments supplémentaires de pouvoir demander une déduction sur votre déclaration fiscale, vous donnez aussi à ces cotisations beaucoup plus de temps pour profiter d’une croissance à imposition différée.

4. Partager le revenu de pension avec votre conjoint ou conjoint de fait

Le fractionnement du revenu fonctionne mieux lorsque vous avez un conjoint dans une tranche de montants imposables plus élevée que l’autre. En affectant le revenu au conjoint dont le revenu est le moins élevé, il paie l’impôt sur ce revenu à son taux le plus bas. Cela vous permet de réduire efficacement vos impôts combinés.

Vous et votre conjoint pouvez fractionner les revenus de pension déterminés (qui comprennent les revenus de rente et de FERR, mais non ceux du RPC/RRQ) en faisant un choix conjoint sur la formule T1032, Choix conjoint au Revenu de pension fractionné, lorsque vous produisez vos déclarations fiscales annuelles.

Une autre façon de fractionner le revenu consiste à utiliser un REER de conjoint. Si vous prévoyez que votre revenu de retraite sera plus élevé que celui de votre conjoint, envisagez de cotiser à un REER de conjoint. Plus vous commencez tôt, plus vous serez en mesure de transférer un revenu important au REER de votre conjoint dont le revenu est inférieur avant de prendre votre retraite. Vous recevez la déduction d’impôt pour cotisation à un REER comme d’habitude pour réduire vos revenus imposables actuels. Toutefois, le revenu de retraite éventuel est imposé au taux d’imposition inférieur de votre conjoint.

Client déjà à la retraite ? Si vous avez encore des droits de cotisation REER inutilisés et que votre conjoint n’a pas encore atteint l’année de son 72e anniversaire de naissance, vous pouvez continuer à verser des cotisations REER de conjoint même si vous, vous-même, avez plus de 71 ans.

5. Maximisez votre CELI

Le CELI est parfois négligé comme outil de planification de la retraite. Mais il offre de grands avantages que vous soyez déjà à la retraite ou que vous y travailliez encore. Contrairement à un REER, vous (et tous les résidents canadiens de 18 ans et plus) recevez automatiquement de nouveaux Droits de cotisation à un CELI chaque année, peu importe si vous avez un revenu gagné ou non. Vous pouvez investir dans toutes sortes de placements et gagner des revenus de placement libres d’impôt. Vous pouvez également effectuer des retraits libres d’impôt, ce qui fait d’un CELI une source potentielle de revenus de retraite libres d’impôt.

Demandez à votre Conseiller en placement de plus amples renseignements sur la maximisation des revenus de retraite après impôt.