La volatilité peut s’avérer difficile à tolérer, mais il existe des stratégies éprouvées pour maintenir le cap sur ses objectifs financiers et de retraite.
Si vous avez regardé la télévision ou lu la presse ces derniers temps, vous n’aurez pas échappé aux manchettes comme : « La volatilité boursière met tout le monde sur le qui-vive » ou « Cessez ce manège boursier. Je veux descendre ! »
Les marchés boursiers ont évolué en dents de scie en 2022, en raison essentiellement des préoccupations suscitées par l’impact de la hausse de l’inflation, des craintes de récession aux États-Unis et des conflits géopolitiques tels que l’invasion de l’Ukraine par le président russe Vladimir Poutine.
De quoi affoler les investisseurs !
Ces récentes fluctuations du marché ont également amené les investisseurs à se demander si le retour de la volatilité est un soubresaut ponctuel ou la nouvelle normalité et s’ils doivent modifier leur portefeuille en profondeur.
Tolérer la volatilité est difficile, mais il convient de relativiser les mouvements du marché. Depuis le krach provoqué par la COVID en 2020, l’indice S&P/TSX n’a cessé de grimper, passant d’un plancher de 11 228,50 le 23 mars 2020 à un sommet de 22 087,20 le 29 mars 2022, presque exactement deux ans plus tard. Cette ascension de près de 200 % a amené de nombreux investisseurs à faire preuve de complaisance. Pourtant, si l’on se réfère à l’évolution passée du marché, la volatilité que nous avons connue récemment s’avère normale : une tendance haussière à long terme ponctuée de quelques phases de volatilité comme celle d’aujourd’hui.
Dans de tels moments, il est important de ne pas laisser ses émotions dicter ses actions. Rappelons qu’en tant que conseillers, nous sommes là pour vous aider à relativiser la volatilité des marchés et à maintenir le cap sur vos objectifs à long terme.
Les investisseurs expérimentés sont conscients que les corrections font partie intégrante de la réalité des marchés et qu’ils doivent regarder au-delà des gros titres pour s’orienter. Pour autant, émotifs par nature, les humains sont enclins à rechercher ce qui leur procure du plaisir et à éviter ce qui leur cause de la peine. Ces courants opposés se heurtent souvent lorsque nous investissons.
Certains comportements, comme la vente de titres durant les phases de repli des marchés, créent des « écarts de rendement » correspondant à la différence entre le rendement moyen d’un fonds ou d’un indice et le rendement réalisé par l’investisseur moyen pour le même placement.
Ces écarts sont le fait de l’investisseur moyen qui, inquiet des corrections du marché, déboucle ses positions, passant ainsi à côté de la reprise et de l’occasion d’augmenter son rendement.
Même après avoir élaboré une stratégie d’investissement et un plan financier personnalisés, certains investisseurs peuvent réagir à chaud ou s’en tenir à des convictions de longue date susceptibles de compromettre les rendements. Ces facteurs, appelés biais comportementaux, sont des tendances subconscientes susceptibles d’amener une personne par ailleurs rationnelle à agir de manière irrationnelle.
Voici plusieurs biais comportementaux courants qui peuvent influer sur les décisions de placement :
En tant qu’humains, nous sommes pour la plupart confrontés à ces préjugés et la première étape consiste à mieux les comprendre. Il convient ensuite de les maîtriser, ce que l’on peut faire en échangeant avec son conseiller des anticipations du marché et en réexaminant périodiquement ses objectifs, son horizon de placement et sa tolérance au risque.
Des questions comme l’état du marché, qu’il soit haussier ou baissier, ne dépendent pas de l’investisseur. En revanche, les investisseurs disposent d’occasions pour gérer les risques de baisse.
Voici trois stratégies éprouvées susceptibles de vous aider à maintenir le cap indépendamment des fluctuations du marché :
Il se peut que votre capacité ou votre volonté à faire face aux turbulences du marché varie au fil du temps. C’est naturel. Il est donc important de reconnaître ces évolutions pour pouvoir, le cas échéant, adapter sa stratégie. Mais n’en faites pas trop ! En effet, il faut garder à l’esprit que vous vivrez probablement 25 ans à la retraite et que votre portefeuille aura besoin de placements axés sur la croissance pour atteindre vos objectifs de planification de la retraite.
Vous pouvez contribuer à réduire l’impact de la volatilité sur votre portefeuille en détenant une combinaison d’actions, d’obligations et de liquidités, diversifiée sur différentes régions et secteurs. Cela permet de réduire le risque de concentration sur un investissement donné et de protéger son portefeuille contre la volatilité du marché. Il est important de comprendre que la diversification n’est pas une opération définitive. Notre mission consiste à vous aider à maintenir le niveau de diversification qui vous convient en fonction de l’évolution des conditions du marché et de vos besoins.
Le simple fait d’avoir un plan et de savoir où vous allez peut vous aider à maintenir le cap durant les épisodes de volatilité des marchés. Votre plan précise vos objectifs, vos buts, votre horizon de placement et vos besoins en liquidités. Il est également conçu pour faire face à diverses conditions de marché. Mais les choses peuvent changer. Il est donc important de nous tenir au courant pour que, le cas échéant, nous puissions vous aider à adapter votre plan.
Ne mettez pas votre stratégie d’investissement à long terme en péril par crainte de voir persister quelques mauvaises semaines ou quelques mauvais mois sur le marché. En bref, le fait de disposer d’un plan pour la suite renforce la confiance et vous permet de regarder au-delà des gros titres du jour.
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