Pourquoi rédiger un testament consiste à faire preuve de sollicitude envers ses proches plutôt que de les laisser dans une situation chaotique

Planification successorale
Au-delà de la richesse

Identifier les raisons et les stratégies pour nous aider à élaborer et à mettre à jour nos plans successoraux

« Si, sur votre liste de choses à faire, vous notez qu’il convient de vous doter d’un testament, l’enchaînement des événements qui doivent se produire n’est pas vraiment clair. Il m’arrive donc fréquemment de suggérer de se mettre en rapport avec quelqu’un en qui vous avez confiance, comme un ami, un comptable, un autre avocat […] il est extrêmement important de procéder étape par étape et d’éviter les objectifs de portée générale. »
Michael Sherman, chef de l’équipe Économie comportementale RBC

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Orateur initial :

Bonjour, et bienvenue à Au-delà de la richesse avec votre animatrice, Leanne Kaufman, présidente et cheffe de la direction de RBC Trust Royal. Pour la plupart d’entre nous, parler de sujets comme le vieillissement, la fin de la vie et la planification successorale n’est pas facile. C’est pourquoi nous leur consacrons ce balado qui vous donne l’occasion d’en entendre parler tout en profitant des grandes connaissances de certains des meilleurs experts dans le domaine au pays. Aujourd’hui, nous voulons vous fournir des renseignements qui vous aideront à vous protéger, vous et votre famille, dans le futur. Voici votre animatrice, Leanne Kaufman.

Leanne Kaufman :

C’est à Benjamin Franklin qu’on attribue la formule : « En ce monde rien n’est certain, à part la mort et les impôts. » Il se trouve que je travaille dans un secteur où nous sommes confrontés à ces deux sujets plus souvent que ce que la plupart des gens s’estiment à l’aise de faire. Cependant, Benjamin Franklin avait vu juste : personne ne peut vivre éternellement. Nous savons tous que nous devons éventuellement nous y préparer. Cependant, comment se fait-il qu’un si grand nombre d’entre nous tardons à élaborer un plan successoral et à nous doter d’un tel plan ?

Bonjour, mon nom est Leanne Kaufman. Je vous souhaite la bienvenue à Au-delà de la richesse de RBC Gestion de patrimoine – Canada. J’ai le plaisir d’être accompagnée aujourd’hui de Michael Sherman, chef de l’équipe Économie comportementale RBC. Michael fait office d’autorité dans le domaine de l’application pratique de la science du comportement. Il possède des antécédents exceptionnels dans les domaines des affaires, du droit et des sciences sociales. Michael va nous aider à en apprendre plus sur la façon dont la science du comportement peut nous éclairer et transformer la façon dont nous envisageons la planification successorale, pour nous permettre de prendre dès aujourd’hui le contrôle de notre héritage.

Michael, permettez-moi de vous remercier de vous joindre à moi aujourd’hui pour parler de la façon dont le comportement détermine nos plans successoraux et pourquoi cela importe au-delà de la richesse.

Michael Sherman :

Merci, Leanne. Je vous suis reconnaissant de m’avoir invité.

Leanne Kaufman :

Peut-être pourrions-vous commencer par donner à ceux d’entre nous qui ne sont peut-être pas familiers avec le domaine de l’économie comportementale quelques notions de base. En quoi cela consiste-t-il et pourquoi estimons-nous que ce domaine est pertinent ?

Michael Sherman :

Eh bien, l’économie comportementale s’intéresse à la façon dont les gens pensent et prennent des décisions. Une bonne façon d’envisager ce domaine est de le comparer à celui de l’économie traditionnelle, qui repose en quelque sorte sur l’hypothèse selon laquelle si des gens disposent d’une quantité infinie d’informations, ainsi que beaucoup de temps pour digérer toute cette information, ils seront amenés à prendre des décisions rationnelles et logiques. Cependant, dans la vraie vie, les gens n’ont pas cette capacité et ils prennent souvent des décisions en se fondant sur des raccourcis mentaux, ils tergiversent et il arrive parfois même qu’ils ne posent pas les gestes qu’ils devraient poser. Et ce qui est tout à fait intéressant est qu’il existe une multitude de préjugés qui sont reliés à la science du comportement et qu’il est possible de prévoir à quel moment ces préjugés peuvent se manifester. Un bon exemple de situation dans laquelle l’économie comportementale pourrait être utile consiste à contribuer à comprendre pourquoi chacun sait qu’il devrait faire un testament, mais que, pour une raison quelconque, non rationnelle, ne le fait pas.

Leanne Kaufman :

Eh bien, il s’agit manifestement d’un sujet sur lequel vous et moi nous nous sommes déjà entretenus, notamment en ce qui concerne la rédaction d’un testament. Je sais que nous allons devoir bien évidemment parler de manière générale, mais peut-être pourrions-nous commencer en brossant de grands traits de la situation. Si vous vous référez aux connaissances que vous avez acquises, qu’est-ce qui empêche les gens de planifier leur succession ?

Michael Sherman :

Je pense qu’il est épatant que nous puissions envisager tout d’abord la situation de manière générale car, lorsque vous devez prendre une décision ou encourager quelqu’un à adopter un nouveau comportement, cette personne doit être motivée à changer son comportement. Quelque chose doit vraiment l’inciter à aller de l’avant et à se dire : « Oui, je veux poser ce geste. » Et il me semble que ce qui est intéressant, c’est que beaucoup de gens sont motivés à rédiger leur testament. Je pense que le rapport produit par le National Institute on Ageing et RBC Trust Royal a démontré que 91 % des Canadiens savent que le testament est un élément important d’un plan successoral.

Cependant, d’autre part, la démarche doit être simple car, même si nous sommes motivés à agir d’une certaine manière, si nous découvrons que cette démarche est trop compliquée ou si nous ne savons pas à qui nous adresser, cela freine notre élan. Enfin, le troisième élément nécessaire, pour autant que vous ayez la motivation et que les choses puissent être suffisamment simples, tient à la présence d’un déclencheur, de quelque chose qui vous incite à agir. Il pourrait s’agir, par exemple, d’une situation qui vous amène à vous dire : « Absolument, je dois poser ce geste ! » Je pense que le problème tient au fait, et cela explique pourquoi la moitié des Canadiens n’ont pas de testament, qu’ils ne se retrouvent jamais dans une situation où ces trois éléments se conjuguent simultanément. Mon objectif est de m’employer à les aider à faire en sorte que toutes les conditions soient réunies pour qu’ils puissent prendre cette décision, franchir le pas et se dire : « Eh bien, je veux un testament. »

Leanne Kaufman :

Je suis heureuse que vous ayez évoqué le rapport du National Institute on Ageing car vous faisiez partie d’un groupe de discussion que nous avons formé à l’occasion de la publication de ce rapport. De sorte que, si les personnes qui nous écoutent veulent en apprendre plus, elles pourront tout simplement retrouver l’enregistrement intitulé De l’importance du testament que nous avons réalisé et qui examine de manière beaucoup plus approfondie certains de ces sujets et non seulement celui de l’économie comportementale. Cependant, ce même rapport nous apprenait également – pour faire référence à l’un des points que vous avez soulevé – que la principale raison qu’évoquent les gens pour justifier l’absence de testament est qu’ils ne savent pas comment s’y prendre. Voilà qui constitue également un aspect intéressant et je suis sûre que nous allons l’approfondir.

Que pensez-vous de certains des mythes courants ou que révèlent vos travaux de recherche sur certains des mythes ou des biais que peuvent avoir les gens et qui les empêchent à trouver la motivation nécessaire à enclencher le processus, à tenir les conversations qui s’imposent, etc. ?

Michael Sherman :

Eh bien, il y en a plusieurs. En vérité, nous nous retrouvons un peu comme en présence d’une boîte de Petri où se côtoient une foule de préjugés ou de biais différents. Pour ma part, le premier qui me vient à l’esprit est le biais de statu quo, qui est entièrement lié à l’inertie. Nous avons tous tendance à continuer à faire ce que nous sommes habitués à faire, à moins qu’une force ou un événement nous pousse à changer notre comportement. L’approche consiste donc à dire que nous allons laisser cela pour le moment et que nous allons tergiverser.

Un autre aspect tient au biais du temps présent. Nous aimons vivre au jour le jour et, pratiquement par définition, la rédaction d’un testament consiste à se projeter dans l’avenir. Et, dans le cadre de notre groupe de discussion, je précisais en quoi certaines personnes ont parfois tendance à traiter leur identité future comme s’il s’agissait de celle d’une personne distincte. Des études ont été réalisées démontrant que le fait de se préparer pour l’avenir ne figure pas parmi nos priorités et que nous avons tous tendance à souhaiter vivre au jour le jour.

Un autre aspect tient à l’aversion aux pertes. En effet, la préparation d’un testament représente un exercice auquel il faut parfois consacrer du temps, voire pour lequel il faut engager des frais, et chacun a tendance à tenter de reporter cette démarche le plus longtemps possible. Cependant, lorsqu’on y pense bien, les avantages inhérents au fait de disposer d’un testament, de ne pas imposer un lourd fardeau à vos propres devraient primer largement sur ces biais. Du reste, il existe des façons de les surmonter et de vraiment accorder la priorité à ces questions afin de prendre la décision qui est dans le meilleur intérêt de notre client. En vérité, cette démarche est dans le meilleur intérêt de tous les Canadiens.

Leanne Kaufman :

Absolument. Eh bien, espérons que des conversations utiles comme celle-ci pourront à tout le moins aider chacun à mieux identifier ces biais. Pour dire vrai, j’ai probablement moi-même certains de ces biais et, même si je travaille dans ce domaine et si j’ai un testament, je tiens à faire preuve d’une grande transparence sur ce point. Mais que pensez-vous… si nous revenons au point de départ de notre conversation et au fait qu’il arrive parfois que chacun ne sache pas comment s’y prendre pour entreprendre une telle démarche… pensez-vous qu’il est plus facile pour une personne donnée d’engager cette conversation avec l’un ou l’autre des membres de son réseau de professionnels, comme un conseiller financier, un avocat ou un comptable ? Ou la plupart des gens engagent-ils cette conversation à un niveau plus personnel ? Qu’en pensez-vous ?

Michael Sherman :

Voilà une excellente question. Je pense en effet qu’il est important de s’adresser à un professionnel pour s’assurer de bien comprendre les subtilités associées à la rédaction d’un testament. Par contre, rien ne vous empêche de réfléchir vous-même à la nature de votre patrimoine et à la façon dont vous pourriez souhaiter choisir de le distribuer après votre décès.

Si nous revenons maintenant à la question de la facilité, il me semble que l’un des problèmes peut tenir au fait qu’il se peut que certaines personnes ne sachent pas comment s’y prendre. Si, sur votre liste de choses à faire, vous notez qu’il convient de vous doter d’un testament, l’enchaînement des événements qui doivent se produire n’est pas vraiment clair. Il m’arrive donc fréquemment de suggérer de se mettre en rapport avec quelqu’un en qui vous avez confiance, comme un ami, un comptable, un autre avocat et de lui dire : « Connaissez-vous un bon avocat qui pourrait m’aider à rédiger un testament ? » Car tous les avocats ne sont pas spécialisés dans le domaine du droit des successions, de sorte que celui auquel vous vous adresserez ne sera pas surpris si vous vous mettez en rapport avec lui. Il faut aussi connaître la nature des gestes qui doivent être posés, en prenant littéralement la peine d’inscrire sur notre liste de choses à faire : « trouver un avocat ». Il existe également un certain nombre d’outils en ligne (en anglais) dont je suis conscient du fait qu’ils reçoivent l’aval de RBC Trust Royal et qui sont également excellents. Mais il me semble bel et bien qu’il est extrêmement important de procéder étape par étape et d’éviter les objectifs de portée générale du genre : « Je dois mettre de l’ordre dans mon plan successoral. » Il faut procéder étape par étape.

Leanne Kaufman :

Oui, voilà un excellent conseil qui s’applique bien à la plupart des tâches qui nous semblent trop complexes ou accablantes. Mais c’est aussi le cas en l’espèce. Selon vous, qu’est-ce qui incite à terme les gens à se motiver à poser ce premier pas en fin de compte ?

Michael Sherman :

Voilà une autre excellente question, et il est intéressant que vous fassiez référence à ce qui nous incite à se motiver puisqu’il faut en effet avoir une motivation suffisante. Si quelque chose vous amène à poser un geste, mais que vous n’êtes pas motivé, il est probable que vous n’agirez pas. La démarche doit être simple. Ainsi donc, une foule de choses différentes pourraient en définitive vous amener à poser un geste.

Certaines d’entre elles pourraient être intrinsèques, internes, comme l’idée selon laquelle vous vous inquiétez des gens que vous aimez et de ce qui arrivera si vous n’avez pas de testament. Ce sentiment tenace est propre à vous. Cependant, le facteur pourrait également être extrinsèque, comme la survenue d’une étape familiale importante, vous vous mariez, vous avez un enfant, ce genre de situations qui amène chacun à penser à ce qu’il adviendra après sa mort.

Peut-être est-ce votre âge si vous atteignez un âge plutôt vénérable ; ou votre santé, voire la perte d’un être cher. Il s’agit là de facteurs qui amènent parfois certaines personnes à prendre conscience de la réalité de la situation en se disant : « C’est vrai, cela pourrait m’arriver. »

Un autre biais tient au fait que nous avons tendance à faire preuve d’une trop grande confiance et à nous dire que cela ne nous arrivera jamais. Il peut être question d’événements qui perturbent notre vie, comme un divorce, un remariage… et de toutes les situations qui pourraient se produire, et que vous y soyez confronté sans pour autant avoir mis à jour votre testament. Enfin, il faut faire mention des événements de portée mondiale, qui nous échappent. Nous venons à peine de traverser une pandémie et nous pourrions fort bien nous dire : « Eh bien, il est peu probable que j’aie besoin d’un testament à court terme, mais je dois néanmoins me protéger et m’assurer de m’occuper de tout ce dont j’ai besoin. » Voilà donc certains déclencheurs.

Leanne Kaufman :

La dernière situation que vous venez d’évoquer, la pandémie, est en fait la raison pour laquelle nous avons pris l’initiative de réaliser le sondage qui a mené au rapport avec la collaboration du National Institute on Ageing, puisque nous estimions que l’on [accordait] une telle importance aux soins de santé, à la planification des soins avancés et à la planification successorale durant cette période de pandémie, qu’un nombre encore plus important de personnes seraient disposées à en parler. Nous nous étions alors dit que notre démarche pourrait porter fruit. À n’en pas douter, moins de 50 % des Canadiens n’ont pas, aujourd’hui, de testament. Cependant, à tout le moins lorsque nous avons réalisé le sondage, tel n’était pas le cas. Peut-être sommes-nous ici en présence d’un facteur de décalage dans le temps, mais cette réalité est néanmoins fascinante.

Quels conseils donneriez-vous donc aux personnes qui nous écoutent quant à la façon de surmonter le manque de motivation, l’inertie, la peur, ou quel que soit le problème qui semble les empêcher à aller de l’avant et à accomplir cette tâche relativement mineure ?

Michael Sherman :

Ce que vous mentionnez, et qui concerne la nécessité de bien identifier ce qui les empêche d’agir, est important. Si la raison tient au fait que la démarche n’est pas simple, nous avons déjà évoqué l’idée qui consiste à poser de petits gestes. De sorte qu’il faut, dans un premier temps, inscrire cela sur notre liste de choses à faire et dire aux personnes qui nous sont proches : « Eh bien, je vais me mettre en rapport avec mes amis et trouver un bon avocat. Ou je vais trouver une bonne façon de créer un testament en ligne. »

Une autre façon de surmonter le biais du statu quo consiste à pratiquement vous faire à l’idée que, si vous consultez un avocat, des coûts pourraient être associés à cette démarche, mais que ces coûts sont inévitables. C’est un peu comme si, lorsque vous acceptez en effet que des coûts mineurs seront associés à la rédaction d’un testament, cette démarche n’est pas perçue comme pénalisante en soi et vous vous faites à l’idée de mettre de côté cette somme pour plus tard. Comme cela présente un caractère inévitable, vous devez le faire. Et vous devez en parler à ceux qui vous entourent, tout en prenant conscience des conséquences qu’aurait le fait de ne pas vous doter d’un testament. Le rapport dont nous avons parlé plus tôt traite de certaines des conséquences, qui présentent indiscutablement un caractère chaotique. Le fardeau imposé à votre famille et à vos proches peut être extrêmement lourd si vous ne vous dotez pas d’un plan successoral. Vous devez donc vous soucier de leur bien-être, vous efforcer de leur faciliter la tâche et, à terme, peut-être serez-vous ultimement amené à prendre la décision qui pourrait se résumer par la formule : « je dois agir », en agissant rapidement, espérons-le, par la suite.

Leanne Kaufman :

Formidable. Voilà qui est tout à fait fascinant. Le domaine qui est le vôtre. J’espère que toutes les personnes qui écoutent ce balado considéreront que les propos que vous venez de nous tenir pourront les inciter à surmonter, en quelque sorte, l’obstacle qui les empêche d’agir, si ces personnes figurent parmi celles dont nous avons parlé et qui n’ont peut-être pas encore mis parfaitement leurs affaires en ordre.

Michael, si vous pouviez simplement inviter les personnes qui nous écoutent à ne retenir qu’un aspect de la conversation que nous avons eue aujourd’hui, quel serait-il ?

Michael Sherman :

Comme nous en avons déjà parlé, Leanne, je pense que le fait de préparer un plan successoral qui permet de prendre soin de votre famille constitue un acte de bienveillance. De sorte que, si je devais formuler un message dont il serait possible de se souvenir, il se résumerait par la formule : « faites preuve de sollicitude envers vos proches plutôt que de les laisser dans une situation chaotique ».

Leanne Kaufman :

J’aime beaucoup cette formule. Peut-être devrions-nous la faire breveter, Michael. Eh bien, permettez-moi de vous remercier de vous être joint à moi aujourd’hui pour parler de l’identification des raisons et des stratégies qui peuvent nous aider à préparer un plan successoral ou à le mettre à jour, ainsi que des raisons pour lesquelles cela importe au-delà de la richesse.

Michael Sherman :

Merci beaucoup de m’avoir invité.

Leanne Kaufman :

Vous pouvez en apprendre plus sur Michael Sherman en consultant son profil LinkedIn (en anglais). Si vous avez aimé cet épisode et que vous souhaitez contribuer à appuyer notre balado, je vous invite à en faire part à d’autres personnes, à en parler sur les médias sociaux, ou encore à donner une note et à rédiger une critique. Mon nom est Leanne Kaufman et j’ai très hâte de vous retrouver lors de notre prochain balado.

Orateur final :

Qu’il s’agisse de planifier votre succession ou les besoins de votre famille ou de votre entreprise, ou de bien remplir votre rôle d’exécuteur testamentaire (appelé liquidateur au Québec) de la succession d’un être cher, nous pouvons vous guider, aplanir les difficultés et soutenir votre vision. Faites équipe avec RBC Trust Royal afin que les générations futures profitent longtemps de votre legs. Laissez un héritage, pas un fardeau™. Allez à rbc.com/trustroyal.

Merci d’avoir suivi cet épisode d’Au-delà de la richesse. Pour en savoir plus sur RBC Trust Royal, veuillez visiter notre site à rbc.com/trustroyal.


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