Patrimoine et don : quels sont vos objectifs philanthropiques ?  

Dons
Au-delà de la richesse

Familiarisez-vous avec les diverses façons d’intégrer le don de bienfaisance à votre planification successorale, vous offrant ainsi l’occasion de donner de votre vivant et au-delà

« Le fait de s’assurer que les gens connaissent vos intentions, ce pour quoi vous vous passionnez, ce qui importe pour vous, rien ne saurait se substituer à cela. »
Tony Maiorino, vice-président, directeur général et chef, Bureau de gestion de patrimoine familial RBC, RBC Gestion de patrimoine – Canada

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Transcript

Orateur initial:

Bonjour, et bienvenue à Au-delà de la richesse avec votre animatrice, Leanne Kaufman, présidente et cheffe de la direction de RBC Trust Royal. Pour la plupart d’entre nous, parler de sujets comme le vieillissement, la fin de la vie et la planification successorale n’est pas facile. C’est pourquoi nous leur consacrons ce balado qui vous donne l’occasion d’en entendre parler tout en profitant des grandes connaissances de certains des meilleurs experts dans le domaine au pays. Aujourd’hui, nous voulons vous fournir des renseignements qui vous aideront à vous protéger, vous et votre famille, dans le futur. Voici votre animatrice, Leanne Kaufman.

 Leanne Kaufman :

On attribue à Winston Churchill la citation suivante : « Ce que nous recevons nous permet de gagner notre vie, mais ce que nous donnons confère un sens à notre vie. » Il est difficile de remettre en question le bien-fondé de tels sentiments et nous démontrons cela par les diverses manières dont nous redonnons à nos collectivités, que ce soit sous forme d’argent ou de temps. Comment pouvons-nous continuer à donner après notre décès ? L’intégration du don philanthropique à votre planification successorale constitue un puissant moyen de créer un legs durable.

Bonjour, mon nom est Leanne Kaufman, et je vous souhaite la bienvenue au balado Au-delà de la richesse de RBC Gestion de patrimoine – Canada. Je suis heureuse d’accueillir aujourd’hui Tony Maiorino, vice-président, directeur général et chef, Bureau de gestion de patrimoine familial RBC, RBC Gestion de patrimoine – Canada, un collègue avec qui je travaille étroitement. Tony dirige une équipe de plus de 200 professionnels possédant de l’expertise dans les domaines juridique, fiscal et de planification financière. Il compte plus de 25 années d’expérience dans la prestation de conseils à une clientèle fortunée au Canada. Il est membre du Comité administratif, RBC Gestion de patrimoine – Canada ainsi que du Comité administratif, Gestion de patrimoine et Assurance. Il siège également au conseil de la Yukon University Foundation.

Tony, permettez-moi de vous remercier de vous joindre à moi aujourd’hui pour parler des sujets que sont la planification de patrimoine et la philanthropie, en soulignant en quoi ces questions importent au-delà de la richesse.

Tony Maiorino :

Merci, Leanne. Je suis absolument ravi de me joindre à vous aujourd’hui.

Leanne Kaufman :

Je sais que la philanthropie et que les organismes de bienfaisance représentent un sujet qui vous tient vivement à cœur, tant sur le plan professionnel que personnel. Bien évidemment, nous savons tous que la philanthropie ne vise pas simplement les gens extrêmement aisés. En fait, une étude que nous avons récemment réalisée à RBC montre que les plus jeunes générations s’estiment plus intéressées à l’idée d’inclure des dons de bienfaisance à leur plan successoral. Cependant, vous vous rappellerez également qu’il s’agit du groupe d’âge dont la vaste majorité des membres n’ont toujours pas de testament. Ainsi donc, dans votre rôle à titre de père d’enfants faisant partie de cette cohorte et à titre de conseiller, quels conseils donneriez-vous aux membres de la jeune génération en ce qui concerne les raisons pour lesquelles ils ont besoin d’un testament ?

Tony Maiorino :

En effet, cette cohorte représente également le groupe démographique qui, comme vous l’avez souligné, n’a pas du tout de testament. Manifestement, leur désir d’agir sur le plan philanthropique constitue un geste qui est tout à fait louable de leur part, mais, dans l’éventualité où quelque chose devrait survenir, ces personnes ne seraient pas en mesure de voir leurs souhaits se concrétiser. Lorsque je pense à mes enfants et notamment à ma fille qui est mon aînée, me vient à l’esprit le fait que nous ayons récemment eu une conversation portant sur ses intentions advenant que quelque chose lui arrive. Elle fut plutôt surprise d’apprendre ce qui se passe lorsqu’on meurt sans testament et ce qu’il advient de notre patrimoine. Il est extrêmement important de parvenir à bien faire comprendre aux membres de cette génération, que, s’ils souhaitent que leurs intentions se concrétisent, ils doivent se doter d’un plan successoral et avoir un testament. Voilà une conversation que mon épouse et moi-même avons eue avec nos trois enfants qui ont tous plus de 18 ans.

Leanne Kaufman :

Absolument. Et en ce qui concerne leur intention d’intervenir sur le plan philanthropique et de faire en sorte que leur argent puisse faire œuvre utile, même si leurs actifs ne sont pas énormes, pour en revenir à ce que vous disiez, le fait qu’il est impossible de faire en sorte que cette situation se produise s’ils n’ont pas de testament n’est donc pas bien compris, n’est-ce pas ?

Tony Maiorino :

En effet. Lorsque j’ai demandé à ma fille ce qu’elle pensait qui se passerait advenant que, Dieu nous en garde, quelque chose lui arrive, elle a répondu qu’elle pensait que son argent irait au gouvernement. En vérité, elle fut quelque peu surprise d’apprendre que son argent irait à sa mère et à moi-même plutôt que d’aller au gouvernement. Elle a compris et elle a rédigé un testament par le truchement de notre partenaire Epilogue (en anglais). Elle est absolument ravie du plan qu’elle a adopté. Et il s’agit là d’une situation qui évoluera alors qu’elle avancera en âge et qu’elle gagnera plus d’argent. Bien évidemment, elle pourra apporter des correctifs et veiller à ce que ce qu’elle aimerait qui arrive se concrétise véritablement, advenant qu’un tel événement imprévu survienne.

Leanne Kaufman :

Ma fille est sur le point d’avoir 18 ans, et je pense que je vais suivre les conseils de l’un de mes amis et lui acheter un testament pour son anniversaire… Cependant, à dire vrai, je ne suis pas sûre qu’elle appréciera le geste. Peut-être devrais-je ajouter autre chose à ce cadeau…

Tony Maiorino :

Eh bien, en vérité, je pense qu’il s’agit d’une excellente idée.

Leanne Kaufman :

Donc, quels conseils vous et votre équipe donnez-vous aux personnes qui s’emploient toujours à se constituer un patrimoine – et notamment à ces jeunes adultes – quant à la façon dont ils pourraient établir un juste équilibre entre ces besoins contradictoires qui consistent, d’une part, à faire fructifier leur épargne pour la retraite et, d’autre part, à s’assurer qu’ils disposent de ce dont ils ont besoin pour combler leurs propres besoins futurs, en plus d’être en mesure de redonner pour le bien de la communauté ?

Tony Maiorino :

Il me semble ici, Leanne, que vous employez un mot dont il me semble qu’il est extrêmement important, et il s’agit du mot équilibre. Si vous tenez compte de votre situation actuelle par rapport à la planification, disons, de votre retraite, peut-être cet équilibre ne serait-il pas à hauteur de 50/50, mais pourrait-il être de 90/10. Il se pourrait fort bien que le point de bascule soit décalé parce que vous devez accorder plus d’importance à la retraite, mais cela ne signifie pas pour autant que vous ne puissiez mettre l’accent sur vos objectifs philanthropiques ou sur vos dons de bienfaisance.

Nous disons fréquemment aux clients qui en sont à cette étape au cours de laquelle ils visent à se constituer un patrimoine, que si le don de bienfaisance importe pour eux, si le fait de mettre en place de tels mécanismes pour leur famille et que l’intégration de cette culture à leur héritage familial importe, ils peuvent indiscutablement se doter d’un plan dans lequel une partie de leur patrimoine peut être vouée à un tel objectif. Et c’est vraiment à la famille qu’il revient de déterminer quels sont les montants en cause, compte tenu également de la nature de leurs objectifs. L’objectif est réalisable puisqu’il suffit tout simplement de déplacer ce point de bascule de telle sorte que vous puissiez établir ce juste équilibre entre ce que vous tentez d’épargner pour votre avenir et ce que vous tentez d’épargner pour être en mesure de redonner à votre communauté, objectif qui, comme vous l’avez mentionné, est incroyablement important pour de nombreuses personnes.

Leanne Kaufman :

Vous venez d’utiliser un mot important, qui est planifier. Il me semble qu’il s’agit là d’un élément essentiel auquel peut-être certaines personnes ne pensent-elles pas. En effet, bien des gens font preuve d’une très grande générosité de leur vivant, que ce soit en signant des chèques ou en répondant aux demandes de dons. Cependant, il arrive fréquemment que nous n’envisagions pas de planifier nos dons dans le cadre d’un plan de retraite ou comme élément de notre succession. Pourriez-vous peut-être nous donner un aperçu des mécanismes les plus usuels par le truchement desquels les Canadiens peuvent créer un legs philanthropique, que ce soit de leur vivant ou après leur décès ?

Tony Maiorino :

Absolument. Il me semble que la plupart des personnes qui nous écoutent connaissent la situation qui consiste à réaliser un don ponctuel en écrivant un chèque et en faisant une contribution. N’oublions pas cette idée selon laquelle si je souhaite poser, à un moment particulier, un geste qui me profite, si j’ai l’occasion de créer quelque chose comme une fondation, qu’elle soit publique ou privée – nous pourrons revenir sur cet aspect un peu plus longuement si vous le souhaitez, Leanne –, en vérité, le principal mécanisme par le truchement duquel les Canadiens donnent aujourd’hui est celui du don ponctuel. Si quelque chose devait vous arriver, que vous soyez victime d’une déficience temporaire ou d’un handicap permanent, ou si vous deviez décéder, ce don que vous effectuiez à un moment précis prendrait généralement fin sur-le-champ. Il existe bien évidemment des gestes qui peuvent être posés à cet égard, mais, en général, disons que ce genre de dons prendra alors fin. De sorte que, si vous souhaitez laisser des traces durables, vous devrez planifier cela d’avance.

Pour la plupart des Canadiens, cela signifie que vous devez mettre sur pied quelque chose qui ressemble à une fondation ou que vous devez intégrer des mesures de planification de dons à votre planification successorale dans le cadre de votre testament. La création d’une fondation ou d’un legs dont il est spécifiquement fait mention dans ce testament… pour revenir au point que vous souligniez plus tôt, bien des gens ne pensent pas à l’importance des dons qu’ils font. Il me semble que bien des gens aimeraient que cette situation se poursuive après qu’elles aient été victimes d’une déficience ou après leur décès, mais qu’ils ne savent pas précisément comment s’y prendre pour faire en sorte que tel soit le cas. De sorte qu’une partie importante de cette réponse tient à ce plan et à la nécessité de discuter de cela avec vos conseillers.

Leanne Kaufman :

Nous savons donc que, comme nous pouvons effectuer des dons ponctuels de notre vivant, nous pouvons également effectuer des dons ponctuels dans notre testament. Cependant, vous venez de faire allusion à quelques reprises au mécanisme de la fondation en évoquant les qualificatifs privé et public. Je pense que, lorsque la plupart des gens entendent le mot fondation, ils tiennent pour acquis qu’il s’agit là d’un mécanisme qui ne peut s’avérer utile que pour une clientèle extrêmement fortunée ou encore que les dons doivent être extrêmement importants pour qu’il soit utile, mais tel n’est pas le cas des fondations publiques. Peut-être pourriez-vous donc nous en dire un peu plus sur les fondations publiques ainsi que sur les fonds orientés par le donateur en nous indiquant en quoi il n’est pas nécessaire que leur valeur se chiffre dans les dizaines de millions de dollars.

Tony Maiorino :

En effet. En vérité, les fonds orientés par le donateur font référence à la capacité de faire intervenir plusieurs personnes qui souhaitent contribuer à un organisme de bienfaisance, mais qui ne souhaitent peut-être pas que toute cette contribution aille immédiatement à cet organisme de bienfaisance, l’objectif étant de regrouper leurs capitaux pour faire en sorte que cette fondation puisse être gérée de manière plus efficace.

De nos jours, il est de plus en plus courant pour une personne d’émettre le souhait suivant : « J’aimerais faire don de X à un organisme de bienfaisance, mais j’aimerais que ce geste soit réalisé sur une période de temps, qu’il s’agisse de trois, de cinq ou de vingt ans. » Ou peut-être son souhait s’exprimerait-il de la façon suivante : « J’aimerais faire une contribution aujourd’hui et j’aimerais que cela se poursuive soit pendant un certain temps, soit éventuellement à perpétuité de telle sorte que je puisse appuyer cet organisme de bienfaisance après mon décès. J’envisage également peut-être aussi la possibilité que je sois victime d’un trouble cognitif et je voudrais m’assurer que cette contribution puisse se poursuivre. » Je peux organiser cela d’avance par le truchement d’une fondation publique ou d’un fonds orienté par le donateur.

D’un point de vue fiscal, ce que cela me permet de faire, c’est de tirer parti sur-le-champ de cet avantage fiscal à l’égard de cette contribution, avant que les actifs soient remis aux organismes de bienfaisance, selon un processus similaire à celui qui prévaudrait si j’écrivais un chèque tous les ans, les organismes recevant ce montant annuellement. Cette situation est avantageuse pour moi parce que je peux profiter de l’avantage fiscal au moment où j’en ai besoin. Cette procédure est également avantageuse pour les organismes de bienfaisance puisqu’ils peuvent ainsi compter sur la garantie du fait que ces sommes ont été mises de côté et qu’elles seront versées sur une certaine période de temps. Elle est également avantageuse tant pour les organismes de bienfaisance que pour moi-même puisque ces sommes augmenteront à l’abri de l’impôt de telle sorte que je serai vraisemblablement en mesure de cotiser plus sur une plus longue période de temps que simplement si j’avais écrit un chèque et que j’avais remis cette somme à l’avance.

Pour bon nombre de Canadiens, cette méthode constitue désormais une excellente façon de s’engager sur la voie de la philanthropie. Ils peuvent également faire participer leurs enfants à cet exercice dans la mesure où ils peuvent entreprendre de les impliquer dans cette démarche. Ces enfants peuvent avoir leur mot à dire quant au choix des organismes de bienfaisance qui sont touchés ou qui profitent de cette démarche. Cela permet aussi aux familles, ce que nous avons pu observer, de se rallier autour de cette idée commune d’un legs envers un domaine en particulier. Les parents peuvent parvenir à mieux connaître leurs enfants, tandis que les enfants peuvent parvenir à mieux comprendre le point de vue de leurs parents, tout cela contribuant largement à instaurer cette culture et à créer ce legs durable.

Leanne Kaufman :

Oui. Voilà un excellent aspect qu’il convient de souligner, quant à la façon dont les familles peuvent unir leurs forces autour de quelque chose qui ressemble à un fonds orienté par le donateur, une fondation publique, ou une fondation privée, bien que ces mécanismes ne soient pas à la portée de tous. Je vous remercie donc d’avoir souligné cet aspect. Et il me semble que toute personne qui souhaite en apprendre plus sur les fonds orientés par le donateur peut se référer à notre site Web wealthmanagement.com, où l’on trouvera vraisemblablement de plus amples renseignements à leur sujet. Vous avez plus tôt parlé de ce qui se passe lorsque quelqu’un meurt sans testament en soulignant que ces personnes se surprennent parfois du fait que leurs intentions ne peuvent être respectées. Vous avez aussi parlé du scénario selon lequel quelqu’un perd ses facultés et n’est pas en mesure de prendre des décisions financières de manière indépendante. Nous savons donc que ces personnes ne peuvent voir leurs intentions concrétisées, mais que suggérez-vous de manière pratique que fassent les gens, au-delà du fait de se doter d’un testament et d’une procuration pour documenter comme il se doit leurs intentions ? Comment suggérez-vous qu’ils laissent également ce type de legs de telle sorte que leurs familles sachent véritablement ce qu’ils souhaitent ?

Tony Maiorino :

En matière de planification successorale, la communication est incroyablement importante. Il faut s’assurer que les membres de votre famille sachent vraiment ce que vous souhaitez qu’il se passe, puisque si vous deviez être victime d’une déficience cognitive et que si ne deviez plus être en mesure de prendre des décisions, que ce soit pour une courte période de temps ou pour l’avenir potentiellement prévisible, la procuration devrait permettre de bien saisir la nature des choses qui importent pour vous et, avec un peu de chance, faire en sorte qu’elles puissent se produire. Ainsi donc, ce niveau de communication, le fait de s’assurer que les gens connaissent vos intentions, ce pour quoi vous vous passionnez, ce qui importe pour vous, rien ne saurait se substituer à cela. Avoir vraiment la capacité de faire en sorte qu’un être cher ou que quelqu’un qui vous est proche, et que vous auriez préalablement choisi en guise de mandataire, sache vraiment ce qui est important pour vous et comment vous agiriez est incroyablement important.

Leanne Kaufman :

Absolument, voilà une information qui pourrait ne pas être facilement accessible, à moins qu’ils n’entreprennent des recherches et déterminent à qui vous avez donné par le passé. Cela pourrait ne pas être intuitif pour quelqu’un qui doit se retrouver dans votre situation de déterminer où vous aimeriez que soit versé votre argent. Et il me semble qu’il est important que chacun sache également qu’il devrait conférer à son mandataire le pouvoir de continuer d’effectuer des dons, n’est-ce pas ?

Tony Maiorino :

Oui, et je dirais qu’il importe de s’assurer qu’ils comprennent qu’il s’agit bel et bien d’une dépense acceptable qui s’inscrit dans le cadre de leur mandat à titre de fondé de pouvoir. Car si vous gérez les dépenses de quelqu’un, vous gérez son argent et vous prenez des décisions à l’égard du paiement des factures et de ce genre de choses, peut-être même en partenariat avec quelqu’un d’autre qui pourrait être fondé de pouvoir en vertu d’une procuration relative aux soins personnels, ou peut-être occuperez-vous ces deux fonctions. Si vous examinez cette situation et dites : « Très bien, Tony souhaiterait-il vraiment que je fasse ce don à l’Université du Yukon cette année ? » Je voudrais absolument que tel soit le cas. Le fait de communiquer cette information d’avance, d’intégrer cet élément d’information à la procuration, de faire en sorte que chacun sache que cela importe pour vous compte vraiment. Je dirais que l’inverse est également vrai pour autant qu’il y ait des gestes que vous ne voulez pas voir se concrétiser. Si vous souhaitez que le moindre sou vous permette de maintenir votre mode de vie chez vous à titre d’exemple. Si telle est votre priorité, il est important de communiquer cela, de s’assurer que cela soit documenté et que tout le monde comprenne bien que cela importe pour vous. C’est ainsi que la démarche peut être couronnée de succès.

Leanne Kaufman :

Oui, voilà d’excellents points. Eh bien, nous avons entamé cette conversation en parlant de la cohorte plus jeune, mais manifestement les points que vous avez soulignés s’appliquent à quiconque se retrouve à une étape donnée de sa vie et de son parcours de planification. Tony, si vous deviez espérer que les personnes qui nous écoutent ne se rappellent que d’un aspect de la conversation que nous avons eue aujourd’hui, de quoi s’agirait-il ?

Tony Maiorino :

Voilà une excellente question, Leanne. Pour moi, le vieux proverbe qui dit : « faire l’impasse sur la préparation, c’est se préparer à se trouver dans l’impasse » s’applique véritablement, notamment en ce qui concerne la planification successorale et les intentions à l’égard des dons de bienfaisance. Si vous ne pensez pas à ces aspects, quelqu’un d’autre se chargera de rédiger l’ultime chapitre de votre parcours. Ce n’est pas vous qui apposerez votre signature. Compte tenu du peu de temps que cela nécessite, des frais limités pour transférer vos connaissances à votre famille, avant de transférer votre richesse, la planification constitue indiscutablement le meilleur investissement que vous pourriez faire. J’inciterais donc chacun à prendre le temps nécessaire pour formuler ses intentions et faire en sorte que ce plan soit mené à bien.

Leanne Kaufman :

Et communiqué comme il se doit, comme vous l’avez dit plus tôt. Voilà un élément absolument essentiel.

Tony Maiorino :

Oui, absolument.

Leanne Kaufman :

Merci, Tony. Je sais que nous pourrions examiner plus en profondeur plusieurs de ces sujets, mais, pour aujourd’hui, permettez-moi de vous remercier de vous être joint à moi pour parler de certains de ces éléments dont il convient de tenir compte pour déterminer comment la philanthropie cadre avec la planification de patrimoine et pourquoi cette question importe au-delà de la richesse.

Tony Maiorino :

Merci, Leanne. Je suis absolument ravi d’avoir pu me joindre à vous aujourd’hui.

Leanne Kaufman :

Vous pourrez en apprendre plus sur Tony Maiorino sur LinkedIn. Vous pourrez aussi en apprendre plus sur ce sujet auprès de Tony et des autres experts de son équipe de rbcwealthmanagement.com. Si vous avez aimé cet épisode du balado et si vous souhaitez contribuer à l’appuyer, nous vous invitons à en faire part à d’autres personnes, en parler sur les médias sociaux ou à donner une note et à rédiger une critique. Mon nom est Leanne Kaufman. Au plaisir de vous retrouver. Merci de vous être joints à nous.

Orateur final :

Qu’il s’agisse de planifier votre succession ou les besoins de votre famille ou de votre entreprise, ou de bien remplir votre rôle d’exécuteur testamentaire (appelé liquidateur au Québec) de la succession d’un être cher, nous pouvons vous guider, aplanir les difficultés et soutenir votre vision. Faites équipe avec RBC Trust Royal afin que les générations futures profitent longtemps de votre legs. Laissez un héritage, pas un fardeau™. Allez à rbc.com/trustroyal.

Merci d’avoir suivi cet épisode d’Au-delà de la richesse. Pour en savoir plus sur RBC Trust Royal, veuillez visiter notre site à rbc.com/trustroyal.


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Ce balado est fourni à titre indicatif seulement et ne vise pas à donner des conseils ni à approuver ou à recommander un contenu ou des tiers qui y sont mentionnés. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais leur exactitude n’est pas garantie et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive du sujet abordé.


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