22 octobre 2025 | Animée par Tony Maiorino
Découvrez comment garder une longueur d’avance sur les cybercriminels et vous protéger contre l’usurpation d’identité et la fraude.
« Les criminels se servent de ces informations pour ouvrir des comptes frauduleux, contracter des emprunts, voire usurper votre identité, en disposant de suffisamment de détails pour parvenir à tromper les institutions. Il arrive en effet que les informations nous concernant soient compromises sans même que nous nous en rendions compte. »
Tony Maiorino :
Le Centre antifraude du Canada fait état de pertes records de 638 millions de dollars dues à la fraude en 2024. Par ailleurs, la fraude liée à la cybercriminalité au Canada augmente chaque année.
Ne serait-ce qu’en 2024, environ 46 000 incidents ont été répertoriés. Les Canadiens sont confrontés quotidiennement à des menaces frauduleuses sur plusieurs fronts, qu’il soit question de courriels, de textos, voire d’appels téléphoniques ou de cartes de crédit. À mesure que notre monde devient de plus en plus tributaire des outils numériques, les cybercriminels sont à l’affût. Comment les Canadiens peuvent-ils dès lors se protéger ?
Bonjour. Mon nom est Tony Maiorino et je vous souhaite la bienvenue au balado Au-delà de la richesse. J’ai le plaisir d’être accompagné aujourd’hui de Christian Rivest, vice-président, Réussite client, Sigma Loyalty Group, un chef de file technologique dans le domaine de la protection de l’identité des consommateurs. Merci de vous joindre à moi pour discuter aujourd’hui de tout ce qui touche à la cybersécurité et à la fraude, en soulignant en quoi cela importe au-delà de la richesse.
Christian Rivest :
Merci beaucoup de m’accueillir, Tony.
Christian, pourriez-vous nous parler de certaines des dernières arnaques et des tendances que vous observez dans le cybermonde ?
Absolument. Il faut reconnaître que les escroqueries auxquelles nous sommes aujourd’hui confrontés n’ont rien à voir avec les courriels mal rédigés qui étaient monnaie courante il y a 10 ou 15 ans. Les fraudeurs sont organisés. Ils ont de plus en plus recours aux technologies qui sont à leur disposition, comme c’est le cas de l’intelligence artificielle (IA), pour rendre leurs escroqueries plus authentiques et plus crédibles en quelque sorte. Parmi les exemples qu’il nous est donné d’observer, citons le cas de notifications de livraison ou de textos imitant les alertes bancaires, des escroqueries aux placements ciblant les Canadiens sur les réseaux sociaux et des escroqueries par usurpation d’identité. Il s’agit donc ici de personnes qui se font passer pour des autorités fiables, voire des proches. Je pense que ce qui me frappe le plus dans tout ce que j’ai pu observer dans ce domaine tient à l’utilisation inédite de l’hypertrucage en matière d’audio et de vidéo. Les escrocs ont désormais à leur disposition les outils et la technologie nécessaires pour reproduire la voix d’une personne afin de conférer une impression d’authenticité à un appel téléphonique.
C’est vraiment la rapidité et la subtilité de ces escroqueries qui font en sorte qu’il est de plus en plus difficile pour les Canadiens de savoir ce qui est légitime, ce qui explique pourquoi la prévention et l’éducation importent tant dans le contexte actuel.
Impressionnant ! Vous brossez un tableau qui donne des frissons dans le dos. Quels sont donc les moyens les plus couramment utilisés aujourd’hui pour cibler les Canadiens dans le cadre d’escroqueries liées à l’usurpation d’identité et à la cyberfraude ?
Ces moyens sont vraiment ceux auxquels ils font appel quotidiennement, comme les courriels et les textos. En effet, ces modes sont rapides, faciles et peu coûteux pour les fraudeurs. Et ce dont ces fraudeurs tirent parti est notre instinct qui nous pousse à agir rapidement. Prenons par exemple le cas d’un texto qui vous apprend que votre colis ne peut être livré tant que vous n’avez pas cliqué sur un lien. Nous faisons aujourd’hui une foule de choses en ligne, qu’il soit question d’acheter ou de régler d’autres aspects de notre vie, et les fraudeurs sont particulièrement habiles à profiter de cette tendance qui est la nôtre à vouloir agir sur-le-champ. Il me semble qu’un autre aspect qui nous échappe complètement et qui se déroule en quelque sorte en arrière-plan concerne les violations de données à grande échelle, qui constituent indiscutablement un volet important. Il faut savoir que des entreprises sont quotidiennement victimes de piratage. Des millions de noms, d’adresses de courriel, de mots de passe, voire de données financières, sont mis en vente sur le Web caché. Les criminels se servent de ces informations pour ouvrir des comptes frauduleux, contracter des emprunts, voire usurper votre identité, en disposant de suffisamment de détails pour parvenir à tromper les institutions. De sorte qu’il n’est plus ici simplement question de se faire piéger par une arnaque. Il arrive en effet que les informations nous concernant soient compromises sans même que nous nous en rendions compte. Et c’est bien pour cela qu’il est si important d’assurer une surveillance de tous les instants.
Je ne doute pas un instant que tout le monde doit être conscient de cette réalité, mais y a-t-il certains groupes, comme les Canadiens âgés, les nouveaux arrivants ou les jeunes adultes, qui sont plus vulnérables à ces crimes ? Et peut-être pour approfondir cette question, pourquoi est-ce le cas ?
Vous l’avez bien dit. Nous devons en effet tous être conscients de cette réalité. Car ce problème ne touche pas précisément un segment spécifique de la population. Ce phénomène est indiscutablement national et mondial. Cependant, chaque groupe est vulnérable à sa façon. Si je me réfère aux exemples que vous avez cités, les Canadiens âgés ont souvent plus d’économies et ne sont peut-être pas aussi à l’aise que d’autres en ce qui concerne les technologies numériques. Cela fait d’eux des cibles de choix pour des escroqueries comme celles qui visent les grands-parents, sujet dont nous avons traité dans notre bulletin mensuel destiné à nos clients le mois dernier. Ce genre d’escroquerie met en cause des fraudeurs qui se font passer pour un proche qui se retrouve en situation délicate. Ils prétendront, par exemple, être un petit-fils qui s’est fait arrêter pour excès de vitesse ou une infraction de ce genre. La démarche consiste à profiter de la vulnérabilité de cette population plus âgée. Quant aux nouveaux arrivants au Canada, par exemple, il est acquis qu’ils sont toujours en train de se familiariser avec la façon dont communiquent les institutions canadiennes. De sorte que les escrocs sont en mesure de tirer profit de cette incertitude en se faisant passer pour des agents d’immigration ou des représentants d’organismes gouvernementaux. Quant aux jeunes Canadiens, on pourrait penser que ce groupe n’est pas vulnérable parce qu’ils sont trop habiles sur le plan des technologies pour se faire piéger, mais c’est en vérité ce groupe qui a déclaré les pertes les plus conséquentes dues à des escroqueries en 2024. Qu’en est-il donc des jeunes Canadiens ? C’est simple : ils sont constamment en ligne. Tout ce qu’ils font, ils le font en ligne. Et ils font preuve d’une certaine assurance lorsqu’ils sont appelés à cliquer sur un lien… il leur arrive d’être victimes de diverses tentatives, comme les escroqueries liées aux achats ou les fausses offres d’emploi, ce qui fait en sorte que c’est cette tranche de la population qui a été l’une des principales victimes des pertes liées aux escroqueries au Canada.
Oui, il faut reconnaître que les statistiques à ce sujet sont plutôt effrayantes. Pourriez-vous nous faire part de vos observations, bien évidemment de manière parfaitement anonyme, où nous relater des anecdotes qui mettent en évidence les conséquences personnelles de la cyberfraude sur les individus ?
Oui, bien sûr. Peut-être pourrions-nous commencer par un exemple d’arnaque des grands-parents puisque c’est un sujet tout à fait d’actualité, comme je l’ai mentionné. Je fais ici référence à l’utilisation par les fraudeurs de technologies comme celles des enregistrements audio hypertruqués. L’une des histoires qui m’a particulièrement frappé est celle d’une retraitée qui pensait venir en aide à son petit-fils qui se retrouvait dans une situation délicate et urgente. Ce n’est qu’après avoir transféré des milliers de dollars qu’elle a découvert qu’il s’agissait d’une arnaque. Bien évidemment, si les sommes en cause importaient, le pire tenait à la rupture du lien de confiance. Elle ne se sentait plus désormais en sécurité lorsqu’elle répondait au téléphone, comme elle ne faisait plus confiance lorsqu’elle recevait des appels inattendus. En vérité, ce sentiment de honte peut être en soi pire que la perte financière dans bien de ces situations. Voilà donc quelque chose qui me frappe, soit le coût émotionnel de ces escroqueries et des gestes que posent ces fraudeurs, le coût que tout cela a sur le psychisme des Canadiens. Un autre cas concerne un jeune professionnel dont l’identité a été volée. Après ce larcin, de multiples comptes de crédit ont été ouverts à son insu. Même après la fermeture de ces comptes, il lui a fallu des mois de démarches, d’appels téléphoniques et de paperasserie, en plus de beaucoup de stress, avant de parvenir à rétablir sa cote de solvabilité. Et, à l’époque, cette personne souhaitait acheter une maison. Cela montre bien que la fraude ne perturbe pas seulement le compte bancaire de la personne touchée, mais aussi son bien-être émotionnel et sa confiance en soi.
Oui, je pense que, lorsque vous parlez de confiance en soi et de honte, c’est en grande partie pour cela que nous avons voulu vous inviter à notre balado aujourd’hui, car il n’y a en vérité aucune raison d’avoir honte. En effet, tout le monde peut se retrouver dans ce genre de situation. Et il me semble que, plus nous en parlons, plus nous parviendrons, je l’espère à atténuer quelque peu ce sentiment. Je sais que vous avez indiqué que cette information était disponible, que l’on parle du Web caché dans les journaux télévisés, voire dans les émissions d’information. On dirait qu’il s’agit de quelque chose tout droit sorti d’un film de Hollywood. Peut-être pourriez-vous, à l’intention de nos auditeurs, nous en dire un peu plus sur ce qu’est le Web caché et sur les raisons pour lesquelles nous devrions nous en inquiéter.
Vous avez tout à fait raison. Lorsqu’on entend l’expression « Web caché », cela semble vraiment relever de la science-fiction. Cependant, je peux vous assurer que tout cela est bien réel.
En fait, le Web caché est une partie invisible d’Internet. Cette partie d’Internet n’est pas indexée par les moteurs de recherche et, pour y accéder, il faut disposer de logiciels spéciaux. Cette partie d’Internet, qui n’est pas perceptible et à laquelle on ne peut avoir accès sans ces logiciels spéciaux, devient un véritable marché pour des données volées. De sorte que, si vous renseignements personnels ont été divulgués dans le cadre d’une violation de données, ces informations provenant peut-être d’une entreprise à laquelle vous les aurez transmises et qui aura ensuite été victime d’une intrusion informatique d’importance, il y a de fortes chances que vos données se retrouvent alors sur le Web caché. Tous vos renseignements personnels, comme votre numéro d’assurance sociale, votre numéro de passeport, tous ces éléments d’information ont une valeur monétaire. De sorte que les criminels achètent et vendent ces données et s’en servent pour commettre des fraudes, non seulement maintenant, mais des années plus tard. Ils peuvent donc conserver ces données qu’ils ont achetées à votre sujet, dresser votre profil et attendre cinq ans avant de s’en servir. Voilà donc pourquoi je pense que des outils tels que la surveillance du Web caché sont si précieux puisque, si l’objectif n’est pas d’effrayer les gens, il vise plutôt à leur permettre de mieux comprendre où se trouvent les informations les concernant, en plus de leur donner les moyens d’agir avant que quoi que ce soit ne se produise, qu’il s’agisse de la souscription d’un prêt en leur nom ou d’autres types d’activités frauduleuses.
Si quelqu’un est victime d’un piratage, si vous avez eu la malchance de vous faire subtiliser vos renseignements personnels, pouvez-vous nous expliquer ce que pourrait représenter la démarche qui consiste à remettre les choses en ordre, en nous disant par ailleurs vers qui il est possible de se tourner pour obtenir de l’aide ?
Dans une telle situation, on peut vraiment avoir l’impression que notre vie s’écroule. Imaginez par exemple que vous vous connectez à vos services bancaires en ligne et que vous y retrouvez des comptes que vous n’avez pas ouverts. Ou encore que vous receviez des appels de créanciers au sujet de dettes que vous n’avez jamais contractées… Peut-être votre cote de solvabilité baisse-t-elle, que les factures s’accumulent en votre nom et que vous vous sentez parfaitement impuissant.
La plupart des gens ne savent pas où commencer. Nous offrons donc un produit qui s’appelle PremierRapport . PremierRapport combine tous ces éléments dont nous parlons, à savoir la surveillance du Web caché, la prévention des escroqueries et la surveillance des agences d’évaluation du crédit. Ainsi, en ce qui concerne les violations de données, nous vous donnons la possibilité de déterminer si vos données ont été exposées sur le Web caché, en plus de vous aider à surveiller les agences d’évaluation du crédit auxquelles les créanciers d’adressent pour ouvrir ces comptes, afin que vous puissiez déterminer si ces comptes sont ouverts des années plus tard. Nous offrons les outils nécessaires pour vous aider à surveiller l’évolution de la situation. Fait plus significatif encore, lorsqu’il est question du sentiment de honte que l’on peut éprouver et du fait que l’on ne sait pas quoi faire dans de telles situations, il faut savoir que les services professionnels de restauration constituent vraiment l’élément essentiel. Si vous avez été victime d’une usurpation d’identité, vous pouvez appeler notre centre de service pour être mis en rapport avec des spécialistes qui ont des dizaines d’années d’expérience dans ce domaine. Ces spécialistes pourront les aider à réaliser, étape par étape, le processus de fermeture de comptes frauduleux, de contact avec les agences d’évaluation du crédit, en plus de rétablir leur réputation financière. L’objectif consiste donc à transformer une situation parfaitement accablante en une situation où vous pouvez compter, à vos côtés, sur la présence de quelqu’un qui saura vous guider et vous défendre.
Il me semble que cela est très important. Pour revenir sur cette question, une fois que vous avez découvert que vous êtes victime, vous devez bien sûr intervenir mais quels sont les dommages à long terme que peuvent subir les victimes de fraude, d’usurpation d’identité ou d’activités de ce genre ?
Oui, voilà une excellente remarque. Il arrive fréquemment que les conséquences de l’usurpation d’identité durent plus longtemps que l’incident initial. En effet, sur le plan financier, votre cote de solvabilité peut être affectée pendant des années, ce qui peut avoir une incidence sur votre capacité à obtenir un prêt hypothécaire, un prêt automobile, voire un emploi dans des secteurs qui procèdent à une vérification des antécédents de solvabilité. Par ailleurs, sur le plan émotionnel, nous avons parlé du stress qui ne se dissipe pas rapidement, n’est-ce pas ? Les victimes évoquent souvent un sentiment d’anxiété chaque fois qu’elles reçoivent un nouveau courriel ou une notification bancaire. Certaines personnes cessent complètement d’avoir recours aux services bancaires en ligne, ce qui a un impact sur leur vie quotidienne. Et, comme je l’ai mentionné, comme les données subtilisées peuvent circuler indéfiniment, ces personnes vivent dans la crainte permanente qu’une telle situation puisse se reproduire. Elles vivent donc constamment dans l’angoisse de devenir à nouveau victimes à l’avenir. Il s’agit donc vraiment d’un problème à long terme qu’il est difficile de résoudre. Plus un fraudeur entreprend des activités en votre nom, plus il est en mesure d’ouvrir des comptes frauduleux à votre détriment, plus il faut engager des ressources et consacrer du temps pour résoudre le problème et revenir à la situation qui était la vôtre avant que de tels incidents ne surviennent. C’est pourquoi je pense qu’une surveillance continue et un soutien à long terme importent tant. En vérité, intervenir pour résoudre un incident ponctuel ne constitue qu’une partie de l’opération.
Absolument. Et je sais qu’il y a des gestes que nous pouvons poser à titre individuel, comme de nous assurer que nous modifions nos mots de passe et nous dotons d’un système de surveillance. Et dans le cas des personnes âgées qui ont des mots de passe, lorsqu’elles reçoivent un appel téléphonique, qu’elles sont en difficulté et qu’elles ont besoin d’aide, il faut être en mesure de retrouver notre mot de passe familial… Voilà des gestes que nous pouvons poser individuellement. Mais, selon vous, qu’est-ce qui est le plus instamment requis au Canada ? Peut-être du point de vue législatif, ou pour protéger les individus contre la cyberfraude.
Oui, il y a indiscutablement plus à faire. Il me semble qu’il faut absolument renforcer la sensibilisation afin que les Canadiens sachent reconnaître les escroqueries et se sentent parfaitement à l’aise de les signaler. Et je sais que de plus en plus de choses sont faites en ce sens, comme nous pouvons le constater à la lumière de nos partenariats avec les institutions financières canadiennes et une multiplication des opérations de sensibilisation sur le thème des escroqueries. Voilà donc une première étape importante.
Il importe également de recadrer ce sentiment de honte évoqué plus tôt et de s’assurer que les Canadiens sont bien conscients du fait que ce problème existe, de sorte que de les sensibiliser à l’égard de ce problème constitue vraiment la première étape.
Du point de vue législatif, il me semble qu’il devrait y avoir une collaboration plus étroite entre les banques, les sociétés de télécommunications et les agences gouvernementales afin d’identifier les escroqueries et de les contrecarrer plus rapidement. Notamment lorsque les fraudeurs ont recours à des numéros de téléphones canadiens ou se font passer pour des institutions financières canadiennes. Il me semble donc qu’il est très important de reconnaître ces escroqueries et de disposer d’un moyen d’y mettre fin plus rapidement. J’estime par ailleurs que le recours aux outils proactifs doit se généraliser. Je pense ici à des outils comme pour la détection des escroqueries, la surveillance de l’identité, les alertes des agences d’évaluation du crédit, qui ne devraient pas être des produits de niche. En effet, l’usurpation d’identité et les escroqueries nous concernent tous.
Je suis tout à fait d’accord. Il me semble qu’il s’agit là de changements qui s’imposent de toute urgence. À titre individuel, nous avons évoqué il y a quelques instants certaines mesures à prendre concernant les mots de passe et les mises à jour. Quelles sont les autres choses que nous pouvons faire pour mieux protéger nos renseignements personnels et notre identité en ligne ?
La première étape consiste toujours à faire preuve de méfiance. Méfiez-vous des appels, des textos ou des courriels non sollicités. Si les messages que vous recevez créent un sentiment d’urgence ou vous font ressentir quelque pression que ce soit, prenez le temps de réfléchir avant de réagir. Tel est mon meilleur conseil. Vous devez toujours poser ce geste supplémentaire pour vous assurer de ne pas agir dans l’urgence. Et comme vous l’avez mentionné, parmi les autres mécanismes figure le recours à l’utilisation de mots de passe forts et uniques, à un gestionnaire de mots de passe voire à l’authentification à deux facteurs chaque fois que vous effectuez une opération en ligne. Voilà un geste très important, en plus d’être une première étape très facile à franchir. Si quelque chose vous semble anormal, fiez-vous à votre instinct. Tel est le conseil que je donne toujours lorsque je traite de ce sujet. L’un des outils que nous avons intégré est un service de détection des escroqueries basé sur l’IA. Il vous permet de télécharger un texto ou un courriel suspect et d’obtenir instantanément une note évaluant la probabilité qu’il s’agisse d’une escroquerie. L’objectif de cette fonctionnalité est, encore une fois, de donner aux clients quelques instants supplémentaires pour leur permettre de se rassurer avant de cliquer sur un lien ou de partager de l’information.
Je pense qu’il s’agit là d’un excellent conseil tout à fait essentiel. Vous savez, c’est intéressant. J’ai assisté à un événement dans le cadre duquel un expert en sécurité demandait aux Canadiens quel était le mot de passe en ligne le plus important dont ils se servaient. Et je pense que toutes les personnes présentes ont parlé de leurs identifiants bancaires. Il leur a répondu qu’il s’agissait probablement de leurs identifiants de messagerie puisque c’est là où se retrouvent les demandes de mots de passe oubliés. Êtes-vous d’accord avec cela ?
Je suis absolument d’accord. En fait, je ne pourrais mieux dire. Si quelqu’un accède à votre messagerie électronique et à votre mot de passe, comme vous l’avez indiqué, tous les courriels de mots de passe oubliés se retrouvent dans cette boîte de réception. De sorte que, si quelqu’un parvient à accéder à la boîte de réception que vous utilisez, cette dernière est liée à bon nombre de vos comptes. Qu’il s’agisse de vos services bancaires en ligne ou des rapports que vous avez avec d’autres institutions importantes. Ces personnes ont dès lors accès à ces comptes en ligne. Il s’agit donc d’un aspect auquel les gens ne pensent pas vraiment, n’est-ce pas ? Ils s’inquiètent toujours d’informations spécifiques et de lieux particuliers, comme ceux des services bancaires en ligne, bien que votre courriel soit une véritable mine d’or pour les fraudeurs.
Voilà qui est tout à fait incroyable. Eh bien, Christian, permettez-moi de vous remercier de vous être joint à moi aujourd’hui et de nous avoir entretenus de ce monde de la cybersécurité, en nous expliquant en quoi il importe au-delà de la richesse.
Merci.
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