Face à une perte : S’occuper d’une succession et être le seul décideur financier

Planification successorale
Perspectives

Après avoir perdu son partenaire des 32 dernières années, Lorraine était accablée de chagrin. Puis, elle a dû faire face au règlement successoral et prendre en charge les finances. Voici comment elle s’en est sortie.

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Lorraine et Shelley étaient deux professionnelles accomplies, propriétaires de leur propre entreprise. Lorraine en communication-conseil et Shelley en gestion événementielle. Le couple avait travaillé fort pour mener ensemble une vie bien remplie et gratifiante. Menant une vie rangée et profitant au maximum des opportunités qui se présentaient à elles, tout allait bien. En termes de responsabilités financières dans leur ménage à l’instar de nombreuses familles et de nombreux couples occupés, la gestion des finances et la prise de décision y associée incombait principalement à une personne, et cette personne était Shelley. C’est un rôle que Shelley s’est appropriée tout naturellement et Lorraine était ravie que sa conjointe se soit occupée de cette facette de leur vie.

Tel que Lorraine l’explique, « Cela fonctionnait pour nous, elle aimait le faire et j’étais heureuse qu’elle prenne les devants pour ce genre de décisions. Je crois que nous avons tous tendance à exploiter nos forces et comme la gestion financière était l’une de ses forces, il était normal qu’elle assume le premier rôle eu égard aux finances et aux placements de notre ménage, ainsi que toute autre question y associée. »

Depuis plusieurs années, le couple favorisait les placements autogérés et elles étaient confortables avec la façon dont ce processus et cette approche fonctionnaient pour elles. Étant donné la confiance et les connaissances financières de Shelley, elles étaient d’avis que les placements autogérés leur convenaient bien et Lorraine était satisfaite que cette approche répondît bien à leurs besoins et leur situation. En repensant à cette situation, comme Lorraine nous l’a mentionné, « Je crois que nous ne reconnaissions pas, à un niveau plus large, les avantages, la planification exhaustive et le soutien que nous auraient offert les services d’un conseiller. D’une certaine façon, nous nous sommes contentés de ce qui était familier et, en quelque sorte, la réalité était que nous ne connaissions pas alors ce que nous ne connaissions pas. »

Lorsque survient une crise personnelle

En 2010, Shelley a commencé à éprouver des problèmes de santé et elle a bientôt reçu un diagnostic de cancer du sein. « Dès le début, nous sommes demeurées confiantes, » de nous confier Lorraine. « Elle a suivi les traitements et, par la suite, nous étions positives que son état était stable. Puis, elle a eu une récidive deux ans plus tard. Une fois de plus, nous sommes demeurées optimistes et la vie a repris son cours. Le moment tournant a été sa troisième récidive en 2018. »

Comme Lorraine nous l’a mentionné, suite à la deuxième récidive de Shelley, elles ont commencé à discuter de l’idée de faire appel à un conseiller. Mais après la troisième récidive, elles se sont fait prendre de vitesse.

Puis au pire de la situation, les émotions et le stress les ont tout simplement submergées et toute décision à prendre était au-delà de leurs capacités à ce moment critique.

« Lorsqu’on fait face à des situations aussi émotionnelles et intensément difficiles comme celle-là, on est à court d’énergie, » de renchérir Lorraine. « Il nous était pratiquement impossible de même commencer à penser un tant soit peu à des questions de nature financière ou successorale en de tels moments, ce n’était tout simplement pas quelque chose que je voulais aborder alors que tout ce qui m’interpellait et me préoccupait était la santé de ma conjointe. »

À la onzième heure, Lorraine ne pouvait que se fier sur le fait que leurs finances et les détails de la succession étaient généralement en ordre et qu’un testament était en place, afin de lui procurer un niveau minimal de protection.

Après huit ans d’un combat valeureux contre le cancer, Shelley s’est éteinte en 2018.
two hands holding each other

Agir dans des circonstances accablantes

Suite au décès de Shelley, Lorraine s’est sentie complètement démunie. « Perdre un conjoint après 32 ans a été pour moi la perte la plus terrible qu’on puisse imaginer, et vivre une telle perte à un âge assez avancé n’a fait que rendre la situation encore plus difficile, » précise-t-elle. « J’ai eu toute la misère du monde à effectuer les plus simples tâches du quotidien, en essayant de vivre sans ma conjointe. »

Lorraine a rapidement réalisé qu’elle était très mal préparée pour vivre seule. « En plus de l’impact émotionnel, question finances, je ne savais tout simplement pas où commencer. Si c’était à refaire, nous n’aurions pas attendu aussi longtemps pour obtenir l’aide professionnelle d’un conseiller. Il y a tellement de complexités et de détails qui composent notre portrait financier global. Ayant à faire face non seulement au processus d’administration et de règlement de la succession, mais aussi à assumer des responsabilités financières avec lesquelles je n’étais pas familière, la tâche me paraissait absolument titanesque, » de conclure Lorraine.

« Être exécuteur/liquidateur signifie composer avec une montagne de paperasse et il est facile de manquer des dates limites et des dépôts de documents, » explique-t-elle. « Une des premières choses que j’ai faites a été de me rendre à ma succursale locale de RBC avec le certificat de décès. On m’a alors recommandée à quelqu’un de RBC Trust Royal . Cela a été mon premier contact. On m’a alors expliqué mes options et qu’il m’était possible de choisir un Agent comme exécuteur/liquidateur pour m’aider avec certaines ou toutes les tâches dévolues à un exécuteur/liquidateur, ce qui m’a été d’un grand secours pour passer au travers de ce processus et alléger mon fardeau. »

À peu près au même moment, une proche connaissance a aussi recommandé un conseiller dans la région de Lorraine. « Lorsque je suis entrée en communication avec lui, j’étais complètement dépassée et désemparée pour ce qui était de ramasser les morceaux et de comprendre où les positionner. Lorsqu’il est venu me rencontrer, la première chose qu’il m’a dite a été : « Nous ne discuterons pas d’argent aujourd’hui; nous allons tout simplement vous aider. Nous allons vous aider à faire votre deuil et à gérer les défis de la succession. »

Ces deux présentations et connexions ont marqué un tournant majeur pour Lorraine : « C’est à ce moment que j’ai finalement pu retrouver mon souffle et que j’ai réalisé que des secours arrivaient. »

Dès lors, grâce à l’aide de son conseiller et de son équipe, Lorraine s’est sentie continuellement rassurée et supportée. Comme elle nous l’a expliqué, « Je connaissais de façon générale la valeur d’avoir un conseiller, mais je ne réalisais pas l’ampleur de cette relation. »

« Pour ce qui est des finances, ils se sont occupés de tout. J’ai été en mesure de tout leur transférer en ayant confiance que mes placements et mes planifications seraient gérés de façon appropriée. Par l’entremise de mon conseiller, je reçois aussi un soutien d’une équipe d’experts qui travaillent en étroite collaboration afin de s’assurer que tous les détails sont alignés en adéquation avec mes besoins et mes souhaits. »

Mais pour Lorraine, au-delà de la tranquillité d’esprit au plan financier que lui a procurée la relation conseiller-client, ce qui l’a surtout épatée, c’est le côté plus humain de cette relation. « En effet, il y a l’élément émotionnel aussi. En travaillant avec mon conseiller et son équipe, tout ne se résume pas à une question de chiffres et de finances; il s’agit de ma vie, de mon parcours et de mes objectifs, » précise-t-elle. « En ayant un conseiller qui me connaît, qui connaît mes souhaits, mes valeurs et mes aspirations, et qui me donne de la rétroaction, je me sens plus confiante, pour moi-même et pour d’autres membres plus jeunes de ma famille. »

Sensibiliser autrui grâce à une prise de conscience

Vivre une telle expérience a permis à Lorraine de comprendre que « peu importe si nous voulons avoir ces conversations difficiles ou non, nous ne savons pas ce que nous réserve l’avenir. Nous devons donc nous encourager, nous-même et autrui, à nous sensibiliser à ces questions, en réalisant qu’il nous sera peut-être nécessaire d’assumer le fardeau associé au règlement d’une succession ou d’agir comme décisionnaire financier, à un moment donné. »

polaroid photo of lorraine travelling
Le fait de vivre cette expérience difficile a donné à Lorraine un nouveau point de vue sur l’importance de développer une prise de conscience, d’avoir un dialogue ouvert avec ses proches et d’être proactif à l’égard de la planification et la tranquillité d’esprit qui peut en découler.

Son expérience l’a aussi davantage sensibilisée à la valeur de l’approche holistique offerte par un conseiller et son équipe. Et l’ayant expérimenté personnellement, son message pour autrui résonne d’autant plus fort. « D’abord, les deux membres d’un couple doivent s’impliquer, peu importe leur dynamique familiale ou situation personnelle; sans cela, ils risquent fort de se sentir démunis à un moment donné. N’attendez pas une crise ou une maladie grave ou que la vie vous prenne par surprise, » insiste-t-elle. « La réalité est qu’il est fort probable qu’une personne dans la relation devra un jour se débrouiller seule. »

Et bien que ce soit une réalité difficile à accepter pour plusieurs, Lorraine est d’avis qu’on doit y penser sous un autre angle : « Il s’agit de votre vie et de votre patrimoine que vous avez travaillé aussi fort pour bâtir, alors ne laissez pas le hasard décider de la suite des choses. Qu’il s’agisse de votre planification financière, de celle de vos placements ou de votre succession ou de toutes les trois, demandez l’aide de professionnels qualifiés aussi tôt que vous le pouvez. »

« Et si vous étiez enclin à remettre cela à plus tard, ne le faites pas. S’il y a une chose pour laquelle on doit consacrer du temps, c’est bien celle-ci, surtout si vous aviez des êtres chers à qui vous souhaitez laisser votre patrimoine. »


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